DALECHAMPIA. Plum., Gan., 38; L., Gen., n° 1081 ; Ad. deJuss.,
Euphorb.. 55, t. XVII, f. 59; Endlich., Gen., n° 5768.
DALECHAMPIA CORDOFANA. Höchst., in pi. Nub. Kotsoh., n° 84; ibid.,
in pi. Schimp. Abyss., sect. i n , n° 1615.
D. caule volubili, tereti, hirto ; foliis longe petiolatis, fere usque
ad basin digitato-tripartitis ; laciniis oblongo-ellipticis acuminatis,
margine obsolete dentatis subpubentibus, lateralibus basi valde
inæquilateris ; involucri communis foliolis exterioribus 4 linearibus,
interioribus 2 maximis, tenuibus, trinerviis, reticulato-venosis,
apice acute trifidis, margine dentatis, pubentibus ; pedunculis pe-
tiolo subæqualibus ; florum masculorum involucro proprio cyathi-
formi, monophyllo glabro ; Sepalis ovalibus, crassis; florum foemi-
norum stylis apice subincrassatis, stigmate subsimplici, terminali.
Crescit in sepibus provinciæ CAlré (Quartin Dillon), et in convalle
fluvii Tacazzé, prope Tchélatchérané, mense Septembre florens
(Schimper).
Observation. Les feuilles découpées presque jusqu’à la base en trois lobes
elliptiques aigus, dentés, pubescents, les deux latéraux très-inégaux à leur
base ; les pédoncules à peu près de même longueur que les pétioles ; les- deux
grandes feuilles de l’involucre commun trifides, distinguent facilement cette
espèce.
Tribus II. ACALYPHÆ.
Ovarii loculi uniovulati. Flores apetali, glomerato-spicati, vel racemosi.
TRAGIA. Plum., Gen., 14; Adr. de Juss., Euph., 47, t. XV ; Endlich.,
Gen., n° 5782.
TRAGIA CORDATA. Vahl, Symb., I, 76; Willd., Sp., IV, 322; Höchst.,
in pl. Schimp. Abyss., sect. i, n° 301.
TRAGIA MITIS. Höchst., in pl. Schimp. Abyss., sect. i i , nis517, 731;
sect. n i, n “ 1600.
T. caule ramoso, volubili, ramis teretibus, pubentibus ; foliis altérais
petiolatis, oblongo-lanceolatis acutissimis, basi cordatis, margine
argute serratis, utrinque hirtellis, subtus pallidioribus; stipulis
lineari-lanceolatis persistentibus ; spiçis gracilibusandrogynis, axil-
laribus ; floribus masculis minïmis breviter pedicellatis numero-
sioribus; calycis tripartiti externe hirti laciniis semiovalibus obtu-
sis ; flore foemineo seepius unico ad basin spicæ ; fructu tricocco,
hispido setoso, calyce 6-partito laciniis accretis margine profunde
fimbriatis, setosis cincto.
Crescit in sepibus etlocis incultis juxta Adoua, Memsah (Quar-
tin Dillon, Schimper).
Nomen abyssinicum Anthè.
Observation. — La Tragia cordata est une plante volubile très-commune dans
les buissons et les lieux incultes en Arabie et en Abyssinie.
En examinant avec soin une longue série d’échantillons, nous nous sommes
convaincus que la Tragia m itis de M. Hochstelter n’est pas différente de la Tragia
cordata de Vahl. C’est la même plante qui, croissant dans un lieu plus ombragé,
présente des feuilles plus larges, mais la structure des fleurs m’a paru la même.
ACALYPHA. L., Gen., 1082 ; Adr. de Juss., Euphorb., 45, t. XIV,
Endlich., Gen., n° 5787.
* m o n o ic æ : spicis masculis basi foemineis.
ACALYPHA FIMBRIATA. Hochst., in pl. Schimp. Abyss., sect. m , n°1661.
A. annua, herbacea; caule erecto subsimplici, pubenti, 1-2-pe-
dali; foliis altérais longe petiolatis, ovali-oblongis, acuminatis serratis,
tenui-membranaceis, basi obtusis subquinquenerviis, punc-
tatis, ciliatis, in nervis pilosiusculis ; spicis axillaribus gracilibus
androgynis ; floribus foemineis 1-2-6-7 partem spicæ infimam occu-
pantibus; involucro cuculiato, hinc fisso, dissecto, laciniis linearibus
ciliatis.
Crescit in umbrosis provinciæ Chiré et prope Aderbati (Quartin
Dillon), prope Adoua et in convalle fluvii Tacazzé, mense'Augusto
florens ( Schimper).
Observation. — Cette espèce vient se placer à côté de l’Acalypha c iliata, qui
croît dans l’Inde et l’Arabie. Elle s’en distingue surtout par les involucres de
ses fleurs femelles découpés dans leur bord supérieur en lanières linéaires et
ciliées.
Tantôt on ne trouve qu’une seule fleur femelle à la base de chaque épi mâle ;
tantôt, au contraire on en Observe jusqu’à sept et huit qui occupent la moitié
de la longueur de l’épi.