PLANCHE TRENTE-SEPTIEME.
U N C H A U D R O N N IE R .
Xi's Chinois, ainfi qu’on Fa bbfervê dans la defcription. de In Planche
neuvième, trouve de grands avantages dans fa forge portative, qui lui
fournit les moyens de raccommoder, et même de faire fur la lievi des afttL
des de ferrurerie pour Fufage ordinaire. La fondure eft fondue dans die
petits creufets que Ton voit auprès de cette figure : on Fapplique alors dans
èaa état de fufion aux brèches de l’uftenfik de fer qu’elle repare fort bien,
fit qui eft enfuite en suffi bon:étet de ferviee qw jamais.
L'invention première des fhufifets dit peut-être ûteoanuft, mais Os. peut
préfamer qu’elle a exifté prefque depuis ht découverte
ment au moins’depuis que l'an a pratiqué la métallurgie, | Strabou àtît^US
h première découverte des faufflets au ph&ofoplie et voyageur, Apapharfts *.
Les feuffiets Chinois diffèrent de ceux de tout autre pays, et font, les
meilleurs, quelque les phrs fimpks dans leur invention,; Ilsiep^^ênfeçn ujn
cylindre' de bois, avec un piftôn de fer,- exactement ajufté. Le cylindre
a uné ouverture latérale, au travers de laquelle l ’air, eft pouffé par Paâfeiqn
du pifton quand on le fait approcher de Fun qu de l ’autre bout du çyljtidre,
Cette Planche fait voir la facilité avec laquelle on fe fert de oesibU'Pets, Qu
en place un bout par terre, l’autre eft un peu élevé, et .on le fixe au moyen
rPulie greffe pierre fur le haut. La verge du pifton a u n petit irknche
ftanfverfkl, et de cette manière lé Chinois opéré par un léger mouvement
alternatif du coude ce qui en Europe réquiert l’effort de .prefque tous les.
tftüfêles d’une homme. Là forge entière eft contenue dans un petit vaiflêau
de fer à tjxfis pieds-, qui renferme le charbon dé bois,’ et qui reçoit le ventf
qui fort du cylindre du foufflet qu’on vient de décrire.
* Strabo, edît Parif. anri. 1620, lib. vii. pag. 303.—T en Jtfdxaço-îi àdçyvov croQot l E^oçoç—*
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