PLANCHE QUARANTE-TROISIÈME.
UN FOURREUR.
C e t homme offre à vendre des bandes de fourrure avec k%ueHes les
Chinois gamiffent en hyver les' cbHéts et le bout des manches de leurs
habiBemens. On voit fbuvent pendre de ldur bonnet* comme ornement*
la queue d’un raeoon, - ou de quelque animal fcmblâbfe. - Dans le fort-dé
l ’hyver, les Chinois portent une efpece de manteau qui éft doublé entièrement
de la peau, de quelque bête, et lorfqu’il fait déjà- pluie, et qu’ils
tournent le côté du poil en dehors, cela leur donne une apparence très-
grotefque. On dit que les forêts de la Chine abondent en bêtes fâttVages
de toute efpece. On apporte quelques fourrures deSifeérie et~de;la Tartarie
C-hinoife-j mais celle du loutre marin qu’ôn tire depuis quelques années
de la côte nord-oueft de l’Amérique, eft avec raifon la plus efthnés, car elfe
réunit à la chkfeur de la lainela finefle et le luftie delà fèiè écrire.
•Cet homme porte un article d’habillement qui- n’a pas encore été décrit,
ckft une poche. Les Chinois n’en portent qu’une, et elle eft ordinairement
cachée par leur robe de deffus. Elle eft féparée de leur habillement-, i&4a
portent devant eux, et ils l’attachent autour des reins avec des cordons, s