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 E P IDENDRUM  BIFIDUM. 
 Faj4.  des  O r c î i i d é e s .   J v s s .  —  G y n a î s t d r i e   m o n a n d r î è .   L i n . 
 Epidendrum  bifidum.  Swarlz,  Fl.  ind.  oec.  ex  diss.  acad. nyahandl.  1800.p .  241. 
 Lam.  Dict.  i .p .  187. 
 Epidendrum  foliis  subradicalibus  lanceolatis  avenÜ6 ,• petalis  oblongis,  labio 
 reniformi  biiido.  Burm.  amen  181.  /.  186 .f .  1. 
 Ilelleborine  flore  papilonaceo.  Plum.  act.  p.  9. 
 E P ID E N D R E   A  DEUX  LOBES. 
 D E S C R I P T I O N . 
 Cette  plante,  avant  sa  fleuraison,  a  quelques  rapports  avec  l’Epidendre  à  
 longs  cils  dont  nous  venons  de  donner  la  description ,  mais  ses  fleurs  ne  lui  
 ressemblent  nullement.  Sa  racine,  qui  est  composée  de  fibres  nombreuses,  
 épaisses,  simples  et  cylindriques,  donne  naissance  à  plusieurs  tiges ;  ces  tiges  
 sont épaisses et  comme  articulées  à  leur  base ;  elles deviennent minces un peu  
 au  dessous  de  l ’insertion  des  feuilles,  poussent  à  1  déciipètre  au plus  de  leur  
 base  deux  feuilles  engainantes,  presque  opposées,  fermes,  oblongues,  poin*-  
 tu e s,  un  peu  rayées  en  dessus  à  la  place  de  la  nervure  longitudinale,  mais  
 d’ailleurs  lisses,  sans  nervure  ,  et glabres  ainsi  que  le  reste  de  la  plante. 
 D ’entre  ces feuilles s’élève à la hauteur d’un mètre environ une hampe droite,  
 cylindrique,  grêle,  nue,  terminée  par  un  bouquet  de  fleurs,  et  qu’.on  peut  
 regarder,  soit  comme un pédoncule,  soit  comme  une hampe,  soit  comme  le  
 simple  prolongement  de  la  tige. 
 Les  fleurs  sont d’un  rouge-pourpre,  pâles  en  dehors,  disposées  en  grappe  
 simple terminale  : cette grappe était assez courte dans  l'individu  que nous avons  
 observé vivant ; mais il paraît, d’après les échantillons desséchés que je possède,  
 que  sa  pariie  supérieure avait  avorté  :  chaque  fleur  est portée  sur  un  pédieelle  
 court, herbacé, coloré, à la base duquel se trouve une large bractée embrassante. 
 La  corolle  est  soudée  avec  l’ovaire,  divisée  en  six  lanières  profondes,  disposées  
 sur  deux rangs ;  les  trois  extérieures  sont  oblongues,  presque  obtuses,  
 d’égale  largeur  dans  toute  leur  étendue ;  parmi  les  trois  intérieures,  on  en  
 compte  deux  qui  ressemblent  aux  précédentes,  mais  qui  sont très-rétréçies  à  
 leur base;  la  troisième, ou  le labellum,  est  grande,  rétrécie  à sa base,  divisée  
 en  trois  lobes,  et  soudée  avec  le  style  dans  la moitié de  sa  longueur;  ses deux  
 lobes  latéraux  sont droits,  ovales, obtus,  et  semblent  des appendices du style;  
 le  lobe  du  milieu  est  étalé ,  évasé  vers  l’extrémité,  échancré  au  sommet  en  
 deux  parties larges  et  arrondies ;  sur  le milieu de  ce  lobe,  on trouve  une  crête  
 longitudinale  creusée  en  gouttière,  et plus  colorée  que  le  reste de  la  fleur. 
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