ligula membranacea; vaginis dense pilosis: spicis gracilibus’lon-
gissimis numerosissimis altérais seu suboppositis confertis ; sessili-
bus ad imam basin pilosis; rachi triquetro-alata, in angulis denti-
culato-scabra; lepicenæ valvula exteriore minima vix conspicua;
interiore lanceolata acuta cibata; floris neutrius palea elliptico—
lanceolata 5-nervia margine dense et breviter cibata; flore herma-
phrodito glabro læviusculo.
Crescit in demissis versus fluvium Tacazzé prope Tchélatchéranne,
mense Septembre ( Schimper).
Observation. — Le grand nombre d’épis grêles que cette espèce porte au sommet
de son chaume, les poils réunis en assez grand nombre à leur base, la largeur
de ses feuilles la distinguent aisément de la précédente.
PANICUM MINUTIFLORUM. Hochst., in pl. Schimp. Abyss., sect, u,
n° 799.
P. annuum, culmo erecto a basi ramoso nodis pilosis; foliis lon-
gissimis angustis linearibus margine scaberrimis ; ligula membranacea
brevi ; vaginis ore scabris ; panicula elongata, ramosissima,
ramis elongatis semiverticillatis, verticillis superpositis ramis ra-
mulosis; ramulis brevissimis 2-floris rachi triquetra scabra; spiculis
parvulis, pedicello triquetro scabro apice pilis quibusdam invo-
lucrum ,setosum unilaterale mentientibus instructo ; lepicenæ valvula
exteriore vix conspicua; flore hermaphrodito leviter striato.
Crescit in locis montosis provinciæ Chiré, mense Julio (Quartin
Dillon) et- in rivo semiexsiccato prope Tchélatchéranne, mense
Octobre ( Schimper).
Observation. — Voici encore une de ces nombreuses espèces qui prouvent
combien les divisions génériques opérées par les auteurs modernes dans l’ancien
grand genre Panicum de Linné sont peu fixes. En effet, par son port, par
ses épis grêles réunis au sommet de la lige, cette plante ne saurait être éloignée
du groupe des Digitaria. Et cependant ses épis ne sont pas simples, chacun
d’eux est une grappe à ramifications nombreuses et très-courtes portant chacune
de deux à cinq épillets. Ceux-ci offrent au sommet du pédicelle qui les
supporte, un bouquet de poils formant un involucre séliforme comme dans les
Setaria.
PANICUM MÜTICUM. Forsk., Ægypt., 20 ; Schult., Mant., 11,225; Kunth.,
Enum., I, 93; Hochst., in pl. Schimp. Abyss., sect, i , n° 95.
P. culmo erecto a basi ramoso, pedali et ultra ; foliis linearilanceolatis
acutis, glabris, margine tenuiter scabris; ligula membranacea
longiuscula, inæquabter denticulata, vaginis glabris, læ-
vibus ; spicis altérais gracilibus angustis altérais, approximatis,
rachi triquetra, scabra; spiculis altérais secundis, solitariis aut
geminis breviter pedicellatis, pallide violaceis ; lepicenæ valvula
exteriore ovali acuta, glabra, brevissima, interiore elliptica subacuta,
7-nervia; flore exteriçre neutro 1-paleaceo ; floris herma-
phroditi palea exteriore elliptica, acuta, glabra, nitente.
Crescit in pratis circa Memsah, mense Septembre et in montosis
provinciæ Ouodgerate ( Quartin Dillon et Ant. Petit).
Observation. — Je ne connais le Panicum muticum de Forskal que par les
descriptions abrégées qu’en ont données les auteurs cités précédemment. La
plante d’Abyssinie s’accorde très-bien avec ces caractères.
** Flore masculo aut neutro bipaleaceo.
PANICUM BRIZANTHUM. Hochst., in pl. Schimp. Abyss., sect. i , n° 89.
P. perenne, rhizomate horizontali; culmis cæspitosis 2-3pedali-
bus erectis ; foliis lanceolatis erectis, margine denticulato-scabris,
junioribus sparse pilosis; ligula brevissima membranacea, dissecta;
vaginis pilosis; ciliatisque; spicis sæpius 2, rarius 3, elongatis sessi-
libus 1-3-uncialibus, secundifloris ; rachi compressa, scabra et pilis
mollibus basi tuberculatis obsita, basi densius pilosa ; spiculis brevissime
pedicellatis ovoideis : lepicenæ valvula exteriore involvente
late ovali, obtusa, nervosa, cibata, subpilosa, brevi; interiore
elliptica, obtusa, triplo longiore ; flore exteriore masculo bipaleaceo.
Crescit in locis montosis provinciæ Chiré, mense Julio (Quartin
Dillon ) et in declivibus meridionalibus partis mediæ et superioris
montis Selleuda prope Adoua mense Octobre (Schimper).
Observation. — Cette grande et belle espèce a tout à fait le port d’un Paspa-
lum. Elle a de l’analogie avec le Panicum paspaloïdes de Persoon, qui croit dans
l’Amérique méridionale et dans l’Inde. Mais ses épis sont plus longs et plus
grêles, les écailles et les paillettes de ses fleurs ont une forme différente, et ses
gaines sont ciliées et poilues.
PANICUM PUBINODE. Hochst., in pl. Schimp. Abyss., sect. m , n° 1855.
P. culmo erecto pedali aut sesquipedali nodis piloso-tomentosis ;
foliis lanceolatis acutis, rigidhiscülis, brevibus, piloso-tuberculatis,