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 à   ce  fùjet : les  Hfftoriens  ont  donné le  titre de Conciles  à  ces  aflèinblées,  fbit. à  caulê de la  
 préfenee  des Evêques ,*foi£p’ri.i. que le Clergé des Villes y  îpportoit des c i; IL s & des reliques  
 pour y attirer le concours des peuples en  excitant  leur dévotion. Après l'entière feu-million de  
 la  Bourgogne,  le  Roi  Robert  donna  le  Duché  à  fon  fécond  fils  Henri  §iQ. Lambert :  
 liiccefleur de Brunon à l’Evêché de Langres, remit à  ce Monarque  tous  fes droits fnr Dijon1,  
 qui étok une Seigneurie .dépendante de  fon Evêché ;  &   après  la mort d’Othe-Guillaume ,   le  
 Roi  réunit  le Comté  de Dijon au Duché, & fit de cette Ville la Capitale  de  là Province [V].  
 Knfeire,. pour  réparer  en  quelque  forte  les-  dommages  qu’il  avoit  cailles  à la Bourgogne,  
 il admit les villes  de Dijon &  d’Auxerre parmi  les  huit  principales ,  dont  il  nourrillbit  trois  
 cens  pauvres tous  les jours.  Ce bon  Prince  mourut à Melun,  le  ao  Juillet  1 0 3 1 ,  regretté»  
 dhftoiæfes „Sujets. 
 La Reine  Confiance  veuve  de  Robert-le-Pieux ,   eh  avoit  eu  trois  fils  :  Hugues  l’aîné ,  
 mort  avant!  fon  père  ;  H  nri  I  nommé  m Du ch  de  Bourgogri  eh  l o iy   ;  &  Robert  le  
 cadet,  quelle  avoit toujours préféré  à Henri. N’âÿàht pu déterminer  le  Roi  défunt à dormer  
 fun  trône-à  Robert,  au  piôjudiçiîcie Henri  Ion  aîné,  elle  excita  une révolte  après  là  mort.  
 Henri  I   fécondé  du  Duc  de  Normandie  ,  fournit  les  Rebelles  Confiance  étant morte  au  
 mois  de  Juillet  103a  ,  &  Henri  devenu  par  cette  mort,  paifible  pofiéfTeur  de  tout  le  
 Ro\  unie,  pa d om i a  1 in  fru i  fa r  \< h  ,  ik. lui ttd a  en jticprh.il.  le Dut lu- de bourgogne,  
 comme  on le verra* fous  l’époque  fuivante.  ■ 
 ■  [1]  Une -chartre  donnée  à  Dijon  par  le même  Roi -le  
 2.5  Janvier  IOIJ,  prouve  que  Henri,  depuis'  Roi  de  
 France,  étoit ‘;d'ëja~;:D uçi jdë'  >Bôiirgogne.. Cette  chartre  
 donnée  en faveur  de  S..-.Bénîgnè',^^.ff.u.fÇrite  par  le-Roi  
 Robert,   ’Confiance  fa  femme,  Henri  Duc,"&-'Robert  fès  
 •fils'.,  & par  plufieurs  Evêques & Seigneurs de Bdu'rgq'gnê’;  
 elle  Êiit voir .que  le  Roi &, toute  la famille Royale  étoient  
 en Bjoivgogrie  au m’ois  de  Janvier  i o i y ,  .'^u’alpfsila 
 Province  étoit  entièrement  foumife.  Robert qui réunifeif  
 3a jva^^.fà; la-piété,  marcha  en  perfonne contfe/des>bri?-  
 gands  qui  infeftoient  lé^jp.ays,  les  défit  à  Mirebeau  ,  &  
 ‘rétablit  par-tout  yZ\ 
 [2]  Ainfl  Autun  malgré  fon  ancienneté ,  la haute confidération  
 dont  elle"- j,0,uifT©it~ fous  les  Romains,  les  monu^1  
 mens  qu’elle  en  conferve, &  le titre d’Evêché,  ne fut plus  
 que  la  feoonde  ville  de  la  Province ",  fon -Evêque  feule«  
 ment  qui  avoit préfidé  les  Etats  qui fe tenoient à Autun,  
 a fu  confeivei  cette prérogative  contre  les prétentions  des  
 autres  Evêques.-Ainfî  le  féjour  d'es  Comtes  à Troyes  lui  
 valut  la  Capitalité  fur  Rheims;  aîhfi  Nantes  a  été  fubordonné  
 à  Rennes,  Vienne  à Grenoble  ,  Narbonne  à  Tou-  
 loufe,  malgré  leur  antiquité  &  leurs  prérogatives  dans  
 1 ordre  EccléfiafHque :  le  féjour  des. Ducs &  des  Comtes -  
 -.a: décidé  du-rang  en  faveur  des  villes  où  ils-avoient  fixé  
 le.ur  réfîdence  ( Addu. $  l’Eiji.- de  Bourg. ). 
 D   E   L  A  H   R   A   N   C" E l 9 * 
 Q  ,U .^   T   R   I  É   M ^   É P O Q U E . 
 La  Bpÿfÿffgnt  Jous  les  D u csS fë  la  Maijoh  Royale  des  Ca p e  iv™ 
 ■ j j ld tp u i s   j o j j   à 
 >’ ’  P,R,E M  I È R E  È A^ÇjE  D i|,S  D .U  É T I B N E   > 
 J à â “ o m 1 e  i-R  *r  i , 
 L  SEJoi^H-É^iu g JJ  JÎe /teftament  de  foh-îÇ'èrô ^'-qï^J|j0i|.Î6ïà,tb^ë,{ dé 
 iRüiir0fi  m  R  ir j  ion  arf'dbiHaÈîe 
 gxurnu 1 i-ÿÿi,  ni n  à Æ t £ e ' ^ < | » : . D i ï c h e f h e  & ‘fes  
 Ô.op'lIïdsA(_ 1  ,,  L.  14 jj- fc’ui,ommV-«f  Vf» 1  1  (  1  ’ 4/ 1  ,  Dut  de-la 
 V.k  (’’.p iïn n   ,hw d ïi'i> p ^ ém fn ^ n .u l‘ê'îîtEi<«'fLa8aomn cncun^’^ L e 
 Duché a voit beaucoup  f  d 1  de fon éclat pend inc les  t uerres  du Roi Robert-ie-Pieux (..mictî  
 6c  Us yGx'andsjhVoien^iidfii&ïdfeg.ses..troubles ,&•  de  l’ab&ncfe  d e^ feA s,  
 Jifenii ,der-merDfi©*j?|><>iÿ,fè- rendre  mdépendans-^Vethpîhêryâ®.domaine®  dfi»ËwfêijLe  
 nouveau Duc  ayant fixé fon féjouj  i D ijon,  s’occupa  les première  innées ,  à faire revivre  fès  
 droits & à  1  ntl  r da ls fes pofiëffions  M  1 s fès Commiflàires  ay;  ît  n is  trop  e  dur  té  d  is  
 îîeA’tUtiu i d  îgi  oi-M’  touu,  p 11  T t  'fr-nm  unn  *n wil  ..  . »A. e  j.a 
 d^,modération>  ;  fur up  h<îu.\tl  ex  men ,  il  rendit  lh»tf<ÿÈds!|^MbéS»par  ‘Les  
 Officiers ,  & déchargea les. Provinc  s  des  droits injulles qu’il  ivoil  vo du  en exiger.  C’eft  ce  
 qui a donné l e u   à la  plupart de  chartres  qui  nous  font  relié  s  de  ce Prince [2].  Ses  Sujets  
 eurent beaucoup  à  fouffrir fous f 1 le ngue &.violente adminifiration. ' 
 I  i.QgÆfee fiB*fee?igùèïm coiÉihuelte,à 
 le  domaine.  Raimond perdit la vie  dans  un  combat livré  à  Seignehq  en  1040, &  laiflà  ibu  
 pays  en,proie  aRMBh^feberÉ.  M.k  ('iFf  c'nf èq  mu  j f i   fimffiiSi  ^ 
 & ériü j|||y d e  vetipit  d e & ^ ^ ^ f e t e « n |f e   jie  Neverswfc  àf^WtÉejtre  à  -ndW 
 [1]:  lié  .récit  dé  Glabër  Moine  de  Cli'^p  eft  préférable  
 au  fentiment  des  modernes ;  &  il  eft  certain  que  
 iufqu’au  tems  de | Philippe-Augufte,  les  fils  de  France  
 pofféderent  en  toute'  propriété  les  poEtions^  d’héritages  
 qui  leur  furent  données  par-  nosi^S'quve'rains,  pour  les  
 dédommager  des  anciens  partages  du  Royaume  qui  fe:  
 faifoient  entre  les  frèrfes‘;;’foji'S %s),deux  premières races de  
 nos  Rois.  $Ën\,n’en  peut  d'outer  pour  la1  Bourgogne,!,  
 puifque  le  Roi  Henri  céda  «le  Duché*- |)}f®n>  frère ~,'poàr  
 j ptei-pe propriété,  & pajjer à. tfès'^}îépiti&is Juc 
 e-si qqi,‘ 'Ift 
 ^att  -'dë 
 ,'tétb. 
 ;Qe.#diifgoghe .'paf^'Cra^ 
 cel 
 Il  tientî d^üne, m?/nJ  
 l ’stùtrè Ibn ^ u q ^ R  MpWe'^^&terre