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 Fam.  des  O r c h i d é e s .   J tjss.  —   G y n a n d r i e   d i a n d r i e .   L i n -. 
 Epidendrum  aloifolium. E.  foliis radicalibus oblongis obtusis supernè latioribus, 
 Lin.  Spec.  1SS0.  Act.Ups.  1740.  p.  36.  Lam.  Dict.  1.  p.  184. 
 Cymbidium  aloifolium.  Swarlz.  acl.  Acad.  Nyahandl.  1800.p .  238.  
 Epidendrum  aloides.  Curt. bot.  mag.  t.  387. 
 Kansi  jram-maravara.  Rheed. mal.  12.  p.  17. t.  8. Ray. suppl.  S67. 
 ÉPIDENDRE  A  FEUILLES  D’ALOÈS.   
 D E S C R I P T I O N . 
 Sa racine, qui  est composée  de  fibres épaisses,  donne naissance  à  une touffe  
 de feuilles  roides, fermes,  irrégulièrement  déjetées  sur deux  rangs,  oblongues-  
 linéaires,  obtuses ,  un  peu  épaisses  ,  entières  sur  les  bords,  parfaitement glabres  
 ,  dépourvues de nervures sensibles,  pliées en long par le milieu de leur largeur, 
   longues  de  3-4  décimètres. 
 D entre  les  feuilles  s’élève  une  hampe  droite,  cylindrique,  anguleuse  vers  
 le  haut,  simple,  longue  de  trois  décimètres,  légèrement  rougeâtre,  terminée  
 par  un  épi  de  sept  à  huit  fleurs  sessiles  un  peu  écartées. Ces fleurs paraissent  
 pédicellées,  parce  que leur  corolle  est  placée  sur un long ovaire ;  à  la base de  
 celui-ci  se  trouve  une  bractée  oblongue,  concave,  beaucoup  plus  courte que  
 l ’ovaire. 
 La corolle  adhère,  par  sa  base,  avec l ’ovaire ;  son  limbe est de consistance  
 un peu  charnue,  de  couleur blanchâtre, marqué de bandes longitudinales d’un  
 rouge  mordoré,  divisé profondément  en  six  lanières;  les trois  extérieures sont  
 oblongues,  obtuses,  demi - étalées,  un  peu  calleuses  au  sommet,  blanchâtres  
 sur  les  bords,  munies  d’une  bande  rouge  dans  le milieu ;  parmi les  trois intérieures  
 ,  on  en  compte  deux  semblables  aux  précédentes,  mais  un  peu  plus  
 pointues ;  la  dernière,  qui  est placée  du  côté  inférieur,  et  qui  a  reçu  le  nom  
 spécial de  Tablier, est droite, concave, un  peu  étalée au  sommet;  elle est marquée  
 à  sa base  interne  de  deux  rides  calleuses,  jaunâtres,  longitudinales;  en  
 dehors,  elle  est  rougeâtre,  chargée  à  sa  base  d’une  bosse  très-obtuse;  elle  est  
 divisée  en  trois  lobes ,  dont  deux  latéraux,  courts  et  pointus,  et  l’intermédiaire  
 grand,  ovale,  obtus,  marqué  de  raies  alternativement  rouges  et  jaunâtres  
 ,  presque  tout  purpurin  vers  son  sommet. 
 Cette  corolle  est soutenue sur un ovaire rougeâtre,  cylindrique, à  six sillons •  
 le style est une colonne droite, purpurine, presque veloutée,  demi-cylindrique,  
 concave  en  devant,  convexe  en  arrière ;  le  stigmate  est  orbiculaire,  déprimé, 
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