
 
		calyce parvulo suburceolato,  quasi clauso ;  staminibus 8, subexsertis; 
  akenio compresso,  lenticulari calyce abscondito. 
 Crescit  in  graminosis  circa  Adoua;  mense  Septembre  florens  
 (Quartin Dillon et Schimper). 
 Observation. — Celte espèce parait  être assez commune sur les pentes ondulées  
 des environs d’Adoua. 
 §  III. Avicularia. 
 POLYGONUM  AVICULARE.  L.,  Sp.,  519, Willd.,  Sp.,  II,  449;  Meisner, 
 Polyg.,  87. 
 polygonum  herniarioides?  Delile,  Fl.  Ægypt.,  p.  13;  Hochst.,  in  pi. 
 Schimp. Abyss.,  sect.  i ,  n°  142 ;  sect. m ,  n°  1581. 
 P.  caule  a  basi ramoso,  procumbente  aut erecto,  ramis  glabris  
 subgeniculatis ;  foliis  figura et  amplitudine  maxime  variis,  sæpius  
 lanceolatis,  acutis, nunc ovalibus,  obtusis, nunc obovalibus, planis,  
 membranaceis aut crassiusculis;  ochreis tenuibus argenteis,  sæpius  
 lacerato-dissectis ;  floribus  axillaribus  plus minusve longe pedicel-  
 latis,  solitariis aut 2-4, purpureis aut viridibus ;  sepalis ovalibus obtusis, 
   margine  tenuioribus;  akenio  triangulari  oblongo  aut  quasi  
 depresso,  calyce persistente omnino tecto,  lævi. 
 Crescit in locis incultis circa Adoua, Memsah, Hiea, etc. (Quartin  
 Dillon et Schimper). 
 Observation. — Il  est  peu  de plantes plus  communes  et  plus  généralement  
 répandues dans  presque toutes  les contrées  du monde. Elle  vient  dans  toutes  
 les espèces de terrains et à toutes les expositions. De là les variations sans nombre  
 que montre le Polygonum aviculare L., seulement en Europe. Aussi,  après  
 un examen  très-attentif,  croyons-nous  devoir  réunir  à l’espèce commune  les  
 échantillons recueillis en Abyssinie et que M. Hochstetter a rapportés au Polygonum  
 herniarioides de Delile. Nous  ne connaissons  pas  d’échantillon authentique  
 de la plante d’Égypte ;  notre propre herbier,  si  riche  en  plantes  de  ce  
 dernier  pays, ne  contient  que le  Polygonum aviculare,  étiqueté  par  le  prof.  
 Delile  lui-même. Les caractères assignés par Meisner à ces  deux espèces ne me  
 paraissent nullement précis ;  c’est ainsi que dans le Polygonum aviculare L. les  
 fleurs seraient solitaires et réunies deux ou trois ensemble à l’aisselle des feuilles  
 dans le P.  herniarioides.  J’ai  trouvé fréquemment jusqu’à  trois fleurs  dans  la  
 première  espèce.  Jamais ces fleurs ne sont  sessiles dans la  première  comme le  
 dit encore la phrase caractéristique. On donne encore pour caractère du P.  herniarioides  
 des  gaines  entières, je les  ai  vues  toutes  déchiquetées  en  lanières  
 étroites et inégales dans les échantillons recueillis en Abyssinie soit par M. Schimper, 
  soit par le docteur Quartin Dillon. 
 RUMEX.  L., Géra.,  357 (excl.  spec.) ; Campdera, Monogr. Rumex,  
 1819; Meisn.  in Wallich., pl.  As.  rar.,  III,  63; Endlich., Géra.,  
 n°  1993. 
 RUMEX  ABYSSINICUS.  Jacq.,  fiori., III,  48,  t. XCVIII; Campdera, Rum.,  
 p.  108; Hochst.,  in  pl.  Schimp. Abyss.,  sect.  i ,  n° 398. 
 rumex  ARiFOLius. Ait., Hort. Kew.,  I ,  p.  487; Willd., Sp.,  II,  262. 
 R.  perennis;  caule erecto,  herbaceo,  ramoso, bipedali,  fistoloso,  
 striato,  glabro,  glaucescente ;  foliis  petiolatis,  triangulari-hastatis  
 oblongis acutis,  basi cordatis, glaucis, subtus a basi 5-nerviis,  nervis  
 petiolisque purpureis ;  panicula terminali  densa,  ramosissima,  
 contracta oblonga;  calycis fructiferi sepalis externis minimis oblongis  
 obtusiusculis ; internis erectis cordato-orbicularibus obtusissimis,  
 glabris margine integris, nervoso-reticulatis. 
 Crescit in locis humidis et ad  rivulos juxta  Adoua,  mense  Septembre  
 florens et fructifer (Quartin Dillon) ; in provincia Ouodgerate  
 (Ànt. Petit),  et ad rivos  in valle regionis septentrionalis montis Sel-  
 leuda (Schimper). 
 Nomen abyssinicum ; Mokmoko. 
 Observation.—Une note  du docteur Quartin Dillon, que je trouve jointe aux  
 échantillons de cette espèce, est ainsi conçue : « La racine du Mokmoko  est très-  
 usitée  en Abyssinie ; macérée  dans  le beurre  fondu,  elle l’empêche de  rancir  
 quelle que soit la température de l’atmosphère,  sans lui communiquer  aucune  
 mauvaise saveur. 
 RUMEX  STEUDELII.  Hochst.,  in  pl.  Schimp.  Abyss.,  sect.  i ,   n°  380; 
 '  sect.  i l ,  n°  933. 
 p  cordifolius.  Nob. 
 R. perennis :  caule  erecto,  paniculatim ramoso,  striato angulato  
 glabro;  foliis oblongo-ellipticis apice sæpius  obtusis,  margine un-  
 dulato-crispis, nunc basi angustatis  et in petiolum sensim  ac sen-  
 sim desinentibus,  nunc abrupte cordatis,  utrinque glabris ;  floribus  
 pedicellatis conglomerato-verticillatis ;  ramis  floriferis elongatis pa-  
 niculatis;  calycis  fructiferi  sepalis  internis  lato-ovalibus  obtusis  
 margine inciso-dissectis,  laciniis linearibus acutis convolutis.  
 Crescit in provincia Ouodgerate (Ant. Petit),  in  cacumine montis