PLANCHE SEPTIÈME.
UN. PÊCHEUR DE GRENOUILLES.
L a. plus baflè claflè du peuple en ‘Chine n’eft pas.vdSifete'ïpQur fon
mahgèr j ’.-cïle..ne fe feit pas defcrupule" de fe nourrir d’animaüx qui ïrifeu-*
rent naturellement, ainfî que Pont rémarqué plusieurs- ; voyageurs. f Les
pauvres mangent des grenouilles et'des rats '; on' expofc même'en vente-dans-
les rues des cuiflèsderats fechécs : les dalles intermédiaires regardent ) un'*
jeûne'.chien comme un .àffez bon-mets. Cela feffifble. même avoir étè r
anciennement un mets recherché. Les Romains,- fuivant Pline*, regar-.
daient les .petits chiens-à-la mammelle, conimé uri plat excellent.
. On a.eri'Chihe.une maniéré de prendre les grénoùilles'pendant la huit, • au.
moyen d ’un feu que l ’on, porte dans une cage-de fil de Iaitéh, ainfi qu’il- eft.
reprëfenté dans cette planche.
* Plin. Nat. Hift. lib. xxix. cap. 1 4 .^ “ ,,Ç^tnfos. lapantes iadepjp-ios* .exiftimabaàt,.ad,
“ cibum nt eüam placandis numinibus hoftiarum vide üterentui paraît, éAÎémênt
d’après Athénée, livre v. page 281. et d’après Galien, livre iii. de Aliment] , chap. ii. que
les Grecs mangeaient comme un friandife la chair des jeunes chiens. -