trifìdis, lobis acutis, terminali majori inciso-dentato, præsertim
subtus setoso-pilosis ; floribus mediæ magnitudinis axillaribus solita-
riis brevissime pedunculatis; calycis laciniis basi ovalibus longissime
acuminatis, setosis ciliatisque, mediam corollam superantibus ; corolla
tubulosa superne patente glabra; capsula globosa pisiformiglabra,
obtusa, calyce longiore vestita; seminibus appresse tomentellis.
Crescit in locis montosis prqvinciæ Chiré, mense Augusto flores et |
capsulas ferens (Quartin Dillon) et prope Gapdiam mense Septembre
(Schimper).
Observation. — C’est à tort, selon nous, que M. Choisy a réuni le Convolvulus
commatophyllus de Steudel à V Ipomæa Kotschyana de M. Hochstelter {Flor.
æthiopica, n° 51). Nous avons sous les yeux un échantillon authentique de cette
dernière espèce, recueilli par M. Th. Kotschy dans les sables du Cordofan et nous
pouvons certifier que ces deux espèces sont complètement différentes. La plante
d’Abyssinie a des feuilles simplement trilobées et cunéiformes, c’est-à-dire terminées
en pointe à leur base; celle du Cordofan a ses feuilles échancrées en
coeur et bipinnatifides, et à lobes très-nombreux obtus, étroits et spatulés;
les fleurs dans la première sont plus petites, le calice est simplement à cinq
lobes aigus, ne dépassant pas la hauteur de la capsule qui est encore plus
petite.
IPOMÆA COSCINOSPERMA. Hochst., Unio. itin ., nis 17 et 376 ; Choisy,
in DC. Prodr., IX, p. 354.
convolvulus c hæ t e io s . Steud., in Schimp. pl. Abyss., sect. il , n° 4245.
Var. |3 ; hirsuta.
I. caule a basi ramoso, sesquipedali, ramis virgatis, teretibus
hirsutis ; foliis petiolatis elliptico-lanceolatis acutis, utrinque piloso-
hirsutis margine integris ; floribus parvulis sæpius in axilla foliorum
geminis, brevissime pedicellatis; sepalis basi ovalibus, apice longe
acuminatis piloso-hispidis, corollam subæquantibus, capsulis calyce
obtectis, globoso-acuminatis, nisi apice glabris, 2-locularibus, 4-val-
vibus; seminibus ovoideis, tenuissime reticulato-alveolatis.
Crescit prope Selassaquilla versus fluvium Tacazzé, mense Septembre
florens (Schimper).
Observation.— En comparant la plante d’Abyssinie avec celle que M. Hoch-
stetter a nommée Ipomæa coscinosperma et qui provient des collections faites
en Nubie par M. Kotschy, il m’a été facile de reconnaître qu’elles étaient identiques.
Seulement les échantillons d’Abyssinie sont très-velus dans toutes leurs
parties, tandis que ceux de la Nubie le sont beaucoup moins ; mais du reste tous
les autres caractères, et surtout ceux de la graine, se présentent également
dans ces deux espèces. Nous avons donc fait une simple variété de la plante
CONVOLVULACEÆ. 67
■tyssinienne. Nous ferons ici une remarque, c’est que la plante qui dans les
Rllections de Nubie porte le n° 376, diffère de celle inscrite sous le même nom
B Ppomæa coscinosperma Hochst. au n° 17 de la même collection. Dans la pre- ière, en effet, les graines sont lomenteuses et ne présentent pas cet élégant
seau, qui constitue un des caractères les plus saillants de Ylpom. coscino-
erma.
IPOMÆA AURICOMA. Nob.
I. annua; caule a basi ramosissimo, ramis virgatis adscendentibus,
fcacilibus, appresse tomentosis, pilis longis intermixtis, pedalibus
■t ultra; foliis breviter petiolatis oblongis acutis, basi emarginato-
mbcordatis colore pallidis, præsertim subtus setoso-pilosis ; floribus
" pitatis, capitulis densis paucifloris, pedunculo communi foliis
ngiori suffultis ; foliis floralibus sæpius binis ovali-ellipticis acu-
Js, et bracteis lanceolatis intermixtis involucratis; calycis alte 5-par-
^ ti laciniis lanceolatis acutis, externe pilis longissimis aureis niten-
jbus sericeis ; capsula angusta oblonga apice acuta, calyce vestita
labra; seminibus ovoideis dense et tenuiter tuberculatis.
| Crescit in locis sabulosis provinciæ Choho, inter mare Rubrum et
jbyssiniam proprie dictam (Quartin Dillon).
loèsemtóon. — J’ai distingué cette espèce comme nouvelle, bien qu’elle ail
* s rapports intimes avec Ylpomæa capitata Choisy, ou Convolvulus capitatus
dfe Desrousseaux, espèce à laquelle M. Choisy rapporte le Convolvulus pychnan-
» iis de Hochstetter, trouvé dans le Cordofan par M. Kotschy. Notre espèce en
■ffère par ses tiges beaucoup plus longues et diffuses, par ses feuilles étroites
et lancéolées, par la couleur jaune doré et non brune des poils soyeux qui re-
■uvrent ses calices et ses bractées; parsa capsule allongée incluse, et non
globuleuse et saillante. Les graines sont de même forme, de même grosseur et
l’une et dans l’autre espèce.
§ II. Caulibus volubilibm : strophipomæa.
OMÆA TUBEROSA. L., Sp., 227; Choisy, in DC. Prodr., IX , p. 362.
D n v o lv u lu s k e n t r o c a u l o s . Steud., in pl. Schimp. Abyss., sect. n , p . 8 0 0 .
I. caule tereti ramoso, volubili, tuberculis minimis conspersis
ppero, cæterum glabro; foliis petiolatis, palmato-5-7-lobis, lobis
nceolatis acutis, sinu obtusoseparatis glabris; pedunculis axillari-
ps solitariis folio sæpius longioribus, rectis glabris, apice trifurcato-
mosis, 3-5-7-floris; floribus maximis pedicellatis; calycis fere