PLANCHE CINQUANTE,NEUVfÉME.
U N ^ 'M E N D I& N T B O IT E U X .
G et rbofeme ti’efl .probabléiftent pas .né 'ainfi ; probablement auffi le ciel
fte l’a pas affligé de cet accident dans a n âge plus avancé ÿ mais, .peot-êtrCi
il a\étc eftropié ■ àd.effein par fes parents, .afin.de,pbu.VQtt d$fcoit -urL objet
extraordinaire de pitié. On rapporte (.peut-être par" Calomnie, ce mauvais
génip'qui. cftropie.tout) que cét ufage n’eft pas très-rare parmi les baffes
dâflès, de Chinois.
... L a rfen&tion dê&gréable quevéet objet., peut■ exciferrà' la .prèmSsrë vue;
perdra beaucoup de fa .force, fi l ’on confîdere que toupies exemples de
déformitéjial urelle, foit dans les. membres pu dans les traits, font fiextré*
moment rares parmi les nations nombreufes de .l’Orient, qu’il'ne peiit s ’en
offrir run à la.vue fans exciter un étonnement anrvérfeL. •
Oïl obfervera que lès contenances des: quatre mendiants r^préfentés dans
eet ouvrage,. fônt particulièrement caraâériftiques.. ,
Sur la.figure du Mendiant avèc un Chien, on remarque :1a mifère et
quelque efrofe de ;bàs et d’artificieux j l ’a fpeâ 'de- l ’Homme-, avec iM-Sèr-*
périt, ' préfente dé,la! répugnance et dü dégoût de foi-rnême ; les traits dri
Mendiant-avèc un Singe expriment la douCrinToHicitant la compaffion j Ci
fur le vifage de ce Boiteux on voit la peine et la mifere deffinées avec force.