ÆRUA. Forsk., FI. Ægypt. arab., p. 170; Juss., G en., p. 88;
Endlich., Gen., p. 303; Moquin-Tandon, in DC. Prodr., XIII,
2a part., p. 299.
CELOSIÆ et 1LLECEBRI Sp., L.
ÆRUA JAVANICA. Juss., Ann. mus,, XI, 131 ; Hochst., in pl. Schimp.
Abyss., seot. ni, n° 1773 ; Moq.-Tand., in DC. Prodr., XIII, 2’ part.
g e lo s ia l a n a t a . L., Sp., 298 (non Juss.).
g e lo s ia t o m e n t o s a . Forsk., FI. Æg. arab., p. 122.
a c h y r a n t h e s ja v a n ic a . Pers., Syn. 1 , 259.
Æ. caule erecto, ramoso basi suffrutescente, ramis virgatis, albido
aut cinereo-toinentosis teretibus ; foliis brevissime petiolatis ellip-
tico-oblongis aut lanceolatis apice subobtusis, basi sensim angus-
tatis utrinque cinereo-tômentosis ; spicis elongatis approximatis pa-
niculam terminalem sæpius densam efformantibus ; sepalis erectis
ovalibus subacutis niveis nitidulis longe lanatis, bracteam superantibus,
nervo medio viridulo notatis ; capsula oblonga ovoidea apice
acuta, monosperma.
Crescit in locis siccis provinciarum Choho, Chiré et non procul a
convalle fluvii Mareb mense Octobre ( Quartin Dillon et Ant. Petit)
et in con valle fluvii Tacazzé (Schimper).
Observation. — Cette espèce offre une assez grande variété dans la figure de
ses feuilles, tantôt aiguës, plus souvent obtuses à leur sommet, quelquefois,
très-petites et presque linéaires. Elle est commune dans l’Inde, en Ëgypte, en
Arabie.
ÆRUA LANATA. Juss., Ann. mus., XI, 131 ; Hochst., in pl. Schimp. Abyss.,
sect. il , nis 902 et 1030; Moq.-Tand., in DC. Prodr., XIII, 2“ part.,
p . 3 0 3 .
a c h y h a n t h e s l a n a t a . L., Sp., 2 9 6 .
i l l e c e b r u m l a n a t u m . L., Mant., 3 4 4 .
AMARANTHUS ÆRUOIDES. Hochst., in pl. Schimp. Abyss., sect. i , p. 249.
Æ. caule a basi ramoso, suffrutescente, ramis ascendentibus virgatis
tomentellis; foliis parvulis alternis petiolatis, suborbiculàribus,
obovalibus, apice acutiusculis, basi sensim attenuatis, utrinque
cinereo-hirtis, subtus pallidioribus margine integrisi spicis axilla-
ribus brevissimis ’sessilibus; folio multo br'evioribus ; floribus densis
parvulis albicautibus; sepalis oblongis, superne pilosis apice longe
acuminatis ; fructu subglobqso, compresso, glabro.
Crescit in lócis umbrosis provinciæ Chiré, mense Julio florens
(Quartin Dillon), in provincia Tchélikote (Ant. Petit) et juxta Adoua
(Schimper).
Observation. — De même que la précédente, cette,espèce est très-commune
dans l’Inde, l’Arabie, la Perse , l’Ëgypte, etc. Elle varie beaucoup par la gran-
deur et la pubescence de ses feuilles.
L’Amaranthus æruoides de M. Hochstetter est VÆrua lanata de Jussieu.
ACHYRANTHES. L., Gen. n° 288; Endlich., Gen. n., n° 1966;
Moq.-Tandon, in DC. Prodr., XIII, 2a part., p. 309.
ACHYRANTHES ASPERA. L., Sp., 295; Hochst., in pl. Schimp. Abyss.,
sect. n , n° 1234; Moq.-Tandon, h c., p. 314.
a c h y r a n t h e s a r g e n t e a . Lamkc., Dict., I , 545; III. gen., t . CLXYIII, f. 1 ;
Hochst., in pl. Schimp. Abyss., sect. n , n" 1144.
A. caule erecto-herbáceo aut basi suffrutescente, ramis elongatis,
virgatis, obsolete quadrangularibus pubentibus aut hirtis ; foliis op-
positis petiolatis, figura maxime variis nunc oblongis obtusisaut
obovalibus, hune ellipticis, aut ovali-oblongis acuminatis, pubentibus,
aut subtus sericeis ; spicis basì strictis elongatis basi distanti-
floris, apice subflexuosis et incurvis ; bracteis tribus basi ovalibus
apice longe acuminatis dorso incrassatis, sepalis erectis, oblongo-
lanceolatis, acutis, margine tenuioribus;
Crescit in locis incultis circaÀdoM«:(Quartin Dillon et Schimper).
Observation. — Il est peu de plantes plus généralement répandues dans les
contrées chaudes du globe et qui, par cela même, offre plus de*variations à
cause de la diversité des localités dans lesquelles elle croît. En examinant avec
beaucoup d’attention, et sur un nombre considérable d’échantillons, les deux
plantes que l’on connaît sous les noms à’Achyranthes aspera et d’Achyranthes
argentea, j’ai observé entre elles une si grande analogie et en même temps une
variation si grande, que je me suis arrêté a les considérer comme une seule et
même espèce. Ainsi, les feuilles de Y Achyranthes asperane sont pas toujours
obtuses et même obovales comme on le dit communément, je les ai vues aussi,
et souvent sur le même échantillon, allongées etacuminées. 11 en est de même
de la pubescence qui est plus ou moins abondante. Quant aux fleurs, je n’ai pas