
GEÄSTER Géastre à foCrOmLeI FOdeR MqIuSe. nPoeursi.lle.
Septembre—Octobre,
Système de Linné. Cl. XXIV. Sect. V. Cryptogamie. Champignons.
Système de De Candolle. Celluleuses. Champignons. Ord. II. Gastéromycètes.
Crractères génériques. Voir le N°. 943. T. 12.
Caractères spécifiques.. Péridie externe multifide, étalé; péridie interne multistipité, percé de plusieurs
ouvertures ciliées.
Le péridie externe est revêtu d’un cuticule brun clair. Le péridie interne est large, plus ou moins
aplati dans les exemplaires adultes, oblong-sphérique dans les individus plus jeunes. Les ouvertures sont
placées irrégulièrement et se montrent d’abord comme des petites verrues, qui s’ouvrent plus tard; les
stipes du péridie interne sont très minces, placés irrégulièrement, et n’excèdent pas */2 centim. en
longueur. Le péridie interne est plus ou moins granulé, d’un gris métallique teint de bronze.
Lieu natal. Ce champignon rare et singulier a été découvert en Angleterre au siècle dernier.
(Woodward in Trans. Linn. Soc. II. 59. Dickson, Face. Fiant. Orypt. I. 24. With. Bot. arr. ed. I. 783.
Sowerby, Engl. Fung. II. 313). Depuis ce temps il ne paraît pas avoir été retrouvé dans ce pays. Même
M. Berkeley, le savant auteur des Outlines o f Brit. Fungology, m’informe dans une correspondance particulière
qu’il ne l’y a pas observé lui-même.
Personne ne le trouva ailleurs avant M. H ugo de Vries, étud. en phil. nat., qui l’observa en 1865 dans le
sable à Katwijk, près de Leide; moi-même j’eus le plaisir de le trouver l’année suivante à Bloemendaal
près de Harlem. La Hollande, et probablement aussi l’Angleterre, sont donc en ce moment, à mon savoir,
les seuls pays du monde, qui puissent indiquer cette plante dans leur flore. — (Voyez aussi Oudemans,
Matériaux pour la Fl. myc. de la Neerl. — Arch. Ne&rland. d. sc. ex. et nat. T. II. 1867.)
Le spécimen de la planche est trouvé en Septembre 1867 à Bloemendaal, dans la campagne de Wildhoef,
propriété de M. J. P. A. van Wickevoort Crommeun, au pied des collines de sable dites Dunes-inté-
rieures, sous des plants de chêne, au bord d’un taillis de frênes, et au même lieu où je l’avais observé
l’année précédente. Le nombre d’exemplaires n’était pas grand.