DENDROBIUM. Swartz, Nov. act. Upsal., VI, 8 2 , t. V, f. 5 ; Lindi.,
Gen. and sp., 74.
DENDROBIUM? BRACHYCARPUM. Nob.
d e n d r o b iu m ? Hochst., in pl. Schimp. Abyss., sect. n , n ° 1314.
D.? caudice repente ; foliis approximatis altérais distichis obovali-
oblongis apice latioribus, profunde bilobislobis obtusissimis, in-
æqualibus, coriaceis longitudinaliter venosis, basi sensim angusta-
tis ; scapo laterali nudo palmari, simplici ; floribus 4-5-racemosis,
bracteis amplexicaulibus breyibus obtusissimis subcyathiformibus ;
fructibus teretibus , subobtuse trigonis 2 |- 3 uncias longis, calcare
sæpius persistente gracili 2-3 uncias longo cum sepalis marcescen-
tibus coronato.
Crescit in vallibus sylvaticis provinciæ subalpinæ Wogera (Ouod-
gerate?) mense Martio fructiferum (Schimper).
Observation. — C’est seulement d’après un échantillon en fruit des collections
de Sehimper que j’ai tracé les caractères précédents. Si cette plante appartient
au genre Dendrobium, ce que l’on ne pourra reconnaître positivement que
quand on en connaîtra la fleur, il sera bien facile de la distinguer non-seulement
à cause de la figure si singulière de ses feuilles, mais encore par son éperon très-
grêle, long souvent de deux à trois pouces.
DENDROBIUM? SCHIMPERIANUM. Nob.
d e n d r o b iu m ? Hochst., in pl. Schimp. Abyss., sect. h - n° 1318..
D.? caule longissimo repente, foliis altérais et fibris radicalibus
intermixtis vestito ; foliis vaginantibus elliptico-lanceolatis apice
inæqualiter bilobis, lobis inæqualibus obtusis ; racemo laterali subquadrifloro
foliis breviore fructibus ovoideis tricostatis, basi
attenuati# glab ris.
Crescit in arboribus parasiticum, locis sylvaticis opacis montis
Taber, prope Gerar, mense Aprili fructiferum (Schimper).
Observation. — Cette espèce est également dépourvue de fleurs, par conséquent
il est impossible d’en préciser le genre. Je n’ai donnée un nom spécifique
qu’afin de pouvoir la distinguer et appeler sur elle l’attention des voyageurs qui
parcourraient de nouveau l’Abyssinie.
Tribus II. VANDEÆ.
EULOPHIA. R. Rrown, in Bot. reg., t. DCLXII; Lindi., Gen. and
sp., 180.
EULOPHIA SCHIMPERIANA. Nob.
e p id e n d r u m scHiMPERi. Hochst., in pl. Schimp. Abyss., sect. ni, n° 1592.
E. pseudobulbisovoideo-oblongis, transversim cicatricibus annu-
latis apice monophyllis, folio longissimo pedali, crasso carnoso pli-
cato, dorso carinato, unam unciam lato, margine eroso-dentato ;
scapo radicali 3-4-pedali et ultra, basi simplici, paniculato-ramoso ;
ramis elongatis vìrgatis distantifloris ; floribus pedunculatis basi
bracteatis; bractea ovali-lanceolata acutissima, pedicello cum ovario
dimidio breviore ; sepalis lanceolatis acutissimis cum petalis paulo
latioribus adscendentibus secundis ; labello concavo semicanalicu-
latooblongo, basi brevissime calcarato (calcare obtuso) cum basi
gynosteìnii producta continuo, in parte centrali secundum longitu-
dinem tricristato, lateraliter venoso, apice lobulo ovali multo angustio
« terminato ; gynostemio elongato apice subclavato ; operculo
postice bicornuto, polliniis 2 transverse ovoideis caudicula brevi et
retinaculo transversali, utrinque acuto, suffultis.
Crescit in Àbyssinia, sine locali indicatione (Quartin Dillon et
Schimper).
Observation. — La piante qui porte, dans les collections de Schimper, le nom
à’Epidendrum Schimp eri, n’appartient ni au genre Epidendrum, ni même à la
tribu des Ëpidendrées. Par ses deux masses polliniques portées sur une caudicule
très-courte terminée par un retinacle transversal, elle fait certainement partie
de la tribu des Yandées. C’est au genre Eulophia de R. Brown que cette plante
et la suivante me paraissent appartenir. Ce genre, en effet, se compose non-
seulement d’espèces indiennes, mais de plantes de l’Afrique tropicale et des
îles australes d’Afrique.
Les échantillons recueillis par le docteur Quartin Dillon manquent, comme
ceux de Schimper, d’une indication précise de localité. Ils sont pourvus de leurs
feuilles très-longues, épaisses, coriaces, carénées, au sommet, d’un pseudobulbe
dont je n’ai pu décrire la forme d’une manière précise, parce qu’ils avaient été
coupés et mutilés afin d’en faciliter la dessiccation.