elles que des formes variées d’une même espèce? C’est là une question encore
un peu indécise pour moi. Car, malgré la grande analogie qui existe entre elles,
chacune des espèces que j’ai caractérisées avait été recueillie dans une localité
différente, et offrait quelques signes particuliers.
Celle-ci diffère sensiblement de l’Asparagus abyssiniens, 1” par l’absence
d’aiguillons ; 2° par ses jeunes rameaux pubescents et glanduleux ; 3° par ses
feuilles plus courtes ; 4“ par ses fleurs plus nombreuses.
ASPARAGUS SCABERULUS. Nob. .
A. aculeatus ; ramis, ramulisque striatis, scaberulis ; aculeis bre-
vibus subrecurvis; foliis fasciculatis, linearibus, crassiusculis, com-
presso-gladiatis acutis, glabris, 6-8 lineas longis, pedunculis 1-3 ex
eodem fasciculo foliorum, brevibus ; baccis globoso-depressis par-
vulis.
Crescit in ruderatis et sepibus regionis Choho, inter mare Rubrum
et Abyssiniam proprie dictam (Quartin Dillon).
Observation. — La présence d’aiguillons courts et un peu recourbés, dès rameaux
striés et scabres, des feuilles étroites, mais un peu planes, non cylindriques
et subulées, distinguent facilement cette espèce des deux précédentes.
ASPARAGUS PETITIANUS. Nob.
a s pa r a g u s Hochst., i n pl. Schimp. Âbyss., sect. i , n ° 374.
A. aculeatus; caule frutescente lignoso sarmentoso; ramis, ramulisque
teretibus glabris, lævibus; aculeis solitariis rectis; foliis
solitariis aut fasciculatis linearibus acutis subfalcatis glabris lævibus-
que 2 uncias longis; floribus pedicellatis racemosis, racemis latera-
libus multifloris 2-uncialibus ; baccis globosis pisiformibus.
Crescit in fruticetis etmontosis provinciæ Ouodgerate{Ant. Petit),
et in fruticetis apricis mediæ regionis montis Semajata (Schimper).
Nomina abyssinica : Kastanesto (Schimper) ; in lingua amharica ;
Ja cieste Keusté ; in lingua tigreensi : Keusté Enneusto.
Observation. — Je considère celte espèce comme voisine, mais différente de
l’Asparagus racemosus, Willd., qui croît dans l’Inde. Elle s’en distingue, entre
autres caractères, par ses feuilles souvent solitaires, quelquefois réunies au
nombre de deux ou trois, ayant une longueur de deux pouces, par ses rameaux
lisses et non striés, et par ses fleurs plus grandes.
DRACÆNA. Yandelli, Monog., 1768; Endlich., Gen., n° 1167.
DRACÆNA FRAGANS. Kerr., in Bot. mag., <081 ; Ait, Ilort. Keio., ed. 2,
II, 277; Roem. et Schult., Syst., VII, 342.
ALETRIS f r a g r a n s . L., Sp., 436; Willd., Sp., II, <83; Redouté, Liliaoeoe,
t. CXVI1.
D. caule arboreo ramoso ; foliis lanceolatis acutis, margine inte-
gris, lævibus 2-pedalibus et ultra, 2-3 uncias latis, in apice ramorum
approximatis dependentibus ; floribus brevissime pedicellatis, albis
fragrantibus capitato-glomerulatis et paniculam ramosam terminalem,
ramis divaricatis, efformantibus ; calyce tdbuloso gracili, basi
inflato, limbo 6-partitò ; bacca globosa, digiti extremitatem
æquanti.
Crescit in montanis provinciæ Semiène, nec non circa Gondar
(Quartin Dillon).
Observation. — Par tous ses caractères, cette espèce, qui constitue un arbre
assez élevé, me paraît devoir être rapportée au Vracæna fragrans, arbre éga-
ment africain, et qui fleurit assez souvent dans nos serres.