CVIII. LILIÀCEÆ.
Subordo I. TULIPÀCEÆ.
GLORIOSA. L., Gen.; n° 410.
m e t h o n i c a . Juss., Gen., 48 ; Endlich., Gen., nü 1099.
GLORIOSA ABYSSINICA. Nob.
c l in o s t y l is s p e c io s a Höchst., in pl. Schimp. Abyss., sect. m , n° 1437.
G. radice tuberosa ramosa crassa; caule erecto simplici aut apice
ramoso sesquipedali, subscabro; foliis oppositis ovali-lanceolatis,
glabris, lævibusque, apice acutis aut in cirrhum longum linearem
convolutum terminatis ; floribus maximis, sæpius solitariis rubro-
aurantiacis inversis, ramòs terminantibus; calycis campanulato-
semipatentis sepalis liberis, elliptico-lanceolatis vix margine sub-
undulatis, apice acutissimis subglandulosis, basi angustatis et sub-
unguiculatis ; staminibus 6 calyce brevioribus, imis sepalis insertis
subdivergentibus ; stylo declinato apice trifido, stigmatibus subca-
pitatis styli divisiones terminantibus.
Crescit in montosis provinciæ Chiré (Quartin Dillon), et in mon-
tibus demissioribus nec non in vallibus prope Tchélatchércmé,
mense Julio florens (Schimper).
Observation.— Il est impossible de voir la plante que M. Hochstetter appelle
Clinostylis speciosa, et surtout d’en étudier les caractères, sans reconnaître de
suite qu’elle appartient au genre Methonica de Linné ou Gloriosa de Jussieu.
C’est absolument la même forme, la même structure florale. Mais la plante abyssinienne
forme une espèce bien distincte de la Methonica superba, par ses sépales
beaucoup plus larges, et a peine ondulés sur leurs bords. L’échantillon des collections
de Schimper, que j’ai vu, a toutes ses feuilles simplement aiguës au
sommet. Dans ceux qui ont été recueillis par le docteur Quartin Dillon, les
feuilles sont tantôt simplement aiguës, mais plus souvent terminées au sommet
par un long appendice filiforme roulé en tire-bouchon, comme on l’observe
dans la Methonica superba.
Subordo II. ALOINEÆ.
KN1PH0FIA. Moench., Method., 631; Endlich., Gen., n° 1114;
Kunth, Emm., pl. IV, 550.
t r i t o m a . Ker, Bot. mag., t. DCCXLIV.
r u d o l p h o r c e m e r ia . Steudel, in pl. Schimp. Abyss.
KNIPHOFIA QUARTINIANA. Nob.
V e l t e im ia a b t s s in ic a ? Redouté, Lil., t. CLXXXVI.
K. foliis radicalibus anguste lanceolatis, loratis acutissimis basi
amplexicaulibus glabris, margine pilis raris subcapitatis ciliolatis,
2 pedes longis; iscapo simplici nudo, folia subæquante; racemo
terminali denso ; floribus brevissime pedunculatis subpendulis au-
rantiacis ; bracteis ovali-lanceolatis acutissimis ; calyce paulisper
arcuato, basi inflato globoso, supra tubuloso-campanulato, 6-nervio,
6-dentato; staminibus, styloque exsertis.
Crescit in montosis provinciæ Chiré, mense Junio florens (Quartin
Dillon.).
Observation. — Je ne connais la Veltheimia abyssinica que par la figure publiée
(pl. CLXXXVI) dans les Liliacées de Redouté. Je doute que cette ligure ait été faite
par l’habile artiste dont elle porte le nom, car elle laisse beaucoup à désirer.
Quoi qu’il en soit, la plante dont nous venons de tracer le caractère en paraît
différente, quoique cependant elle en soit assez rapprochée. D’abord sa tige
està peu près aussi longue que les feuilles, et non dé moitié plus courte. Mais la
grande différence vient surtout de la forme du calice. La figure de Redouté
représente un calice tubuleux et un peu évasé, mais droit; dans notre plante,
au contraire, le calice est tubuleux, renflé, et comme globuleux inférieure-
ment, et arqué dans sa longueur, avec des étamines et un style très-saillant.
Nous pensons, en conséquence, que notre espèce est différente de celle dont
Redouté a donné la figure.