ORNITHOGALUM ARABICUM.
F am . des A s p h o d è l e s . J t r s s . — H e x a n d r i e m o n o g y n i e . L i n .
Ornitlio->-alum arabicum. O. florlbus corymbosis, pedunculis scapo liumilio-
ribus, filamentis subemarginatis. Lin. Spec. 441. Des/, a/l. 1. p. 296. Roy.
Lugd-b. 32. Mi/l. Dicl. n. 8. Poiv. Voy. 2. p. 148. Lam. Dict. 4. p. 616.
Ornitlio-alum arabicum. O. corymbo multifloro, filamentis subulatis, corolla
late campanulatâ, petalis exterioribus obsoletè tridentatis. A it. Kew. i . p. 412.
Wild. Spec. 2. p. 123.
Ornitbogalum arabicum. C/us. Hist. 186. ic. Besl. Eynst. vern. 5. 1. 1 2 . / 1.
Ornithogalum umbellatum maximum. C. Bauli. Pin. 69. Tourn. Inst. 378. Shaw.
Specim. n. 448. Rudb. Elys. 2. p. i 3 o. / 1.
Ornitbogalum majus. Dod. Pempt. 221. ic.
Lilium alexandrinum Neotericorum. Lob. Ic. 1 49.
Lilium alexandrinum sive Ornitbogalum majus syriacum. J. Bauh. Hist. 2.
p. 629. ic.
Melanompliale. Reneaulm. Specim. 89. /. 90.
O R N I TH O G A L E D’ARABIE.
d e s c r i p t i o n .
Le nom de Melanompliale que Reneaulme avait donné à l’Ôrnitbogale
d'Arabie, et qu’on aurait peut-être dû lui conserver, indique mieux que nos
phrases spécifiques le caractère vraiment distinctif de cette plante ; c’est-à-dire
la couleur noire de son ovaire comparée avec la blancheur de la corolle.
Cette belle Liliacée sort d’une bulbe blanchâtre, revêtue de plusieurs tuniques;
elle pousse des feuilles glabres assez semblables à celles de la Jacinthe
d’Orient ; du milieu d’entre elles s’élève à la hauteur de 3-5 décimètres, une
hampe droite et cylindrique ; elle porte à son sommet une grappe de fleurs
assez courte, et qui semble un véritable corimbe, parce que les pédicelles inférieurs
s’alongent de manière que les fleurs sont presque toutes placées à la
même hauteur. A la base de chaque pédicelle est une bractée concave , lancéolée,
pointue, demi-foliacée, égale à la longueur du pédicelle avant la floraison
, devenant ensuite de moitié plus courte à l’époque de la maturité.
La corolle a la forme d’une large cloche, et se divise très-profondement en
six lanières ovales-oblongues, concaves, un peu obtuses; les trois lanières extérieures
se terminent par une petite masse calleuse, qui se divise quelquefois
en trois dentelures.
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