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 Fam.   des  I r i d é e s .   J v s s . - T r i a n d r i e   m o n o g y n i e .   X / y . 
 Ixia dnbia. J. foliis  ensiformibus,  scapo monostachyo, floribus maculatis ,  spa-  
 tliarumvalvâexterioreuniaristatâ, interiorebiaristatâ.  Vent. Choix.p.  10.t.  10, 
 I XI A  D O U T E U S E .   
 d e s c r i p t i o n . 
 Une  bulbe  arrondie  et  à  peu  près  de  la  grosseur  d’une  noisette,  émet  une  
 tio-e droite,  glabre, ordinairement simple,  grêle, nue dans la partie  supérieure,  
 fouillée  à sa  base,  et haute  de  cinq  décimètres.  Les  feuilles  sont  au  nombre  
 de  4  ou  S,  droites,  de  moitié  environ  plus  courtes que  la  tige,  engainantes  
 sur  un  de  leurs  bords,  comprimées  en  forme  de  glaive,  entières  ,  pointues, 
 relevées  de  nervures  longitudinales. 
 A u   sommet de  la hampe  se  trouve  un  épi  de  8- 12  fleurs,  serré,  presque  
 g l o b u l e u x ,  ordinairement penché;  chaque  fleur  sort d’une spathe  à deux valves  
 scarieuses,  oblongues,  demi - embrassantes  ;  l’extérieure  se  termine  par  une  
 seule  pointe ,  et l’intérieure  par  deux  arêtes  courtes. 
 La  corolle  est  d’un  jaune  doré  ,  avec  une  tache  purpurine  à  la  base  intérieure  
 de  chacune  de  ses  divisions;  cette  corolle  est  adhérente  avec  1 ovaire,  
 de  3  centimètres  de  diamètre,  et  en  forme  de  soucoupe;  son  tube  est  grêle,  
 d’un  jaune  pale ,  trois  fois plus  long  que  la  spathe.  Le  limbe  est très-ouvert,  
 a  six  divisions  égales,  ovales-oblongues, de  la  longueur  du  tube, 
 Les étamines,  qui  sont  au  nombre  de  trois  insérées  au  sommet  du  tube,  
 ne dépassent pas  la moitié  de la  longueur  du limbe ;  leurs filets sont  d’un pourpre  
 foncé  dans  la  partie  inférieure  qui  correspond  à  1 onglet  purpurin  des  
 divisions  du  limbe,  et  jaunes  dans  la  partie  supérieure;  cette  disposition  de  
 couleurs  qu'on  retrouve  dans  un  grand  nombre  de  Liliacées,  montre  combien  
 il y   a d’analogie entre leurs étamines et leurs  enveloppes  florales ; or, cette  
 analogie  est  le  caractère  le  plus  constant des  véritables  corolles. 
 L ’ovaire  est  glabre,  verdâtre,  adhérent  avec  le  tube  de  la  corolle,  à  trois  
 angles  obtus,  surmonté  d'un  style  filiforme,  un  peu  plus  long  que  le  tube;  
 les°stigmates sont  au  nombre  de  trois,  étalés,  filiformes,  sillonés  à leur  face  
 supérieure.  Après  la  floraison ,  les  fleurs  sont  promptement  tombées  et  la  
 plante  n’a  pas  porté  de  fruit. 
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