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 L IMO DO R UM  PUR PUREUM. 
 Fam.   des  O r c h i d é e s .   J ttss.  — H e x a n d r i e   m o n o g y n i e .   Zzi t t , 
 Limodorum  purpureum.  L.  floribus  imberbibus  pedunculatis  altérais  sub  
 racetnosis,  foliis  neryosis  ensiformibus.  Lam.  Die/.  3 .  ».  Si S. 
 Helleborine  purpurea  tuberosa  radice.  Plum.  Spec.  p.  9* 
 L I M O D O R E   P O U R P R E . 
 D E S C R I P T I O N . 
 Cette  plantej  longtemps  confondue  avec  le  Limodore  tubéreux,  sen  rapproche  
 par  la  structure  de  sa  racine,  et  mériterait  ce  nom  à  plus  juste  titre  
 que  l’espèce  à  laquelle  Linné  l’a  attribué ;  sa  racine  offre  un  gros  tubercule  
 blanchâtre ,  ferme,  arrondi,  qui  émet par  sa  partie  inférieure des  fibres  radicales  
 ,  simples,  cylindriques ;  de  sa  partie  supérieure,  il  pousse ,  par  deux  
 places  différentes,  les  feuilles  et  la  hampe. 
 Les  feuilles  s’engainent par  leur  base  les  unes  les  autres,  ce  qui  imite  la  
 forme  d’une petite  tige ; elles sont  oblongues, pointues ,  droites,  glabres,  ainsi  
 que le  reste de la plante,  plissées en long  sur leurs  nervures,  surtout dans leur  
 jeunesse,  longues  de  2  décim.  sur  une  largeur  de  4  à  S  centimètres. 
 La  hampe  florale  s’élève  au-dessus  des  feuilles ;  elle  est  droite,  herbacée,  
 cylindrique ,  d’un  vert  foncé,  simple  ou  Un  peu  rameuse  au  sommet,  garnie  
 çà  et  là  d’écailles  brunes  et embrassantes ;  les  inférieures  sont stériles ; les  supérieures  
 servent de bractées, et sont beaucoup plus petites que les précédentes.  
 Les fleurs forment une  grappe  lâche,  simple ou rameuse, peu garnie ;  chacune  
 d’elles est portée  sur un  court pédieelle rougeâtre, qui Se confond  avec  1 ovaire  
 à  l’époque  de  la  fleuraison.  La  corolle  est  d’un  rouge  pourpre  assez  semblable  
 à  celui  de l’Epilobe  ou  de  la Salicaire ;  elle persiste  et  se referme  après la  
 fleuraison  : cette  corolle  est divisée en six segments très-profonds,  disposés sur  
 deux  rangs ; les  trois  extérieurs sont oblongs,  pointus, égaux entre eux,  demi-  
 étalés,  un peu verdâtres ;  les trois  intérieurs offrent moins de  régularité ;  deux  
 d’entre  eux  sont  semblables  aux précédents,  mais  un  peu  plus  larges,  et  colorés  
 jusqu’au  sommet;  le  troisième,  appelé  nectaire  par  Linn é ,  ou  corolle  
 par  Swartz,  est  concave,  horizontal,  bossu  et  presque  éperonné  a  sa  base,  
 chargé  en  dessus  de  cinq ,  sept  ou  neuf lames jaunes ,  proéminentes  et  longitudinales, 
   divisé  au  sommet  en  trois  lobes,  dont  deux  latéraux,  entiers  et  
 ovales,  et  celui  du  milieu  crépu,  denté  et  écbancré. 
 Cette  corolle  est  adhérente  par  sa  base  avec  un  ovaire  cylindrique,  brun,  
 alongé,  semblable  au  pédieelle, et placé  sous  la  fleur; de  cet  ovaire s’élève  un 
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