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acutis (non setosis) filamentis glabris; stigmatibus longissimis Ii-
nearibus.
Crescit in pratis montosis prope Maygouagoua, mense Septembre
florens (Ant. Petit).
Observation. Par ses fleurs assez petites, celte espèce se rapproche des deux
précédentes; mais sa tige porte au moins deux fleurs, et le plus souvent trois et
quatre; les anthères profondément bifides à la base sont simplement aiguës au
sommet. Les trois stigmates sont très-longs ét linéaires.
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IXIA QUARTINI AN A. Nob.
I. rhizomate ovoideo-tuberoso vestito ; caule erecto, sesquipedali
tereti, glabro; foliis radicalibus medium oaulem attingentibus li-
neari-lanceolatis acutissimis ; caulinis ; ensiformibus brevioribus ;
bractea spathæformi compressa carinata, lanceolata acuta, plicata,
tertiam tantum tubi calycini partem æquante ; floribus magnis albi—
dis macula violacea ad basin laciniarum calycis notatis : tubo caly-
cino gracili, tereti, 5-6 uncias longo ; limbi subcampanulati 6-par-
titi laciniis ovali-ellipticis acutis ; staminibus brevioribus, antheris
basi bifida affixis, apice longissime acuminatis et quasi in setulam
desinentibus ; stigmatibus arcuatis, oblongis obtusis plicatis.
Crescit in pratis circa Adoua, mense Augusto et in planifie
Beless, provinciæ Chiré, mense Februario florens ( Quartin
Dillon).
Observation. — C’est une des plus belles espèces de ce genre qui en contient
un si grand nombre de remarquables. Le tube du calice n’a pas moins de cinq à
six pouces de longueur; son limbe campanulé finit par s’étaler; il est d’un beau
blanc avec une tache rouge ponceau vers le milieu de chaque sépale qui èst
ovale, elliptiaue et aigu.
CIY. AMARYLLIDACEÆ.
AMARYLLIS. L., Gen., n° 406 ; Endlich., Gen., n° 1273.
AMARYLLIS VITTATA. Ait., hort. Kew., ed. 2. II, 225; Willd., Sp., II,
55; L’Hérit., Sert., 13, t. XV; Redouté, LU., t. X; Roem. et Schult.,
Syst., VII, 825.
À. foliis lanceolatis acutis, unam unciam latis, glaucis, margine
hyalino-erosis, scapo brevioribus; scapo tereti pedali et ultra, glauco
apice 5-8-floro ; floribus sessilibus maximis albis, 6-7 uncias longis ;
sepalis linea longitudinali purpurea in medio vittatis ; calyce longe
infundibuliformi, tubo longo tereti viridi, apice incurvo et sensim
ampliato, limbo horizontali subcampanulato, quasi Tingenti ; laciniis
ellipticis acuminatis; staminibus declinatis, filamentis apice
incurvis; antheris luteis : spatha diphylla tubo subbreviori, bracteis
basi lata lanceolatis acutis.
Crescit in locis aridis, convallis fluvii Tacazsé prope Tchéla-
tchékanné ineunte Junio floreus (Quartin Dillon).
Observation. — C’est bien là l'Amaryllis vittata d’Aìton. Nous avons sous les
yeux non-seulementdes échantillons desséchés de celte plante, mais un dessin
en couleur exécuté sur les lieux mêmes par mon ami Quartin Dillon, et nous y
trouvons tous les caractères de l’Amaryllis vittata. Ainsi voilà confirmée l’habitation
africaine de cette plante qui avait paru douteuse à quelques botanistes.
CRINÜM. L., Gen., n° 405 (excl. sp.); Endlich., Gen., n° 1276.
CRINUM ABYSSINIÇÜM. Höchst., in pl. Schimp. Abyss., sect. h, n° 1374.
C. bulbo ovoidéo,’ fcrassitie pugni ; foliis loratis obtusiusculis glaucis,
margine subundulatis et tenuioribus : floribus sertulatis 6-8
sessilibus albis ; tubò calycinó gracili 2-unciali ; limbo paulo longiore