
vures, et un peu inégales entr’elles; l’enveloppe intérieure ou la corolle est d’un
beau bleu, d’une délicatesse extrême ; elle est divisée en trois parties arrondies
, plus larges que longues, munies d’un onglet très-court.
Les étamines sont au nombre de six, et ont les filaments bleus ; les trois
qui sont placées devant les lanières du calice, sont plus longues que la corolle,
courbées au sommet, munies d’anthères oblongues, bleues, à deux loges,
remplies d’un pollen jaune ; les trois qui sont placées devant les lanières de
la corolle, sont trois fois plus petites, terminées par des anthères jaunes,
à quatre lobes arrondis, écartés, remplis d’un pollen jaune, qui paraît être
stérile.
L ’ovaire est lib re , verdâtre, ovoïde ; le style est blanchâtre, filiforme,
courbé, bleuâtre, plus long que les étamines fertiles; le stigmate est simple,
paraît hérissé de papilles lorsqu’on le voit à la loupe.
Le fruit est une capsule couverte par le calice qu’elle dépasse un peu,
ovoïde, triangulaire, plane d’un côté, lisse, glabre, a trois loges, a trois valves,
chargées chacune d’une cloison longitudinale qui porte les graines, et dun
bourrelet transversal qui sépare les deux graines ; les deux loges placées du côté
convexe de la capsule, renferment chacune deux graines ; la troisième n’en oflre
qu’une , et rie s’ouvre point d’elle-même : ces graines sont noires, tronquées
à l’une de leurs extrémités, marquées d’une raie longitudinale sur une de
leurs faces; leur périsperme est blanc, cartilagineux; leur embryon latéral.
H I S T O I R E .
La Commeline tubéreuse est originaire des montagnes du Mexique 2p
On la cultive depuis long-temps dans les jardins d’Europe.
Elle fleurit à l’entrée de l’été. Les détails que nous avons donnés dans la
description sur la manière dont les fleurs de cette plante se succèdent, sont
communs à toutes les espèces de la petite famille des Commelinées.