spicis terminalibus elongatis bifurcatis; floribus parvulis; calycis
campanulati laciniis brevibus ovali-acutis ; corollæ hypocrateri-
morphæ tubo gracili elongato, versus partem superiorem inflato,
liirto, laciniis limbi subulatis acutissimis; fructu ovoideo, depresso,
apice paulisper attenuato, glabro, bipartibili, calyce cincto.
Crescit in agris prope Sabra mense Martio florens (Schimper) et in
regione Choho (Quartin Dillon).
Observation. — Le port de cette espèce est extrêmement variable. Tantôt ses
feuilles sont subulées, étroites et linéaires, tantôt elles sont lancéolées et assez
larges. Mais un caractère qui ne varie pas et qui distingue de suite celte espèce,
c’est un calice très-large, une corolle à tube grêle, trois ou quatre fois plus
long que le calice, renflé dans sa partie supérieure où il porte des poils, et les
divisions de son limbe qui sont longues , étroites et subulées.
HELIOTROPIUM SUPINÜM. £ ., Sp., 187; DC., Prodr., IX , p. 633 ; Hochst.,
in pl. Schimp. Abyss., sect. iii, n° 1782.
H. annuum ; caule a basi ramosissimo, ramis procumbentibus
cinereo-tomentosis, foliis petiolatisobovatibus obtusissimis lateraliter
undulato-plicatis, margine subundulatis, parvulis, præsertim subtus
incano-tomentosis ; spicis sæpius solitariis ramulos termin antibus ;
calycis alte 5-fidi laciniis lanceolatis acùtis setoso-hispidis, corollæ
tubo hirto calycem æquante ; fructu 1-pyreno, bine piano, illinc
convexo acuto, calyce aucto et inflato obtecto.
Crescit in locis arenosis provinciæ Chiré (Quartin Dillon) et in
locis humidisdistrictus Urahut, mense Januario (Schimper).
Observation. — Espèce très-répandue sur les côtes du bassin méditerranéen.
HELIOTROPIUM COROMANDELIANUM. Lehm., Asp., 46; DC., Prodr.,
IX, p. 541.
HELIOTROPIUM o v a l i f o l i u m . Forsk., Descrip., 47; Hochst., in pl. Schimp:
Abyss., sect. n , n° 777 ; sect. iii, nis 1580 et 1699.
H. caule a basi ramoso, basi suffrutescente albido-tomentoso ;
foliis breviter petiolatis obovali-oblongis, obtusis apice mucronulatis
integris, utrinque cinereo-tomentosis ; spicis geminis aut ternatis
gracilibus', calyce setoso, corolla calyce duplo triplove longiore,
hirsuta, limbo plicato; fructu 4-pyreno apiculato, hirto.
Crescit prope Adoua et in convalle fluvii Mareb, mense Octobre
florens (Quartin Dillon) et in convalle fluvii Tacazzé(Schimper).
Observation.— Le professeur Lehmann a réuni l’Heliotropium ovalifolium de
Forskal et plusieurs autres espèces à VHeliotropium coromandelianum de Retz.
Cette espèce se trouve à la fois dans l’Inde, en Afrique et même à la Nouvelle-
Hollande.
HELIOTROPIUM CINERASCENS. Steudel, in pl. Schimp. Abyss., sect. n ,
n" 1161 ; DC., Prodr., IX, u° 534.
11. cinereo et appresse tomentosum, caule ramoso, bipedali, basi
suffrutescente; foliis breviter petiolatis, ovali-oblongis apice obtusis
aut subacutis, basi sæpius attenuatis, margine integris subtus palli-
dioribus ; spicis terminalibus scorpioideis, confertifloris, nudis geminis
aut quaternis; sepalis oblongis, apice attenuatis obtusis sericeis,
tubo corollæ sepalis duplo longiore subsericeo, lobis, limbi profundis
glabris obtusis; pyrenis 4, tuberculato-scabris, glabris.
Nomen abyssinicum : Amangenel.
Crescit prope rivum Mariam-Chavisto mense Novembre florens
(Quartin Dillon).
Observation. — Grande et belle espèce d’un,aspect cendré; ses sépales sont
assez longs et s’accroissent encore après la floraison, ses nucules ont la surface
inégafe et tuberculeuse.
HELIOTROPIUM BICOLOR. Hochst. et Steud.f; p k Nub., n° 208; DC.,
Prodr., IX, p. 546.
H. caule a basi ramosissimo, suffrutescente, ramis gracilibus,
cinereo-tomentosis ; foliis solitariis angustis linearibus acutis, margine
subrevolutis, utrinque cinereo-pilosis ; floribus parvulis axilla-
ribus, fere sessilibus racemum elongatum, distantiflorum effor-
mantibus ; sepalis oblongis acutis pilosis ; corolla calyce vix duplo
longiore, sericea, limbo plicato-; fructu 4-pyreno globoso depresso,
hirto.
Crescit in provinciæ Ouodgerate montosis, mense Octobre florens
et fructiferum ( Ant. Petit).
Observation. — Cette espèce croît aussi dans l’Arabie. Elle est remarquable
par ses tiges très-rameuses, très-grêles, ses feuilles linéaires et surtout ses
fleurs écartées, solitaires à l’aisselle des feuilles supérieures et n’offrant pas L’inflorescence
commune aux autres espèces de ce genre. Elle est voisine de YH.
Cordofanum Hochst. qui est moins velue, a ses feuilles plus larges et ses fleurs
formant un épi nu mais non scorpioide.