
LOTUS ULIGINOSUS. Schk.
Lotier uligineux.
Nom allemand. Sumpf Schotenklee.
Nom anglais. Marsch Birdsfoot- Trefoil.
Fleurit: Juin — Août
Système de Linné: Cl. XVII. Diadelphia. 0 . Decandria.
Système de De Candolle: Vasculares monocotyledoneae. Subcl. Calyciflorae, 0 . Papilionaceae.
Caractères génériques. Calice à 5 divisions. Ailes conniventes par le bord supérieur, mais
non soudées. Carène rostrée. Etamines diadelphes. Style atténué au sommety glabre. Gousse poly-
sperme, oblongue ou cylindrique, dépourvue d’ailes, déhiscente à deux valves qui se roulent ordinairement
en tire-bouchon, et sont pourvues intérieurement de prolongements celluleux transversaux,
qui séparent les graines.
Caractères spécifiques. Fleurs 6 ^ 1 2 sur un pédoncule beaucoup plus long que la feuille.
Dents du calice linéaires-lancéolées, réfléchies avant Vanthèse, égalant le tube. Carène insensiblement
atténuée en un bec ensiforme. Gousse droite, linéaire, cylindrique.
Cette plante se distingue du Lotus corniculatus par les caractères suivants:
La tige du L. uliginosus est jflus élevée et évidemment fistuleuse. Les capitules sont plus grandes,
et portent chacune un plus grand nombre de fleurs. Le calice est réfléchi avant Vanthèse. L'étendard
est ovoïde et non presque rond comme chez 1 & L. corniculatus. Les ailes sont plus étroites que la
carène et la couvrent à peine lorsque la plante est adulte. Chez le L. corniculatus la carène dépasse
les ailes. La gousse du L. uliginosus est à peu près de la moitié plus étroite que celle du
L. corniculatus. Quant aux graines, celles du L. uliginosus sont de la moitié plus petites que celles
du L. corniculatus.
Lieu natal. Dans les forêts; aux bords des fossés; dans les terrains marécageux, sablonneux.
A Leyde, Nootdorp, Kampen, Meppel, Walcheren^ Schouwen, Vught, Nymègue. (Prodr. Flor. Bat).
La planche a été prise d'après un échantillon que je trouvai à Wildhoef près de Bloemendaal.
U sage. Selon v. d. T rappen. Herbarium vivum, I, 667, cette plante ainsi que le Trèfle blanc-
réussissent dans un-terrain bas et marécageux. Elle est plus nourrissante que le trèfle blanc
et elle augmente la production de lait du bétail cjui la préfère au trèfle commun. Il vaut
donc bien la peine de la cultiver dans les lieux bas et marécageux avec la Glyceria aquatica et
la Gl. fluitans.