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 .&  vînt mettre le liège  dèvant. Befarifônbqui  teùofc peut lui ; ÇêMrei s’avança aii.feeôürÉ dè  
 k  ÿhice ; Tatdeur du foldat  engagera’ <batb.Hl«, .contre  le gré des Généraux qui? cfrerchdteil*  
 à  l’éviter.’- Lb v fe iïe  long-^èms difpAé’è'Vfe  déclara  enfin .pour  les  légiphs. Virigt^pille  
 .Ga^ôifdtmÈÜ'rè'ïent fur la<plâ^& Vindexfe  tuaAfe fia main,  |àmd§'  de J. tjCr’L’arméa  
 ■ fiéiôrifeuferravagea4les  Cités ,dès'-Séqua^| & des  Eduens,-&  traita les Gaulesîén.pâ^ de 
 ■Ees années Vivantes’fdrefit enèoré‘‘'flus fatales aux Gauloisf^éfôn qWâVoit$?gné quatorze  
 n s   ( f  F er‘c  r  ™io,  buvant  l’exprcflion  de  Phn^Jhi’t  enfin  dochm  e nM Q ïU i^   nÎP,  
 jconâamné au  dernier fuppËee, &  forcé  de fe donner la m a si Apres l’etainéfaon deHwaftiille  
 id’Augulte  dans  fi  pplfrfortfaiÉfoome  Evrée à de nâuvélfes gtierres Ç^lfôs ,’‘|ltj|riofitei f *   le  
 Hrône &fie luecédfer' rapidement,plufieuSè ufmrpateurs. Pendant ces orages les Prov inccr fo dort- ■  
 «oient au plus puilîànt,gh plutôt à oelûkquîfèpïéïèntoiHe premier ÿelles fe flattaient par-là  
 «ealappcr au pillage,mais elles étoiafrc également ra\ ?gees par les uns & par lès-ru^s. GuôlÇ  
 ^ thoiï & ViiEMiiüé  qui fe diiputoient l’Empire,vie  déchiroient ^oùr-à-tour.  Ges troubles  
 •infpirèrèht à^un Bôien de la Ee du peuple, nommé Méitits",  l’audace d’-excitèr dansfon-pays  
 «ne  révolte dont  il porta-bientôCla peine.  Avant p is   le  titre  de  Vcr.g^^r -de'la Jibz'ïi‘drS  
 îraules,  il  parvint à  fefiàirefiùivrè  de iffiit  nulle  hommes  quil‘^Æ it. attachés^ Mais  les  
 Àutunois ayant «rmé leür jeurielfe,  pourfUiyitent Maricus ; & foutenus de quelques cojiorfes  
 Romaines  qui {^.joignirent à  eux,  ils-'diflipèreftt aifément des>.trsupes-levées à la hâte & mal  
 arnitls  Le d  ef de  11  tdJelhon  pris d  ns le  combat, hit expofe aux bct..  dans l’«.mphithé  tre*;  
 Si parce’.qu©lies  l’épargnèrent,   le peuple le^crufcinvulnérable ; mais  il fut maflàcréBfcjjîs les  
 ,yeux  de Vitellius,  qui ne  fit  faire aucimeiredherche  de fies _complic.es/j.., '- 
 Lamort -dej?Mitëlhus, marquée  pai  l’incendie  du Capitole VpïMuiurennSre'un'•châft|;e-  
 "ment  dans*lès Gaules/&   porta  ces  peuples  àla-\évoltèfiouitVEM ^&iÆ^ ^ ^m ps|eùr  
 faifoient  regarder  l’embrâfèment ciuCapitolal/..cemime,ûn'pr:élage delà deftruéfion de  la grandi, 
  ir R o m a i n e l u r   ann mçomm. que 1 Empire  de  lt^riureis, alloit  pifTèFentre  lesjmoins  
 jde lahatfon^^fl&ifëij-üinri  Lmgons-dont Lueairf vÿhre hbmvourSÇ 
 animes pir  ces pruliéhons  flatteufes, prirent les arme  .  Ils éludent p'oui .Génerd leur conipi-  
 ^thoteï'fiâ à j Sàbtnus, qmfi&Iprétendoit defeendu de  Juleÿ'Céfar, & fejgignirènt à ceux^cfe  
 T r è v e ^ c om ^ d e ?  par  Cfaflîcus & T utor. Mais  le^ Autunois"* _ éKfùr ^ffoiit Kpjo^jphjolsÿ  
 ido&fiSabinu-s.aÿqitfufprisila Capitale,  armèrentïpour^^^^feneÿlwiçire^^pentt^iî^s, 
 lé fS jre rè n t/à   difparoîtte* jqirès  ,a v& irp f fil^ L jn o u v /.llc  qc^fa mort.  Il  
 ca ché 'danr-un tombeau,  o ù   fa 'fe n f fié JE p ff iu i^&  fe s ’aiîiMè^inoàrirBntfians  Içbdé'c'dûyïib  
 -Eppnine y. donna le jour,à deux  enfans  gémeaux Q u ’elle  nôuiri,t  e ^ ^ ^ & ^ p iU e   fo  rendoic  
 quelque fois  à  la ' Co u r "de  l’Em p e reu r, 'jfoiÊ  détourner  les^foüpçdn^Cependant'Sabixius fu t  
 ^ é c d ù v e tt ,   arraché d e  là re tra ite ,  àjVefpalîen avec fa femme & fès^enfaos-  GettjS 
 ■héroïne Gauloife fe je ttan t aux pieds de l’Empereur , i u i  dit :  « ifaibffirïffcés deux enfans danis  
 .» uneÿfcav^rne,  conîme  ujîg'  lionne  fe  p eü tsq ja fia  .que jlpous  tuflions  plufieurs .p o u r  vüqs  
 .s  demaMef'gtace, »  L e  Prince^fot'.&ue&'&qübux’4àrmes_de  c e ^ e é f a& le a g& ÿ liflk it; mais  
 b 'p ru e ÏÏe p o litiq u e   remportant f ^ / ^ .b b n ^ d e i s f o n   coe u r,  il  ia  con d am n a,elle-même  .1  la 
 '  D , -Ê  L  ■ À  E  R  A  N  G ■:£  3 7 
 ■îgaQ^: aïceg, fen mari/  &. coiifèrya les, enfans.  Plutarque  qui ayoit connu m  dé.'çe& enfensy dit  
 qiüie  fon  tems ne vit  rien de. plus .odieux & de plnSjMagtqùe ; & j l  rapporte ark.-ééindainnation  
 fe.ces deux  illufires  Gaufois-j  les malheurs  qui a«iyèreint depuis à Vefjpafien & à fia fetnille.  
 K v s ,   les délices  du genre  Iw ia in ,  ne  fit  que  paraître  pour  foire  détefler  davantage  la  
 Krflnnie  de  -fom.frèrmBomitien.  Les  Lingons  firent  oubher  leur, révolte,  en  envoyaiit.  a,  
 l’Emperein?  fqixante  mille  hommes,  pour jl^& ^ ^ fs '^ o Jg a in S fA a lJ ^M M M ^ iïiîisllle ÿ . 
 ! B  b1\c j,j©,i^l  lia)1 b ÿ i l   ^ 
 Nïeva. &   de  T  rajah, n’offrent  rien duntérelîkat pour cétte( partie de ;np tre Hiftoire.  , 
 ;■ j :<G?eJ/t.au milieu,  dés  orages,  que.  la  lumière  de.ËEvangile- vint  difllper  dans  nos  contrées  
 fe's  erreurs; du  Eaganifine ;  elle  nous  fut  apportée  d’Orient,  félon. une, tradition  confiance &   
 immémoriale,  par  des  hommes  àpoflofiqpes ,  d'ifciples  de,S. Polycarpe, Eveque  de  Sinyme.  
 Bénigne■ ,.. Andoche &  Thyrfe ,   trouvant l’Eglïfe .de Lyon  déjà floriflànte  par  les  prédications  
 de;  i?hqtin  &   dlrénée. fes  premiers  .Eyêqrm?J|îi?avancèrent  jufques  dans  la  Cité  d’Autun^  
 Cette ville etok devenue,,  par  le fiéjour  des  Romains ,  comme  le  Gendiéi. de  l’Idolâtrie.  Elle  
 ayoitÿié fi grand nombre de.Temples &  d’Autels dont on voit encore des relies, qu’on.pourroic  
 ^EP^“ er' ™x ®^'u®nsj  le motfiiblime de BoifijeEfer les Egyptiens  :  C/iq.e«x lOKrdmm Dfi-«,  
 i* s   ’  té D   i unême.. G es;Enyoyés  du  Seigneur;  jettèrent  lès  premiers  .germes  de  la  foi  :  ils  
 furent fécondés par ie  fang du jeune  Symphorien ..Andoc'he.& TThyrÊ reçu  e  t la couronne du.  
 ferntyre  à  Sanliera, & Bénigne.à Dijon.,  fous  l’empire de Matic-Aukeiæ , vers  178. Ce gràpfl  
 Æjtfcë^mtvluiiinême  k n sfie s»S a u l^ ÎA m ^ ^ p (gafia, parAvjAéfenCe .M ^ mouvemensï  qui'  
 f  l  '  ' dan  Ia,Sequ miei.Ç.OMMODE, fon fils, rendit famé notre odicufe.parfies crimes.  
 I  G  les  fi r  nt r  1 âgées  en . j 8 r  par  un Matemus,  cli  f   d’une armée;  de  déferteurs &  de  
 ■brigands. Les Chrétiens continuèrent d’êtie perfécutés. Sous l’empire de  Sévére  qui  avoir  été  
 Gouverneur  de  Lyon ,  qui. défit  l’armée d’Albinos  fon  compétiteur  dans  la.plaine  de 
 Trévoux  en 1 ^ 7 ,  le feu de la perféenrion fut encore plus  violent.  Il péri  à Lyon en  -02 , 
 1 un fi grand nombre de fidèles, qu’on les  a  appelles un peuple de Martyrs,  &   qu’une  ancienne  
 épitaphe  en  vers  Léonins,  rapportée  par  fe  P.  Colonia ,  dans  fon  Hiftoke de  Lyon,  les  
 fait imontèïià. dix-n’èuf.mille.  ïy* 
 Le fang  de nos  premiers A pôtres£ii]  fut  une  fenience .dée Chrétiens, ■ &  bientôt  chaque  
 ■^pMjiftt.fon Pafteur & fon Martyr. Ainfi Chalon  fe glorifie d’àvoir  été  inftrui  par S. Marcel,  
 immolé' à la foreur des Payens à Hubihac ,. où depuis fut bâtie i’Abbaye.'deVfoh nom.  Befànçon  
 reçut la foi  des Martyts Ferréol &  Eerj.enx  envoyés  par S.  Irénée.  Toumn :  reconnoit  pour  
 Patron S.  Yalcricn, décapité  dans fes  murs ; Auxerre , S.  Pèlerin mis  à  mort  à Boui,  près 
 - ,  [1]  Q adulés! 'Auteurs  prétendent mal-à-propos  c^ue.S.  
 'D'énys, premier Eveque-de Paris, fut le plus ancien Apôtre  
 des Gaules, ce qui ne peut être,jpuifc|u’on n établit<fa miffion  
 qu’au milieu  du tioifième'fiècle,, fous le  Pape Pàbriçien ; tan- •'  
 dis que la Foi avoit  été annoncée à^Lyon, Autun, Lan grès }  
 Dijôn's. Bçfâiçon,  dès te  fèc^;iàd|fîècle. I-Xil’duin,  Abbc.. de  
 S; Denysiu'neuvième fiècle,  eft l'è .premier qui* fe fok avife  
 de  foutenk que S'. Denys  de Paris  eft le même qiuc' S. Denys  
 jlp.rëbpagite. » i s f j ’ai  déjà  obfervé dans^^^Êi^rio« de 
 .G ûU r B R N E M E N T   DE  BOURGOGNE, 
 -Paris,  que l’anachronilime  auroit dû fuffire  pour  empêche^  
 les  modernes  de'fuivre cette  opinion ,  &  qu’il  n y  a point  
 de  .chimère  qui  ne  trouve  des  defenfeurs  &  dès. partifans-  
 La  faineufe  miffion desfept évêques,  S.  Gatien  de;'Fours^  
 S.  Saturnin  de  Touloufe,  S.  Denis  de  Paris,  &c,  dont  
 parle  Grégoire  de  T.âja<rsà;, ]li.  I  [dit  ne  tombé  qu’à  
 l’ani a ; o  de  J.  C.  (Voy.  ma  'Description  "de  Paris  dédié»  
 au Mol,  en<  177$. * i/i-8°  avee fig.  p.' 183  ; 
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