cette espèce qu’il m’a été possible de voir, est dans un tel état d’imperfection
qu il m a été impossible d’en étudier et d’en tracer les caractères.
CYPERUS DERREILEMA. Steudel, in pl. Schimp. Abyss., sect. h , n° 659.
C. maxtmus, procerus : caudice repente subterraneo; culmis
erectis, 4-6 pedes altis acute triangularibus, glabris ; foliis radica-
libus longissimis culmum subæquantibus, unam unciam latis, acu-
tissimis, dorso subcarinatis, in carina et margine scabris ; umbella
decomposita, multoties ramosa ; spicis compressisovalibus6-8-floris,
altérais approximatis ; squamis ovalibus obtusis aut breviter mucronatos,
carmatis, dorso trinerviis, subrubro-fulvis ; stigmatibus tribus
; akenio oblongo triquetro obtuso ; involucri foliolis inæqualibus
longissimis.
Crescit in regione media montis Selki, in provincia Semiène,
mense Februario (Schimper).
Observation. — Très-grande espèce, bien remarquable par la longueur et la
largeur de ses feuilles; par ses épis extrêmement nombreux, courts, assez
larges, contenant de six à huit fleurs, formant une ombelle très-irrégulière
et décomposée.
CYPERUS FISCHERIANUS. Schimper, in Hochst., in pl. Schimp. Abyss.,
sect. i, n° 348.
C. culmo erecto tripedali, triquetro, glabro, lævi; foliis linearibus.
longissimis, 3-4 lineas latis utrinque scabris, culmum fere æquan-
tibus; involucri foliis longissimis inæqualibus; umbellamultiradiata
decomposita; spicis 2-5 aggregato-umbellulatis, sæpius 10-12-floris
oblongis angustis, floribus subdistinctis; rachi compressa alata;
squamis ovali-oblongis obtusiusculis, margine tenui subdenticulatis
fuscis, dorso obsolete 3-nerviis ; akenio triangulan, obtuso, squama
dimidio breviore.
Crescit in humidis prope Memsah, mense Septembre (Quartin
Dillon) et in locis umbrosis regionis septentrionalis montis Selleuda,
prope Adoua, mense Octobre (Schimper).
Nomen abyssinicum : Heg-hez.
Observation. — Le port de cette espèce la rapproche un peu du Cyperus der-
reilema Steudel. Cependant elle est plus petite; ses feuilles sont beaucoup plus
étroites, plus rudes; les épis sont un peu plus étroits et contiennent de dix à
douze fleurs; ils sont réunis par trois ou quatre, et forment des espèces d’om-
bellules étalées, très-nombreuses.
MARISCUS. Vahl, Enum., II, 372; Kunth, Enum., II, 115,
CYPERi Sp. auctorum.
1. Flores umbellati.
MARISCUS POLYPHYLLÜS. Steudel, in pl. Schimp. Abyss., sect. h,
n° 4124.
M. culmo erecto, triquetro, semipedali aut pedali, glabro ; foliis
planis margine carinaque scabris, glaucis, culmum æquantibus aut
superantibus; involucri foliis 4-6 linearibus acutissimis, umbella
longioribus; umbella 4-8-radiata; radiis angulatis uncialibus ; spicis
linearibus acutis glabris, racemos simplices sessiles efformantibus,
sæpius unifions; squamis lanceolatis obtusis pallide viridibus dorso
trinerviis, glabris ; akenio oblongo triquetro, lævi.
Crescit circa Adoua, mense Septembre (Quartin Dillon) et prope
Enderder in regione inferiore montium, mense Julio (Schimper).
Observation. — L’espèce à laquelle M. Steudel donne le nom de Mariscas
polyphyllus est très-voisine du Mariscus umbellatus Vahl; mais cependant ses
épis moins serrés, à une seule fleur fertile ; ses écailles moins obtuses ; ses akènes
lisses et non concaves du côté interne .distinguent assez bien cette espèce.
MARISCUS PROCERUS. Nob.
M. caudice horizontali, crasso, nodoso, repente subterraneo ;
culmis 2-3-pedalibus erectis triangularibus ; foliis lineari-lanceolatis
acutis, margine retrorsum scaberrimis, culmo brevioribus ; involucro
4-5-phyllo longissimo ; umbella 6-10-radiata, radiis longis inæqualibus
; spicis alternis approximatis partent radiorum superiorem
occupantibus et racemos simplices longe pedunculatos constituen-
tibus; oblongo-linearibus subulatis 1-2-floris; squamis colore intense
castaneis oblongis, acutis, multinerviis.
Crescit in locis humidis prope Assai, in regno Tigré, mense Septembre
(Quartin Dillon).
Observation. — C’est probablement l’une des plus grandes espèces de ce genre.
Elle a le même port que la précédente, mais son ombelle offre des rayons très-
longs, nus dans leurs trois quarts inférieurs, portant seulement dans leur quart
supérieur des épis grêles subulés, de couleur brune, foncée, dont les écailles,
sont lancéolées, aiguës, offrant des nervures sur toute leur face.