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Fam. des A n a n a s . J u s s . — H e x a n d r i e m o n o g y n i e . L i n .
P i t c a i r n i a , L ’Hér. — H e p e t i s , Sivarlz. — Perigonium duplex? Exterius
calyciforme persistens, tubulosum, ovario basi adnatum, trifidum. Interi us
corollæforme, caducum, liberum , exteriore duplo triplove longius, tripar-
titum ; laciniis longis, linearibus, intus convolutis, inoequalibus, basi interné
«quamulâ auctis. Stamina 6 , longa, perigonii externi ore inserta. Antheræ
lineares, filamentis conlinuæ. Stylus longus. Stigmata tria, in cylindrum
spiraliter convoluta. Capsula perigonio externo adnata et ab eo tecta, trilo-
cularis, ferè tricocca, apice trifariam deliiscens. Semina apendice membranaceo
utrinque aucta.
P I T C A I R N I A .
Ce genre a été dédié par L ’Héritier à un Anglais ( Williams Pitcairn ) ,
amateur de la Botanique , et dans le jardin duquel la première espèce connue
a été observée ; il avait déjà été nommé Hepetis par Swartz et Solander : L'Héritier
lui-même le désignait dans ses manuscrits sous le nom de Spirastigma,
qui indique son principal caractère ; mais le nom de Pitcairnia a prévalu,
et a été adopté par Swartz lui-même qui aurait pu réclamer la priorité.
Le Pitcairnia se rapproche beaucoup du Bromelia, plus connu sous le nom
d’Ananas ; mais il en diffère surtout par son stigmate roulé en spirale, par ses
anthères linéaires, par son fruit nullement charnu et par ses graines ailées.
Ces deux genres réunis à l’Æchmea de la flore du Pérou, composent un
petit groupe particulier qui se distingue de toutes les vraies Liliacées, parce
que l’enveloppe florale est double, que l'extérieure analogue a un calice, adhère
et persiste autour de l’ovaire, tandis que l’intérieure est libre, caduque et analogue
à une corolle. Ce caractère remarquable rapproche beaucoup ce groupe
de la famille des Drymyrrhizées ( Balisiers, Juss. ) , dont il diffère par la structure
des feuilles, l’insertion et le nombre des étamines.
Outre les caractères essentiels qui distinguent les Pitcairnia, ils ont encore
un port qui leur est propre. Toutes les espèces ont les racines fibreuses, des
feuilles radicales, longues, pointues, presque toujours bordées de dents épineuses,
glabres à la surface supérieure, couvertes en dessous d’une espèce dé
duvet blanchâtre et argenté, qui semble formé par l’exfolialion naturelle de
l’épiderme ; cette membrane à demi séparée de la plante, et imperceptiblement
fendillée, joue le rôle d’une véritable poussière glauque ; c est-à-dire qu elle
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