
 
        
         
		4 í 
 Allium  nigrum. A. scapo nudo  tereti,  foliis  lanceolatis, umbella hemispherica,  
 petalis  patentibus,  staminibus  simplicibus.  TVild.  Spec.  2.  p.  78. 
 Allium nigrum. A.  scapo nudo tereti,  foliis  linearibus, umbella hemispherica,  
 petalis  erectis,  spathà mucronata  bifida.  Lin. Spec.  430.  Relz.  obs.  1. p.  i5 .  
 Allium  monspessulanum.  A.  scapo  tereti  solido,  umbella  fastigiatà,  petalis  
 linearibus,  foliis  lanceolatis,  staminibus  subulatis.  Gouan.  illustr.  24.  /.  16.  
 Lam.  Diet.  1. p.  68.  Desf.  ail.  1.  p.  286. 
 All ium multibulbosum.  A. scapo  nudo  tereti,  foliis  lanceolato-elongatis  sessi-  
 libus,  umbella  fastigiatà,  petalis  omnibus  patentissimis.  Murr.  Sjrst.  veg.  
 323. Jaccj.  austr.  1.  p.  9. t.  10. 
 Moly  latifolium.  Besl.  horl.  Eynst.  cest.  4. p.  1 i . f   2.  ex  Desf. 
 Alii um montanum  bicorne latifolium, flore magno dilute purpurascente. Rudb.  
 Elys.  2. p.  160. f   21.  ex  Burs. 
 A I L   N  O  I  R. 
 D E S C R I P T I O N . 
 Cette  plante  surpasse  par  sa  grandeur  toutes  les  autres  espèces  du  même  
 genre,  et  elle  se  distingue  par  des  caractères  si  prononcés,  qu’on  peut  être  
 étonné,  à  juste titre,  qu’elle  ait donné lieu  à  quelque  ambiguité  dans les  ouvrages  
 des Botanistes. 
 Sa  bulbe est de la  grosseur  d’une pomme,  blanche,  arrondie,  composée de  
 plusieurs  tuniques  superposées,  et  remarquable  par  la  multitude  de  petites  
 bulbes  qui  naissent,  soit  à  sa base  entre  les  tuniques,  soit même à  l’extrémité  
 des radicules. Elle pousse trois  ou quatre feuilles radicales, un peu engainantes,  
 alongées,  lancéolées, planes ou demi-concaves, glabres,  souvent à moitié desséchées  
 à  l’époque de  la  fleuraison ; leur longueur atteint S-6  décim.  sur  3  cent,  
 de  largeur. 
 La  hampe,  qui  s’élève  d’entre  les  feuilles,  est droite,  ferme,  solide,  cylindrique, 
   glabre,  haute d’un  mètre  et quelquefois davantage,  terminée par  une  
 grande  ombelle,  plane,  dépourvue de bulbes,  composée  d’environ  cinquante  
 fleurs  pédicellées  :  cette  ombelle  sort  d’une  spathe  marcescente,  qui se  divise  
 ordinairement  en deux  et quelquefois en trois  ou quatre  lobes lancéolés,  pointus, 
   un  peu  plus  courts  que  les  pédicelles,  et  élargis  à  leur base. 
 Les  fleurs  sont  d’un  blanc  un  peu  jaunâtre  ou  verdâtre,  et  remarquables  
 par  leur  ovaire,  qui  est d’un  vert  foncé,  et  qu i,  à  la  fin de  la  fleuraison,  de- 
 102