72 FLORA ABYSSINICA.
pales imbriqués latéralement, oblus, avec une petite pointe, et par ses corolles
velues extérieurement dans leur partie supérieure.
IPOMÆA BLEPHAROSEPALA. Hochst., in pl. Schimp. Abyss., sect, n i,
n° 4780.
I. caule volubili, ramoso, ramis virgatis teretibus pilosis; foliis
petiolatis profunde cordatis acutis et brevissime acuminatis subtus
in nervis Hirtis, membranaceis ; pedunculis axillaribus, petiolo lon-
gioribus; floribus parvulis purpureis, racemum elongatum secun-
dum distantiflorum, 3-6-florum efformantibus ; pedicellis, brevibus
primum erectis, demum retroflexis ; sepalis basi late cordatis, apice
longe acuminatis, externe hirtis, margine hispido—ciliatis, corolla tu-
buloso-campanulata, sepalis paulo longiore, externe pubenti ; capsula
subglobosa apiculata, glabra; seminibus dense tomentosis.
Crespit in fruticetis humidis districtus Meda ,{'m provincia Se-
miène, mense Aprili florens et fructus maturos gerens (Schimper).
Observation. — Les fleurs, dans cette espèce, sont de moitié plus petites que
celles du Convolvulus anensis, L. Elles forment une longue grappe unilatérale,
véritable cime scorpioide. Les sépales sont très-remarquables par leur figure
en coeur, très-élargis à la base, et longuement acuminés au sommet; et par les
longs poils tuberculeux a la base qui naissent de leurs bords.
IPOMÆÀ PALMATA, Forsk., Ægypt., 43; Choisy, in DG. Prodr., IX,
p. 386.
CONVOLVULUS CÀIRUS.L., Sp., 222.
ip om æ a s e n e g a l e n s i s . Lamkc., Dict., I , p. 464, illustr., n° 2113.
I. caule volubili, ramoso, Iævi aut tuberculis minimis rugoso;
foliis petiolatis palmatisectis, sæpius 7-lobis', lobis. ovalibus aut
oblongo-lanceolatis, acutis aut obtusis et .mucronulatis, integris,
utrinque glabris sinu angusto terminatis ; pefiolo communi basi hirto
sericeo et squamulis pluribus angustis stipulæformibuS stipato ;
pedunculis folio sæpius longioribus apice 1-2-3-aut multifloris;
floribus magnis purpureis; calycis sepalis ovàlHoblongis, brevibus
glabris, margine tenuioribus, apice obtusis ; corolla infundibuliformi
campanulatap capsula subglobosa glabra, seminibus tomentoso-
sericeis.
Crescit in regno Choa (Ant. Petit),
Observation. — Les échantillons recueillis dans le royaume de Choa, par le
e docteur Antoine Petit, m’ont paru identiques à ceux d’Égypte avec lesquels
[ je les ai comparés ; seulement ils ne m’ont pas présenté ces petits tubercules
qui hérissent la tige ef qui manquent aussi quelquefois dans les échantillons des
■ autres localités.
CONVOLVULUS. L., Sp., 218; Choisy, in DC. Prodr., IX, 399.
CONVOLVULUS ARVENSIS. L., Sp., 218; Choisy, in DC. Prodr., IX ,
p. 406.
£ auriculatus.
C. caule herbaceo, procumbente volubili, gracili ; foliis petiolatis
oblongis obtusis, basi auriculato-sagittatis, auriculis brevibus acutis ;
pedunculis sæpius 1-floris, in medio sæpius bibracteolatis ; capsula
globosa, glabra.
Crescit frequerts in diversis Abyssiniæ regionibus (Quartin Dillon).
Nomina vernacula : Gammi Tharistaie ; la gurberie gammi.
Observation. — Je n’ai observé que la variété c auriculatus parmi les nombreux
échantillons recueillis en Abyssinie.
CONVOLVULUS SICULUS. L., Sp., 223; Sibth., Fl.groeca, t. CXCVI.
C. caule herbaceo, pedali, ramoso, procumbente piloso ; foliis
breviter petiolatis, ovali-oblongis, ellipticis aut sublanceolatis acutis,
basi truncatis aut subcordatis præsertim subtus pilosis ; pedun-
culo foliis breviore 1- rarius 2-floro, flore altero abortivo, bracteis
2 linearibus acutis hirsutis ; calycis sepalis ellipticis acuminatis, pilosis,
margine ciliatis; corolla brevi campanulata, 5-fida, vix calyce
longiore, lobis apice barbatis ; capsula globoso-depressa glabra ; se-
minibus acute tuberculatis.
Crescit in regno Choa (Ant. Petit). *
Observation. — J’ai hésité avant de rapporter définitivement cette plante au
Convolvulus siculus L. d’est le même port, le même aspect général; mais la
plante est beaucoup plus velue. Les pédoncules sont biflores, les bractées linéaires
et sétacées, et surtout la corolle est à peine plus longue que le calice,
tandis que dans les échantillons du Conyplvulus siculus autres que ceux du
Choa, que j ’ai examinés, la corolle estsdeux fois plus longue que les sépales;
néanmoins je n’ai pas cru que la plahle abyssinienne fût différente de l’espèce
européenne.