ACALYPHA CRENATA. Hochst., in pl. Schimp. Abyss-, sect. n , n» 1200.
A. annua ; caule erecto, simpliciusculo, vix pedali, tereti, hirsuto,
foliis longe petiolatis, ovalibus, acutis, basi obtusis, crenato-den-
tatis, ciiiatis, punctatis, subtus in nervo medio hirsutis; spicis
axillaribus, androgynis, in parte superiore masculis, in parte inferiore
foemineis; involucro convoluto, apice truncato dentato.
Crescit in agris prope Guendepta (Schimper) mense Septembre
florens.
Observation. — Très-voisine de Y Acalypha fimbriata, cette espèce en diffère
par ses feuilles simplement aiguës et non acuminées, par l’involucre de ses
fleurs femelles denté et non découpé en lanières étroites et inégales.
ACALYPHA ELEGANTULA. Hochst., in pl. Schimp. Abyss., sect. n i ,
n° 1708.
A. annua, parvula, debilis ; caule erecto simplici, spithameo, pu-
benti ; foliis alternis longe petiolatis, ovali-oblongis acuminatis basi
obtusis, tenui-membranaceis hirtellis, ciiiatis, crenato-dentatis;
spicis androgynis axillaribus, solitariis brevissimis ; floribus foemineis
inferioribus 1-2 subsessilibus, involucri laciniis lanceolatis cilia-
tis; capsula tricocca hirta; floribus masculis paucis minimis brevissime
pedicellatis, axi spicæ apice cyatho membranaceo hirto,
margine fimbriato, operculato terminata.
Crescit in rupibus herbidis vallis Mezano prope Tchélatchékanné,
mense Augusto (Schimper).
Observation. —Au premier abord, cette petite espèce ressemble beaucoup h
Y Acalypha fimbriata, dont elle paraît être une forme étiolée et non complètement
développée. Mais elle en est cependant fort distincte, non-seulement par
l’exiguïté de sa taille, par ses fleurs femelles offrant un calice à quatre ou cinq
divisions lancéolées, étroites, ciliées; par ses épis très-courts et surtout par l’appendice
en forme de coupe recouverte et fermée par un opercule qui termine
son épi.
ACALYPHA PSILOSTACHYA. Hochst., in pl. Schimp. Abyss., sect. ii,
n» 560.
. a c a l y ph a f i l i f o r m i s ? Poiret, Dict. Suppl. I .
A. caule basi suffrutescente, erecto, ramoso, ramis pilosis; foliis
alternis longe petiolatis, ovalibus, apice longe acuminato-caudatis,
basi subcordatis margine argute serratis, hirtellis, stipulis lanceolato-
linearibus ciiiatis ; spicis axillaribus, solitariis aut geminis graci-
libus elongatis, androgynis, floribus masculis numerosissimis minimis
glomerulatis ; floribus foemineis 1-2, imam spicæ partem
sessilibus occupantibus : calyce 3-4-fido hirto, ciliato, stigmatibus
tribus ramosis. \ . .
Crescit in locis humidis inter Entchetkab et Choato., in provmcia
Semiène, mense Augusto florens (Schimper).
Observation. - Cette espèce est-elle différente de celle que Poiret a nommée
Acalypha filiformis? La description de Poiret est tellement incomplète, qu i
me reste quelques doutes sur l’identité de la plante abyssinienne avec celle de
l’Ile de France et de l’Inde. Sprengel dit, en parlant de Y Acalypha filiformis, que,
pas plus que Poiret, il n’a vu les fleurs femelles, et qu’il croit cette plante
dioïque. Cette observation se rapporterait assez bien à notre plante qui, sur ses
longs épis mâles, ne porte qu’une ou deux fleurs femelles fort petites, peu distinctes
et tout à fait placées à leur base.
D’un autre côté, par tout l’ensemble de ses caractères, cette espece ressemble
à Y Acalypha ornata, si ce n’est que, dans cette dernière, les fleurs femelles forment
un épi femelle placé au sommet des jeunes rameaux.
** m o n o ic æ : Floribus foemineis spicatis a masculis distinctis.
ACALYPHA ORNATA. Hochst., in pl. Schimp. Abyss., sect. ii, n°1414;
sect. m, n° 1647.
A. caule suffrutescente ramoso, ramis teretibus ramosis dense
piloso-hirsutis; foliis alternis longissime petiolatis lato-ovahbus
apice abrupte acuminato-caudatis, margine argute serratis, pilosis,
stipulis linearibus deciduis; spicis masculis axillaribus, solitariis,
brevissimis, aut elongatis gracilibus ; spica foeminea terminali densi-
flora ; involucro late cordato, plicato, hirsuto, margine inæqualiter
fimbriato-dissecto ; capsula parvula tricocca, pubente.
Crescit juxta Aderbati, mensibus Augusto et Septembre (Quartin
Dillon) et in præruptis et vallibus angustis prope Tchélatchékanné,
mense Augusto (Schimper).
Observation. - C’est un sous-arbrisseau ayant deux ou trois pieds de hauteur
Ses feuilles, portées sur des pétioles très-longs, sont, a leur sommet, terminées
par une très-longue pointe , étroites. Ses épis mâles sont ou courts, tres-
grêles, ou allongés; tantôt on n’en trouve qu’un seul sur chaque rameau, tantôt
il en existe un à l’aisselle de chaque feuille.