M. Frifçh divife les oifeaux en douze daffes , qu’il lubdivife elles - mêmes , félon qu’elles contiennent un plus ou moins
grandnombre claffes font codm’epfopfèéceess .d Lese s pdeetuitxs p oriefmeaiuèrxe s:
la première de ceux qui ont le bec
court, gros, propre à rompre le grain ; la fécondé, de ceux qui ont le bec mince,
effilé, & qui vivent d’infeâes ; les autres
claffes, moins bien défignées encore , font
Amplement indiquées par le nom de quel- qu’efpèce commune & fort connue, comme
clajji des pigeons , des p o u le s , 8cc. L’auteur
n’eft pas plus heureux dans les fous-divifions, j qui toutes font fondées fur les habitudes ; comme marcher en fa u ta n t , ou pas à pas , &c: C’en eft affez pour ne pas defirerplus de
détails fur une méthode qui ne facilite en rien l’étude, & ne la rend pas plus certaine,-
L’ouvrage ne traite que des oifeaux de lg’eErus rpolpaec éesn gàé nléar afiln, 8dce sd e dqiuveifliqouness, éptroaunr
prouver , dit l’auteur , qu’on peut auffi appliquer fa méthode aux oifeaux des autres
continens ; il ne décrit pas, perfuadé que des planches colorées, exaétès , repréfen- tent mieux 8c plus fûrement l’objet que ne le fait le difcours : il entre dans quelques
détails fur les habitudes , &-traite
principalement du chant des oifeaux, qu’il examine en mulicien : il indique affez
fouvent la différence de plumage entre le mâle 8c la femelle, le jeune 8c l’adulte. Cette partie, plus complette qu’elle ne fe trouve dans la plupart dés livres, d’ornithologie,
eft une des plus inféreffantes de l’ouvrage.
Les figures font exaftes , d’un ton vrai
& d’accord avec les couleurs naturelle? aux oifeaux. Il n’y a rien à redire, linon
que’ les portraits font quelquefois plus
grands que ne le font les oifeaux qu’ils repréfentent.
§■ V I .
Des auteurs.qui fe font occupés de Vanatomie
des oifeaux.
Il n’exifte pas de traité complet fur
l’anatomie des oifeaux, dans lequel on ait
eu pour but de décrire Fofganifation de
ces animaux en général. Mais beaucoup
rde’anutteesu pras rotinest pdaers loé ifdeea ul’xa n, adt’oamutiree sd oen dti fffaéit
la defcription anatomique de certains oifeaux en particulier. On pourroit tirer
de ces différens traités un extrait qui pré- fenteroit un tableau affez complet. Je me
bornerai à faire connoître les auteurs les plus intéreffans à confulter , pour ne pas.
excRédioelra lne,s Hbaorrvnée s, Wquiil lmis,e fleo ncté lpèrberfec rHitaels,
ler , 8tc. fe font occupés des oifeaux : ils
en ont décrit certaines parties , dont ils'ont comparé l’organifation à celle des mêmes
parties confxdérées , ou dans l’homme , ou dans différens animaux. Mais Blafius', Valent
tin 8c Perrault,font les auteurs qu’il importe le plus de connoître , parce qu’ils fe font plus particulièrement livrés à l’anatomie des oifeaux , 8c qu’ils ont eux - mêmes ,
fnuorît-rteo ulets aVuateleunrst inq,u ie uo nfto tirna itdéé fleasi rme êcmones
fujets qu’eux.
Blafius, médecin hollandois , publia à Amftérdam un volume in - 40. écrit en latin, dans lequel il donne, depuis la page
13 i , jufqu’à la page 158 , la dèfcription anatomique de vingt 8c quelques efpèces
d’oifeaux. Ceux à l’égard defquels il entre dans de plus longs détails font, le canard, l’oie , trois efpèces d’aigles , te pigeon, le cygne, la poule. L’auteur s’attache plus
particulièrement à ce dernier oifeau, 8c fur- tout à décrire les parties qui fervent en lui à
la génération. Il traite avec le même foin de la formation de l’oeuf 8c de fon accroif-
fement, depuis le moment où il commencé
àq ufe’à g ocenlfulei r,o ùte nlaa ntp oenucleo rlee àd lé’povoafeir ee n, tjiuèfrement
formé ; il s’attache de même à tout ce qui concerne la fécondation de l’oeuf
8c la formation dupoulîin ; il finit par examiner
les changemens qui arrivent à l’oeuf
ou plutôt au pouflîn , depuis le premier jour de l’incubation jufqu’à celui où le poulet en fort. Blafius rapporte 8c difcute ^
à l’égard de ces derniers objets, les fen-i
timens des auteurs qui Pont précédé.
Valentin, dans un volume in-folio , écrit ,en latin, imprimé à Francfort furie Mein,
publié en 1720,8c intitulé : Theatrum £00r
ph icum , fait la defcription anatomique de
fe.ize oifeaux. Ce font en partie les mêmes .que ceux dont la defcription fe trouve
dans les mémoires de ^académie des fciences de Paris ; l’autruche , le cafoar, l’outarde, 8cc. ; les autres oifeaux font décrits , ou
d’après les mémoires de l’académie des fcéurreineus x audtee ular sn. aVtuarlee n, toinu fleosu réncirti tsp edue dpiafr
lui - même , mais il expofe bien le fujet
dont il traite , 8c fon ouvrage eft fur-tout
intéreffant. en ce qu’il indique les auteurs qui ont traité-de l’anatomie des oifeaux!,
8c les parties de leurs ouvrages dans lef-
queÇllle. sP ielrsr aenu lto, ndt ep al’ralcéa.démie royale des fciences de Paris, préfente, dans le premier volume de les oeuvres , imprimées en deux tomes in - 40 , à Leyde en 1721 , à la
page 325 8c fu-ivantes , un tableau de l’a-
nàtomie des oifeaux en général. Ce tableau tfue letr ouve dans la partie du volume intimécanique
des animaux. : il eft inftruûif en ce qu’il contient , mais il n’eft pas complet. L’auteur s’eft attaché principalement
à décrire les organes de la voix, ceux qui fervent à la digeftion ; il a aufli
décrit avec foin le cerveau, le coeur, les poumons 8c le mécanifme de la refpiration
dans les oifeaux, ainfi que celui du vol ;
8c il a traité de l’organe de la vue,. Ces roabujeltt sa ifto pnatr àlé- pde’uun-pe rmèsa lneisè rfee uglésn édroanlet Pdaenrs
fesM oeauisv rlee sm iêmmper aimutéeeusr à, Ldaenysd lee,s mémoires de l’académie royale des fciences de Paris, a
publié l’anatomie de plufieurs oifeaux. On
trouve ,tom. III des mémoires., depuis 1666
jufqu’en 1699, réimprimés à Paris en 1737, part. , l’anatomie du cormoran, celle
du hoccogj décrit par M, Perrault, fous le
nom de çoq-iîtdien, La partie fécondé du même tome , Contient
l’anatomie de la demoifelle de Numidie ,
de la peintade , de l'a ig le , de l'outarde, de
(autruche , du cafoar. , La troifième partie , celle de la palette
ou fp a tit le , du bécharu ou flamant , de la
poule - fu lta n e , de Üibis, de la cigogne, du
pélican , de V oifeau-royal, ou grue des ifles
balèares , &C d’un vautour défigné par le nom
de grifon. Les auteurs dont je viens de parler, & la plupart de ceux qui ont traité de l’anatomie
des oifeaux , n’ont guères confidéré que les vifeères 8c les organes des fens ;
fort-peu fe font occupés du fquélete, des vaiffeaux, des mufcles ; objets cependant néceffaires pour donner une idée complette
du méchanifme dés oifeaux, ôc particuliè-3
rement de celui du vol.
§. V I I.
Dictionnaires dont les oifeaux fo n t une partie.
Il y a trois Dictionnaires dans lefquels
les oifeaux occupent une place plus ou
moLines pérteemndieure,. intitulé : Dictionnaire rai-
fo n n é & univerfel des a n im a u x , par D. B ,
publié en 1759 , contient quatre volumes
in -4°. L’auteur annonce dans la préface, tqiuone nleasir ea nfuimivaaunxt lfeosn dti frfaénrgeénst eds amnés tfhoond eDs idce
MM. Linné, Klein 8c Briffon ; cependant, il
eft plus exact à indiquer le genre des oifeaux d’après M. Linné, que, d’après les deux
autres auteurs , 8c fouvent il laiffe ignorer fentiment de M. Briffon. Il cite d’ailleurs, à l’égard de chaque oifeau, la plupart des
nauémteuenrst ,q du’ia penrè so nVt iplahrulég. bIyl d, é8ccr iilt ccoommpmoufe.
la partie hiftorique des faits recueillis dans
différens ouvrages ; trop d’érudition lui
nuit quelquefois, 8c le grand nombre des traits raffemblés de côtés 8c d’autres rend
les articles longs 8c vagues. Souvent,après les avoir lus , on fçait moins ce que font les oifeaux dont ils contiennent l’hiftoire
que quels font les auteurs qui en ont parlé.
Outre ceux d’ornitologie, M. D. B. cite
aufli les voyageurs, 8c il indique les oifeaux d’après les noms qu’ils leur ont donnés ; mcraitis ocuo mdm’une ei lms aonnitè rper eifnqcuoer rteofutejo uorus ,t rdoép
abrégée , qu’ils n’ont pas toujours éter