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A M A R Y L L I S AUREA.
F am . des N a r c i s s e s . J u s s . •— I î e x a n d r i e m o n o g y n i e . L i n .
Amaryllis aitrea. A. spathâ multiflorâ, corollis basi tubulosis sexpartitis, laci-
niis linearibus undulatis, genitalibus, corollâ longioribus. L'Her. sert. angl. 14.
Amaryllis aurea. A.iloribus pedicellatis erectiusculis, corollis infundibuliformi-
clavatis subhexapetalis, laciniis lineari-lanceolatis , genitalibus rectis , foliis
linearibus erectis canaliculatis margine reflexo glabro. Ait. Kew. 1. p. 419.
Wild. Spec. 2. p. Ô7.
Amaryllis aurea. A. spatbâ multiflorâ, floribus pedicellatis ferè ad basin usque
sexpartitis, genitalibus declinatis, ramentis lanceolatis. Jacq. Hort. Schoenbr. 1.
p. 38. t. 73.
Amaryllis africana. Lam. Dict. 1. p. 124?
A M A R Y L L I S DORÉE.
D E S C R I P T I O N .
Cette belle Amaryllis est également remarquable par l’élégance de ses fleurs
crépues et disposées en ombelle, et par la belle couleur d’or de ses corolles.
Sa bulbe, qui est arrondie et couverte de tuniques brunes, émet en dessous
des radicules simples, épaisses, blanchâtres, et en dessus des feuilles à peu
près disposées sur deux rangs, étalées, entières, glauques à la surface inférieure,
longues de 3 décimètres sur une largeur d’environ 3 centimètres.
Du milieu des feuilles s’élève une hampe droite, comprimée, épaisse comme
le petit doigt, longue de 2 décimètres, terminée par une ombelle de 5-8 fleurs
inodores, d’un jaune doré, que soutiennent des pédicelles courts et triangulaires
: à la base des pédicelles se trouve une spathe membraneuse, à plusieurs
valves, dont deux grandes, opposées, lancéolées, demi-embrassantes , et 3*4
plus courtes et plus étroites.
La corolle est adhérente à l’ovaire, munie d’un tube court, divisée en six
lanières étroites, pointues, ondulées sur les bords, étalées , un peu roulées
en dehors ; la division inférieure est inclinée en-bas d’une manière plus prononcée
que les autres.
Les étamines sont au nombre de six, insérés à la base de chaque lanière;
quelquefois la première fleur qui se développe dans chaque ombelle se divise
en sept lanières et porte sept étamines ; les filaments sont grêles, inégaux,
ascendants au sommet, un peu plus longs que la fleur : à l’époquè qui précède
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