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DRACOENA REFLEXA.
Fam. des A s p e r g e s . J i r s s . — H e x a n d r i e m o n o g y n i e . L i n .
Dracoena reflexa. D. foliis ensiformibus supra basin angustatis, inferioribus
reflexis; floribus pedicellis longioribus. Lam. Dict. 2. p. 324.
B. Dracoena cernua. D. caule arboreo, foliis lineari-lanceolatis acutis, paniculâ
cernüâ. Jaccj. Horl. Schoenb. 1. p. ôo. t. 96.
Dracoena cernua. D. arborea , foliis lanceolatis subobliquè flcxis paniculâ
dependente divaricatâ. Wild. Spec. 2. p.
DRAGONNIER A FEUILLES RÉFLÉCHIES.
D E S C R I P T I O N .
Le Di •agonnier à feuilles réfléchies est un arbrisseau qui, cultivé dans nos
serres, n’atteint pas la hauteur d’un homme : il paraît que, dans son pays
natal, il s’élève beaucoup au-delà ; ses racines sont fibreuses et d’un rouge
orangé; son tronc est droit, simple, cassant, n u , marqué par les cicatrices
des anciennes feuilles, glabre, et de couleur cendrée.
Ses feuilles sont placées vers le sommet de la tig e , disposées en spirale
simple , sessiles , embrassantes , d’abord droites, puis étalées , ensuite tortillées
ou fléchies, et enfin déjetées vers le sol, oblongues-lancéolées, pointues,
un peu rétrécies à la base, toujours glabres, tantôt entièrement vertes, quelquefois
bordées de rouge.
Le sommet de la tige se termine par une grande panicule composée de
sept ou huit grappes simples, longue de 2-3 décimètres , tantôt droite , tantôt
inclinée, et même tout-à-fait pendante, comme on peut le voir dans la figure
de Jacquin. Ce caractère, quelque frappant qu’il soit au premier coup-d’oeil,
ne paraît cependant pas suffisant pour séparer les deux variétés indiquées plus
haut; car , parmi les échantillons rapportés de lïsle-de-France par Commerson
on en trouve à panicule droite et à panicule pendante. A l’origine de chaque
rameau se trouvent deux bractées, dont l’inférieure est concave, lancéolée
et la supérieure petite, membraneuse et bifurquée ; les fleurs sont nombreuses,
étalées, blanchâtres; chacune d’elles est portée sur un pédicelle cylindrique,
long de 4 millimètres, à la base duquel est une petite bractée pointue, d’abord
égale au pédicelle, et plus longue que lui après la fleuraison.
La corolle est monopétale , tubuleuseblanchâtre, un peu verte à la base,
divisée en six lanières profondes, linéaires, droites à leur base, étalées, un
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