i 72 . D%Ë< Sn ü RArXp ÏT î O-JST
Curiaux:, Si dont le @lî&Éèpp|K>it^le atre^d&ii’M^b/îÿ id’foùf'Ûft venu lé ftoth de
Ces-tdéfofrfeUjSs des Cités établis foüs• la-domination Romaine, feifeienè k réparation des-
impôt ; ils connoifîbient de canfe. civiles jufcpéà cert inês. fem m e s& n ême de Criminelles:
dans les faits gpi n’étoient vpas' importans ; la police ;& fes détails V ; k ” jv ileursj
fenétions étcr. Mais côinniè ils étaient peifenneliement rr IponkbleeauVbilcfdeS impôts dont'
ils nkyéientipas pü prooürer la .ieiitrée, qtfils fcioieni fournis f i d’autres charges «acc^
1 lantes on fi roe itiës plus■ 11c à préndïey malgré-.êux cgs emplois: d e Défenfeuis'
& dé -iÇuriaux, Jur ltlijucls.on -peut confultu les 7 ff/tti du Droit Romain qitai ÿ ont rapport;i
L’autorité des Comtes- prépofés an Gouvernement, des Villes: & Contrées: ayant abforbéj
telle des «St er &. d stMtfz cipalitéi, & l’affoibMèment de l’autorité Royale pu 1 Anarchie4
1 ët'dàL'ïry nu fuur detpit^s ; .alôft ttout^s les JuridictionskegdessdhfMiüîent-Sdesaiit' celLs1
de sfe^^à®î®^lliiéîfiitiguei vers 'les /R<ègnèssde Rhilippe-Aügüffiè l&i'd^C. SsOEioiîis,-14Ju,’oÉf!
revint au drokîaneiënçp r lés-'aff d~J ’[Jt/utiis &,J‘t,r.hU'UctsK&’i ”iriu 'es, & -qi&ifeÿforrn«^
le* Droit Byançam.dMcùjÊ, par le mêknge* du Droit Romain & des Coutumes- Féodales ; ce
qu’il faut ;'bieh diftinguer- dans'l’étude'dé rHiftoiçe.
Après avoir jet-té un-coups, d’oe il rapide fur" les Loix des Bourguigno'ns^Vandalés, il n’elR
pas feors'sdél-ptopos de dire quelque choie de- l’éraî des iiêt#es;ÿdors de l’amvéëlcfes 'Boute.
de nonre-Hiii'oite. Si on en excepte les ks.ins Religieux-de k Congrégation de:S. Maur,
les Auteurs qui onttraité ci tt'é-maiiè'ieri? sài ifent guèrés dé rechercher'l’état' dfes’^L jtAJ
-en-Braneeyavant-^fcrenailkneei’feu's.sFranLoi;. 1, ’qûi^^nfëfl^-tegarile' eomme leicréateur :
Si même, Ii l’on eh croit M. ■ T,lioneasi|dl^r5e,‘^4ug®^Jfflty«uv^as1^ ^ / î v /t'-'5c7
en ■ France -avantsü©«/oærer:.*Soyatis-jdIus juft&S-;' la même' terre a toujours ;donné des fleurs
& des fruits lorfqu’elle a été cultivée, & que k làifon a. été ; favarable.
Jamais les Lettres & les Études n’avoient été plus lloriflàntes'dans les Cailles que .dans L
quatrième iiècle £2] qui précéda celui dè l’irruption dès,B.aifeârési - M iis ce dernier c il regardé-
[l] '■ Les Municipalités -plenoient leur onginc daiLS les
ûfages- 'd’es i'Gkfois|:&-des Romains , comme je l’ai lait
voir ‘dans une iüfferiation fur-la M e :cte Dijon -, inférée
-dans le -Jôurnàl Ëncyclopédique.^Elïës 'ex-iSfoiefit töngi-
tffthfi ivant 1 érection ' 'des Comtn’umsj qui n’ont---fait-' que
rétablir'le- droit ancien en rendant Ja-première Jurifdiétion
& la police aux Magiftrats Défenfeurs des Cités”. I l éft
parlé des ’Majeurs- Re |||g®]^ ’ avant laj
chârtre de Commune'de cette ville , & les habitans'jojiif-
foient déjà de toutes franchîfes _8|Bil||rtés de leurs personnes',
‘ amfi q:u?it •' ëft.': annoncé daïïs la$|i|Më:^.tRârtrV:
S ah à lïbertate quam anteà habebânt3 8cc.- "Voyez la^Differ-
t^(tó^té eoG?eft}a^èuneerreur capitale^dans"Une;foul^'
decrivains -qui 'attribuent Torigine -de^'toutes les Mairies
*&i'Jürifdiâiibhs des’ÿiUfô->-à’ fërëâiôni des Communes &
aux affr^chiffemens f|^^lk troiflèmé race dé nos- Rois.
I l femblë fuivant ces -Auteurs , qu’avant 'cëtte! époque il
n’-avoit jamais eXifté ^n Frince- que des 'Seigneurs- ‘8c des .
eiclàvês. 'C e font ces fortes d’erreurs: générales, dont Là
Defcriptiôn pârtièulièré’' des Provinces doit pur%ëffej&îfë|
toire.3^®l^^eiuè^büveau, 'g'ënr^lOTïGtKqp^^^teifa-'
dè l’exécution1’ dê^n'ltre plan. " ^
[2] ’ Nos ÎPr.oV'incês' 'étoiënt 'd'évenuês-dans ce" beau :
fîScletdé^la :Ijj^ratîïrë'ï ce ^qméî^pB^^^^ms^Rîqme &
'AftH^nës'v u n ^ p e g ^ fr e ^ ^ S ^ ^ i^ fô ^pm^ autrëà -Pr<£f
'ymcés^ë’
des'Pi ofefleurs de''Grammaire , d’Ëlbqùence, de Poéfîe
'& 'de Jurifprudënce.■ L é féjour 'des Empereurs dàni -1%
"©aule's 'où' ils avoient 'établi leur'Gôur pour en éloigner’
les Barbares qui les( trôübl'oientfut 'la principale ’’cauîfe
4iéûreux progrès des fSéiënéèSi1f Cbnfen'që^ÇMbre ,,
'l«^rln3’5Éonftantirii'ôc^fes-fils‘avoientlëür Palais à'Trêves,
oùfils réfiddiënt ordinairement:- lès^Efcfângèrs dé mérite '
qu’attiroit la-Cour ImpénUé^- 8c", parmi* léfque'lsr^on^ *
tingued'è célèbre Laélance ,*le père d’Eumène ; i&c. côntri->'
huèrent à répandre' pair-tout une noblë;'ému'làtio'ln >dorit
, lés Lettres> fe^ reflen tirentl -'JLe Gèfar 'itûil^’iQüi!, avôit préféré
le'Ifqjour {,de Paris , ôc^ui^/cultivoit ’ lui-même les
avec
D É Z A F R A N \ è £ . - : j,,‘ ' S ™
avfec lâifoa., cbmfee la première époque de k décadence des Lettres dans les Gaules, qui étaient'
alors le® reSige;; Les Conquéraus Sauvages qm rédui&ént.'cé-beau Pays en fervitude, y-
i^pulirent a v e M |U * j f n a _ u i nation4 de^^^^a.ét^ao^rjès^,^ firent «tomber le goût
pour les Lettres , avec lii ipofiteffe de ceux qui les cultivoiènt. Les Alains & les Vandales fe
q e t tè r^ ^ r 'n sS^O T iu ce s lj^ d 'ë rh le r^ 'iirv ilA ^ ù'îfc.'oics pr-ihefp^'es) Viilles fhrenVénüjnéesÿ
^eî * s jÇl^âif-iJpli. ijcgS^Sd ouoienïme'nés-' càpiiifî.i^eS-Barbares s’étane
« !ey|^^^ft^ p^M é% d ê^ ^ ^ y ll^ ^ îlRM fA r f{ |.raSW!|érah lîr daftS’
ÿ jS Ç b ô n n o r fe , &ihs^que’ lesjpË’Uirgui^iii)iiskondjaKnàiliii|rj£mpiie,^dan’s- là Eyoânôife<&
k ei V lenndifejjt^&feqû«. rle'à. Francs w(er ou’ u-^kbÿlo'^cktn-k^e^lius|i*AIoijarehié",-d4nÿ la
Belgique.
* La Db'n^atibnjRómaind-»en^èïémentySêmVe:/dSns^^,Gaules j'^fe^féveliti/du/sfes: iüihès,
lés-tbi IL ^Lettres n i ecrt-toutfes1 les *bctaîccs cjuf* hiioijrft^i^virav ni? l^lmfe'iîle’ce&'Lmpfireti
^ ^ ^ ^ ^ E ^ .u u iy ’qlnMpvq Mpàrlc'c^nmiinçmentafl'li'ÿlc^fg i\s { idégérïéra^tóefetotften Una
«ljïtïjfhè Rufli^ue^-qm, ne ivt'en'oieiîrien ^èjdlâùtre^ quîuh‘e“émanaaoix» menlkuRi^fey 8çt,Çpr*
Wo,npin î^lAi'L^pèiiJt!«nujlt"^BÔurnüigncn 'Iqûitflurentl^àîAulLhÔn&Lil|\uvales premiers
Sciences avec un 'fiiccès lî brillant; Valentinien qui palïâ
ûne' fa viê à Trèv^'dSns-ië^oiJnagë des Bouf-1
pignons, ayeG'Iefq^els'jtf :fit.àfepeë,., atfira dans
fa Cour 1 e célèbre Aufone pour être Précepteur d.u jeune
iCratien* àfonil fils 3 qui fîlt ^égalehiedt l’e'-i^rOtè'6tèu.r, des
Lettres :r&^le,aGrMd^Tbé.odQfettluirmêmeServirent à
entietenir le goût des bonnes études. Si l’on en croit
‘‘Aufone-, i ’ëfbqu'en’cê ‘latine étôità Trêves c'e 'qu’elle- étoit
î^trefois^Ronie -même* _
\^ffcÆmula te Latia décorât 'faouiiàia. Lingua , &c.
C'eît-là où l’on voyoit cgtte École Gauloife du Palais o ù 5
feoformoient les Jjrfifcbnfultes, dans un tems où. l’on’n’arri- -
.voit aux ■ ■ feo.nneurs quë ■ par les .exercices,
rêputatipn xd'ès autfes •Bcfôfês';'dtë.1 cette ville Impériale y
.aitira S. Jerome çc^pnuàmi Bonoze, qui y.vinrent en ^71 '
pout perfedionner leurs études. Les autres Écoles
de Lyon j dè- Bbrdéàux, de Touloufe, &c. n’étoient pas
moin^célèbresVÆ ^ M i t eint des Profelfeurs d’iéloquence
à Rome & à Conftantinèple, parmi lefquels on cite en-
'triàmfès- Patéîe, Minervë, Séd^atdv^&t.
iH fuffit demommerv-quelques-uns des favans Gaulois dû
quatrième fiècle, dont nous avons quelques ouvrages, tels
que .les Panégyriftes 'Mamertin- & .M a z riieEjuhéné l’un
dës’ plus iilu^W|^^Éejirs des Gaulés,jiv& Profejlgur ,d!plo-
qùence à Aùtun&]£atrie ; £^péi;e^.'Pj^^^m^dqs.ii>eveuix
d u ‘grand Confiante;B^.uile Préfet des Gaules,,ami
intime de-' Julienïj Aùfone, Le. plus^ ill!uftf.ë.''^0?ëfé ?dfe.-ibn
Barieëuspour enfeigner laRhétoiique,
& qui fut le BréGept*am™ffiàti,en ; Rufin ..-ffipifBÈèrid^L*; .
grand-Théodofe, Auteur de,>la Fable de Pafiphaé en vers ;
l’H'jftWien Eutrope; S.RhétlceEvêque d’Au.tun ; S. Hilaire '
Evêque *rie Poitiers, que S-. Jérôme a appellé un torrent, '
d’éloquetfcea S. Martin fqn difciple ;.
. S. Ambroifâjp.o^euii.de, ï ’B gW ^ 8 $ iU ^ ,un$rpfet des
^ a u l e s : ,^ ^ ^ s ,
M ENT DE ‘ $ fiï§ ig ^ N g ,.
[1] Les etrangers habitués dans nos Provinces, voulant
fé mêler ' de parler'&^^^MèW‘'lïaü b l^ I l|:uW'&vôient
■.:Bis,» ^ ^ ^ ^ ^ a^Ç&v/^^^^^^M*de;jublJituer ,unë jp S s ,
nité de mots db leur langue'barbare, en "leur donnant des
-inflexions 8c 1 d'ës’“ terminaifons latines. Ces mots'-'àinfi .fàk
briqués paflbient .d’autant plus. en (uf^^, qu on fe .piqùoit-
^moins.d'e confcrver la pureté de la langue dans un pays, oà
les Maîtresf. nei ■ % 1èrvoient qpe: /dadiQMes. .GernianiqùeS»
Il falloit donc que ceux qui vouloient fe diftinguer &
paiFer ,pouû favans, étüdialTent l’es'Iangues Grecque & L a -
tine( qu onip^loit fibeommunément^dans les Gaules-., comme
les mêmes motifs
ni l’émulation qui pottoient auparavant à cultiver & acquérir:
les Sciences c l’Empire «qui touchoit à fa fin n’avoit plus
dignités pour récompenfer le mérite de fes
Sujets, qui déferrèrent Tes Æuoijy & le Barreau -t l-egardës
-jufqu?al©'rs eomme les voies ord’inàire’s ,ppui arriver aüx
honneurs. Les Barbares n’entendant lien ‘aux ' Sciences &
a^pgbèküx Arts , ne fâifoient aucun cas de ceux qui s’y
(ainfi il n^avoit^plus d’efpérance pour l’ave-
^ ^ ^ t , l ?ignorance devqit bjè^^^ouyfi^néi, climats de
iî^j|lus' épaiffes ténèbres.
' C e ne fut'-néanmoins quefuj|effivement & par degrlsi,;,.
cinquième ; -Ætèclê vit dans les Gaules l’extindion de ,
la belle.Littérature. Malgré aitrupeion des Barbares: dès.
q.07, .lés études relièrent aufli flonffantës que j^m'aig^4jM^
'Claquante' où- foixante ipiêMèlês;.Jibnées;: Il .iembl^mêmèi'î
que ïernom'bre des gens de Lettrés de ce. Sèçïe. ,ait été
plus /cpn’fîtfe^bje qp^e dans les piécédens. Ils étoieq't
accueillis à la Coui des Rois dès Bourguignons & Vilï=!
homtripie^'j^gardescomme fynonî-
mes avec eelur.dé Deftruj&eürs. Ce ne fut que vers l’éta-
bliffement ,ae-w'^^MarcHm| .cfes ' Eranes: yqâae'î les Lettres
Commencèrent à fe fentir dè la domination' des Barbares,
& a p'encKer vers leür sprop^^ m ué.’ C ’efOlors qué
•d^^Mamert youloit • ‘.&i^M^i^Bl^*‘^[e$-vSaences j . cê
qu’il auroit fait, dit-il ^ faps.'l’êfppir que lui donnoit un,
M Ê m ' ' '