P l a n c h e t r e n t e æ n i e m e .. ,
M A N D A R IN E N H A B IT D ’É T É .
C et habillement long, aifé, et flottant* eft admirablement bien j g l
autems chaud. Les G # ^ d n t porté une fageatt^tao^atçm l§wsarheles
d’hahilleipent. Leurs ch em ife ito faites de différentes efpecçs de tiffus,
futfeint! Waifon. En été, piqfieqss portent fur la peau une «ffpece de filet
de foie..y-ce filet aihftuntiaEpàfé'^nttç la peau et l’habillement les garant#
h H B | | f&ie traqfpitatto abondante. LeursB H M M I
cette faifén, fant-faitfeffl rotin entrelacé,. ,ttè&praprement travailles et «te -
numiereà laifo pâffer l ’air. I k ï ^ t o egalement un léger baquet de la
même m a S S d S d' crin rpugeet ffs portent B H B B I H I H
et 'un éventail* ce^rfepieryartide, étant non feulement un ob^t.utüe,
mah eneore une partie d’hatullemènit' d’êtiquçttfechez ks Chinois pendant
eft porté même par leur officiers pendant l’éte. Leurs
- idéetdeliipèrfeâ totfegla beauté dans- un/homme confiftent^ eb ce qu.ij _
aitte.frSit large, le nez court, de-petits yeux bien perces,, défigure
H | B B B i grandes oreilles, la bouche de moyenne grandeur, et
■ V e r o y e n t un homme bien fait, quand ri eftgra»
èt bien comorê.î et qu’ri remplit bien un fauteuil. Les chaleurs exceflives
des M o v i^ l méridionales) donnent à, leurs payfans et ouvriers un.temt
Ê Ë Ë m cependant,' >en général, les Chinois ne t o p a s naturellement
brune II eftd’ufage chez lesdêttrés et les gens riches de-portenle&urrgtes
des doigts de-plus) de deux a^® * faue VOK'
gagnent point le|®§îupar. j^& occiipÿioBs m a ito loe . ^ '. ' ’ ,
' Les Chinois-d’un véritable rang dans-le-civri et dans-le milltaw e joe
dernier émane du premier) méprifent fouveramement ceuÿ qui font adonnes
au commerce. Ils ne regardent l’honnêtete ordinaire dans un négociant
que comme le refultat d’une arriere-penfée. Es affeâeat de mepnfer égalé.
S l ’importance du négociant, et la baffeffe et les pratiques fordides d un J
S r e f in foupçonnant que la paffion infatiable et immorale de 1 avance a
fegmêmè degre d’influence fur l’efprit de l’un et de l’autre : que l ame qui
a été une fois foumife à fon empire, s’affaiffe et devient infenfible a tout
a â e de générofité, d’élégance et de véritable grandeur, et que la foif de
l ’or ami fâcra famés, excite ceux qui en font malheureufëment atteints, a
regarder tous moyens comme également bons; tous facnfioes. comme peu
importons, lorfqu’il s’agit de fatisfaire leurs interets.—L Empereur de la.
Chine affigne leïecond rang dans la fociéte a ceux dont 1 occupation eft le-
' labourage! fuivi des princes de fa cour, il conduit tous les. ans.de fa propre
" main^une charrue dans un terrain choifi à cet effet. La troifieme et dermere
olaftë eft compofée d’artifans-, de.marchands-, &c. . , ? '
Les actions méritoires des mandarins en pouvoir, font écrites- fur un
Uégiftre^public qui eft intitulé: “ Le Livre de Mérite, ’’ et à ces fouvemrs
honoraWes font joints leurs titres refpe«ftifs. Quoiqu il n y ait point de
Livre d’infamie,, cependant fi ces perfonnages fe comportent mal, ils. font
punis fans' beaucoup d’héfitation par fa Majefte. Impériale ; ik font
dépouillés de leurs titres, et l’on attache a leur.furnom une efpece de fobn-
quet qui; exprime k caufe de leur difgrace.
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