CXVII. ARACEÆ.
ARISÆMA. Martius, in Flora, 1831, p. 459; Schott, Meletem., 16;
Endlich., Gre»,, n° 1674; Kunth, Enum. pl., Ili, 15.
ARISÆMA ENNEAPHYLLUM. Hochst., in pi. Schimp. Abyss., sect. n,
n» <1125.
A. radice tuberosa, farinosa ; foliis longe petiolatis, vaginantibus,
pedato-enneaphyllis, foliolis elliptico-lanceolatis apice longe acumi-
natis, basi sensim angustatis integris glabris ; spatha terminali basi
convoluta, ovoideo-tubulosa, superne auriculiformi acutissima,
alba; spadice incluso, unisexuali (masculum vidi) apice brevi nudo ;
antheris crebris sessilibus apice biporosis.
Crescit in provincia Semiène, mense Junio florens ( Quartin Dii—
lon et Schimper).
Nomen vulgatum : Ambarhouita.
Observation. — La racine de cette plante est connue sous le nom vulgaire
d’Ambatcha. Cette racine est blanche et charnue. On la dépouille de son écorce
et on la fait sécher. Dans cet état on la concasse et on la réduit en une farine
que, dans les temps de disette, on mêle avec celle de froment pour en faire du
pain.
ARUM. L., Cren., n° 1028 (excl. sp.); Schott, Meletem., 17; Endlich.,
Gen., n° 1676; Kunth, Enum. plant., Ili, 23.
ARUM ABYSSINICÜM. Nob.
A. radice tuberoso-carnosa, depresso-globosa; foliis.... spatha
radicali pedunculata, basi convoluta, parte superiore ampliata,
erecta, margine superiore obtusa et subrevoluta, atro-sanguinea,
facie interna, externaque glabra; spadice apice oblongo clavato
nudo ; carpellis numerosis partem spadicis inferiorem obtegentibus ;
fioribus abortivis nullis ; staminibus (floribus masculis) numerosis-
simis sessilibus, apice biporosis.
Crescit inter petras in convalle fluvii Tacazzé prope Tchélatché-
kanné (Quartin Dillon).
Observation. -~ Je n’ai pas vu les feuilles de cette espèce. Mais, par ses fleurs,
elle appartient certainement au genre Arum. La forme de sa spathe, l’absence
complète de fleurs rudimentaires au-dessus et au-dessous des fleurs mâles la
distinguent de toutes les autres espèces de ce genre.
Sa racine est aussi désignée sous le nom A’Ambatcha. Les Abyssins la mangent
crue après l’avoir dépouillée de son écorce;