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 £e  faifoieMr:«fâ%er  fa r   les  mes-dans  des  tombereaux  remplis. dMdures.  pQàr:.érî'!,)etEer  à  la  
 populace  qui  saffembloit  » to u r   deux  Ils sàrïêtoiént  &   feifo.ient de  leurs  coq s  des raouve-  
 •înens  &   des, poftures  lafcives,  quils  accompagnoient  de  paroles  impudiques.  Des Séculiers 
 fl.ft,qUlJS d^Afe  B “ s‘L 'f  0I"  ^ v i& V b b inm a tio fS 
 d e   8  défolatipn  dans  le  lieu  Saint, &   dans les  perfoimes  de  i’étar.  le  plus  Saint. - 
 farcie- de  la  Fête  dés  Fôux.  Urne  des  hymnes'  chantées au^ e fâü te ;(^ ^ | ifa< ^ o^ ïn é^ §Q ÿ   
 par  ce  vers : 
 -  AÉteMkijp&fy&'-OtfaeiïEcclefiifi  &c.‘   > 
 &   finiffoiÉ  par  celui-ci  :  ' 
 E l iM d isam fà^jL-M Y.A.  . 
 <§5ét6i t rpar‘  ceîfe^Ba'gnifî^ue^Arrcîbnne'Jqu,ôn^^^ffierçnu'l?*iF( *c  des  l^^^^toralqura-Dil  
 faifoit  faire  une  fécondé  annonce  â'ë;È  Fêre par.quatre  à cinq Chantres  à .g r o f e  vôix polies 
 d#riè1fê;^ & '% n ii 'dK o iü iiq c lî^ - f^ z^ ^ .  y j " (pcîcuv-'Ls^^ÆÏs; ,   ici*dJiix  S 5 s  
 'mivans^:ï 'î '! 
 Hoec  efi' feftci : aies,  feflarum  feftà  à&JwÊ^^ 
 ijÉh  juge  allez  à  quel  point  on  peuvoit  pou (fer  une  poélîe  de  cette  fublimité,  &   û   lÿ  
 Rubrique  qui  ordorinortde.c'iug,; V )^ j i  vR îitlii3i^dbkr\a.e  l'iU f tu .  fi.iifliulpir  knterre-î  
 ment  de:  [’ Alléluia  avec  des  cri  ihiuùb.res  &.  i^ e e ru n q liit.i  Pidieules  poîtiîit rfnp 
 d ’autre.s Egides  i^ÆL'Iuia.itoit  diiJaÆmniÈiîï^eBndijit.ai(^iiséeiivoit‘'Ct  nom  fur  unettoiipttq  
 §c  ah  êriÉnt'âe  Ch rem- .J-lo  fouet  à«la  main, wÜlfBit  ^ flIp ^ S e^ tgu r ie  '‘ifidt^le-lon^.  dii 
 ^^jtbéffanTTàr/« Jïenes'j,' &c.  on' y  vèiïâ^^^^;pis^ u e  '  
 tout cë'"^ui,'eft%dirdans  le texte. Voyez auflil’Abbé V e lly,  
 'iftom II I , p.  5-32 ) ,   adynnutji  1.223v  ;©;ni>i|Mt-'  «.que-  là  
 si  fête  des  Foûx  • a'-T-afis  lè jo u r d e la C i r - 
 ;  dué*1 les jfPrêti:éS  - 8ç  les  Clercs  entroient" à  
 o^il^glîfe[!|n^q^fâi^’j   mafqùés  8c  revêtus  d’habits'de  
 i^femmes^  d’animaux '• ou  dewbtrffdtfs’;  qu’ ils'charitoient  
 »»  des  chanCôîfs infâmes ;  quils  fàifoient un buffet de l’Au-  
 >   tel,  8ic.  Il  ajoute  qu Eudes  de SullyJEvêque  de  Paris,  
 »  défendit  de  célébre^cette’^fêt^c^i^dSrôit^pluCeurs  
 »  jours;  mais  elle  dura, encore*plfasMe  deux  cens  cin-  
 sj^qjaante, ans  après, 8cc. » 
 .  Il  ne  faut  pas'  croire  que  'la-Fête  des.'Foux  ou  des  
 Kalendes  ait pris  hailïance  dans  ces  C ècl es  de  barbarie, 
 . d'oritl’ignorâhce  fembleroit exeufer les  erreurs êcdes-folies.  
 Des  autorités  inconteftables  fe  réunilFent  pour  'faire  voir  
 qu’elle  tire  fon  origine  des  Saturnales-, &  qu’elle étoit ’en  
 ufage  dès  les  premiers^^ ueelés.. dé, îa Mbnarchie.  Voyez i'es.  
 Editeurs  de  Ducan^.^q x l mots ‘KaUnaà»^ÆàU(Unu^'yl8ç 
 là  Diflèrtation1 :de  M.l d’^rbéïïànti^a! res  Fériés'.  Cette  
 Fête  fe ’^ël'él^rdit ''différemment,1  non-feulement 1 par  rap-  
 port  à  la  diverfité  d e sjiveu|pt&:  des>ufagps, : mais»' encore  
 aÔâ'-différence;  des  Ordres;,  l'es  Diacres^fMfp^i^SçI^îylfeù|  
 'le/jo.u^|?^.'Etienne qui-iotoit* Diacre ; Jes Prêtres le jour de.  
 S.  Jean  lEyangélilïe,  en  qu'r le  ■ §acprdoce’<  étoit  joint  à’  
 l’Apoftolat ;  les-petits  Clercs  à  la Fête -des  Innocens ; lest>  
 Sous  Dià'cies'faitoienf la leur,  qu’dn^ajj^el'loit fpécialement  
 . \z:Fèuudés^rFoipc 
 de  Rois. 
 [1] 'On peuTvoir dans Héric  Moine de  S.Geimain  d’Au-  
 xèrrè',-la  ' &•  l’Allèrui^E^' 
 çrôÿbit que cette ceremonie  fdn  Eglifé^ 
 mais  ellfe  avoit  lieu dans  toutes? les ,/£glifësl>J|  
 rdef B©4rg'®Vp®' ai§*fWdâl'ric,,.Compilateur  dés‘  ùfages.,de(  
 Cl uni ',  ren  parle  ca'/n  ÆÉeluià fepehcur.  Amalaire 
 •qui Récrit ;untAntîpH'ona^e dans  ^e'uëüyi^i'jfiecïé^^tit.  
 sBaBBnH^at?  Xoul  Sç 
 dans  Û’autres  Eglifes  d'e ;ees< Scan tons.’. 
 D  E-  Z  4   F  R  A  N   C  È.  ^  I79 
 t   i* * ê '  qtrf*s'àSfÊ U àk  fo u eu éf 
 '  Æ É t e   w. .   i ,   tj  .  ; 
 ■  Les Fêtes  de  lV / i t «  A  Joe«/.fcfoient  auffi  p u ue ile h  M l c l c   Foüx,  &   f e H | |   
 ordmaiiemqjitrle  jour  de  N o ël,  comme  entrant  dans  la  rëpréfentatibn  des  Mffières  dé  K 
 F   1  B   fl  iddtii  S 
 ' i   f?  > Ï ÏU tim tif  Idï’ k l^ . ^ ^ ^ l S f r î j lH ' f e t f i b e c L   î S t l 
 .  de  !M g li(Ï4dé  vbipattffi 
 1  >.  parrnülesSmîi'dfS^ 
 qui  viennent, de  M  Baluze, .& memèta»;ec.le.chaiit  de  j   TSlt'  qîn  aiiuitoïèfitàl|lbér^^îë. 
 f:  \  f l& z 'gm iifL jÈ y  ^ d .   r r ^ w p ^ V i  l lV m f k , L t u t 1. 
 .  Au x  qua tie'IêtV d'es   Foux,  qu ife .la if >ient  corame  on  l’a  dit  à  différen  jours,  p u   les.  
 P i acres ,lf-'>*Prdr is';, les Enfd rs de choeiir', &les.Soù-fiuiGres, onfeilbit des danfe  ||1Kh M H   
 dans  lés  J>Plhiis,;ti^ji^| :  D  61  ur  ,iîe/erar.Vqiui  éciivpjü  en  x i 8 t ,  donrie-t-il  lé-  nom  de  
 #   T"‘i  UL  desEoux.  Il y   a. encore  des  traces  de  ces  danfes  FccLCartiquei 
 *1 \  1A A 1I ^  An  (W j^/Salms, & j£ i  
 L.i^aWn^KLnf J'dcs > l e   iiomt ' d iM iÊ ^ în z i ,■  Ijas^tioute ï ï *  c tufs 
 [1•]  La Fête  de  l ’Arié . vient  en  particulier  de'ia  eour  
 .étoit  dans  !les  Eglifesri,de  repréfenter  les  
 Myftères  au  naturel.  AinC  lorigîne  q,ue  d^unef' M.  de-'  
 iV^rMrr 'àv^awE^^"àe  l’Ane  eft  faulfe  ou"',ËMi^^%l 
 on • vénéré desael'iques  d’un  Ane  îenfermées  dans  un  Ane  
 -âcdfitÈiel:  'fait  exprès ,   & -conïié-iX^la!’J'<gaxde  ‘de  fquarahtâî  
 Moines  du^C p ^ e^ a ^ |lSk, Ik<  ièsf  „o t  -, ?,©h j feï 
 ip'©ite,,'en -prèceffion deux  fois .l’an. La tradition  difmf 'quei';  
 -.c’étoit' l’Ane  'qui1  avoit  porté  N.  S. ’ dans' .foh  entrée  à  
 Jéiufalem. k Mais Je  Critique  ajoute  .que  c eft quelque vieil  
 'Ane. !^u  pays,  fur jedôs  duquelJapôpulae'eVemarqua  une  
 Wfqix‘qu’à fe^iG^h'fe^res8c  s’imagina  qiuëT;e’îët.dif1: 
 celui 
 quon  lui fit de 'magnffiqués funérailles j  que la Fere de l'Ane  
 s’établit  à Vérdne,  d'eià  elle pàjfa  en  France ^&'c.  ,,v  i'f  
 J ‘Cet^Ecrivain  fatyrique  accoutumé  à' 'faefifién  la  vérité  
 à'L"tplaifanterie, avoit  aflez  d'érudition pour favoir^que c’eft  
 '•dâns'’!à.irepréfentation  des Myftères, en ufage de tout tems  ‘  
 dans  les  Eglifes  de France,~ que5  la  Fête  ‘.de  l’Ane  avoit  
 pris  'nailTanc^^n  fait  aufli  combien  il  s’èft  égayé  fur  le  
 ^compte  dé  cefyanimafîdans  'fonfP^d^^^ïïï^fquë. '  î*’ î  
 La' fîthple  .es^fîtîgn’ . des:, cérémonies "déx 'lâ^  Fête  dp-  
 .d’Ane.f^iffit  poiir  pro^er  fon  origine.  On'^hoilSToi^^,  
 bads.'.blüglfills,-du  donrioit  un  enfant 'qÆellëc! 
 portoit  fur  fon  fein jd e c^ ^ ^ t ,  8c  étant  montée -fur  un '  
 'Ane  îichement  cap'aiaçonné./S^onduite par un  vieillaid3  
 '' TOjgS^epréfentér  la Fuite'  en  Egypte ;  o^ ^ ^ b nnunpii^ n  
 ià^^ ^mffej^njSrand ’ appageit:BBropagnée ;|u  d|ergej|j  
 Q n f fS B & ^ cèr^ avec  l’Ane  à  côté"  de  l’Autel,   8c  ofi  
 cëréDrdj^^Meire,  pendant. laqueHê’Jpnl1 cliantoit  la  fa-  
 p ^ f e ï ^ ^ a dontw^^^^^^premi^r^ &^a^ dernière  
 ftrophes. 
 ®r^e72f^  i’ûrc.\i\uj  — ■  advenu ' Âjftnus' 
 IWc/ier  6”  j/ôrci^ozwJ’  -p-  yârdniiî  'X] ^ 
 trous  laurés' dùfoïn' ajjés —  &  de l3avoine  à plante^  ■' 
 ’ Amen ‘dit'às\)âjine  jam fatur  de  gramme3  ^ $ 
 Amen ,  1 Amèridte^<i^iânèrnàte(yeterai  V • -  - 
 'Hcfc  yay  fie%  y d'y  he^  và\Jie%, 
 ;  ‘ MiiïlqjJiKè  Ane ,  car-chante^.  •  1 ■ '  ; 
 ’ idfein  â'î/z 'ÏÏàm$%> 
 Gette  Melle i  les  Rituels  portent même  que le  Célébrant,  
 qa^lipu ^ d’/ce Mijffa  ejl3  devoir  braire  trois  fois  de  toute 1  
 fa  force,  8c  le  peuple"répondie  en  choeur  fdî'\ïe'niêmë  
 tou1,  en  d’ifant  hin  harki  Voyez  l’Efpnt  des  Niationsx  '  , ' 
 A   Autun,  Eglife  remarquable par  fon attachement aùx:  
 anciens  ufages,  ^ comme  pa^^î^KFêÈes  de  Ja 
 S.  Ladre  qui'’fe  célèbrent ■ encore  aujourd’hui,  les  cérémonies. 
   de  Ia  fè^é  de  l’Ane  étoienf  différentes..’ ^n,aÉ0if;!  
 chercher  en  cérémonie  l’Ane,  couvert  -Id’un1  drap  d’or .^  
 dont  quatre  des  principaux'jC%npines  tenoient les coins :  
 C n   ];ev-AGpnfe^it  à  l’Eglifé  aux  accîamatioüs  du  C le r g é   
 On  chantoit  d’abord  à  la porte  de  l’Eglife  les quatre  vers 
 XaAr'  7ioÆe5  /«j:  loetiûce ;  me juaice  i'rijlh  
 QuL^uLs^niNy removendus  eut folemmbus  ç/Zij ^ 
 1, Smt pro'çuk invidU ± procul omnia  mafia % 
 ■’  Lata  volunt  quicumqae  colunt  Afînapia ^Fqjlït» 
 1 Erifuife  on ’honoroit  l’Ane  -d’une  chape  qu ^n^iui m6l*  
 toit  fur  le  dos ;  on  entroit  dans  l’Eglife  eu ;;êliaritant  la_-  
 "Pro'fe  Æ e ç ' M / z e  j  8c'  on‘ célêbroit  l’Office  des- Fouxj  ' 
 ’ Chaqu^É^JÎÿ'ia^oïtj' fèsv ufages  particullersi  |