PLANCHE ;PR$MïERÊ,
R©PR'E§ÈNinANT
UN MANDARIN, DE DISTINCTION,
- '* EN HABIT DE CEREMONIE.
L ’h a billem en t d’un Chinois eft conforme à la gravité de fon car«*
f e; “ ^énéralen W vêtement, quilui'defcend Wqu’ à
la cheville du pied ; les manches, larges près de l ’épaule, -fe retraitent par
tjegres jufqu’ au poignet, | Q | M g g Q enferme de fera cheval
q u a ^ P e ^ e f t pas levée e n l l u t . ’" ’'
Tout homme jlc rang' ht peut paraître en p û f e c . - f S s ^ lTp£*elS
■ bottes, fartes de fatin, di foie, ou de coton. Les'jours de Cérémonie,Ifl poïté
une longue robe de foie, communément bleue et richement brodée. Paf
deffe «rte robe 0 ,m ffirtoutri^même étoffe, qui Iui*«uvre tout k bras,
et defeend un peu au deffous d u , genou. A fon rpu font fufpendus des
grains de corail précieux. Son bonnet eft bordé de fatin,_ de velours ou
I B B B et c0UTOlmê d>un petit globe M i i iW M W H plume de p a o n c eu x -c i font des marques particulières dC É fh ffg lfe iie
I empereur feul donne. On porte suffi fur la p o r tr in é '-À i^ f^ ■ ■
dragon en brodene,- le premier nleffiaccordé-qu’aux mandarins qui-oeeu.
pent les cmplpis civils les plus émineps : le f é c o n d é réfetvé ngur les
mandarins militaires. “
l l T B S 1 PCUt Pas{* * fon gré choffir M f l l i l habite;
L jaune eft h couleur_j.riviiégiée des empereurs e t i e T p r m c e 'A f E 1
Les jours de ceremonies les mandarins du premier rang, paraiffent ■
quefois revêtus dérobés violetes. Le bleu ou le noir-eft çomrrîunément la
couJeur du peuple. Le blanc eft partout celle du deuil - '
Les Chinois évitent avec Je plus grand foin le moindre mot, Amoindri
geüc qui pourrait faire foupçonner de la colère, ou aucune émorion violente
Ils ont la plus profonde vénération pour fa u teu r s de-leurs jours et les
pffispnds-égards pour kvieffleffe. Ils portent jufqu’à lirthoufiaffiie
1 admiration delà vertu ; et rien n’égale le refpeét qu’ils font paraître pour
a mémoire deleurs compatriotes,-qui fe font illuftrés par l ’amoür de lajufi -
Chez,cette nation extraordinaire,' ni les richeffes, ni la nâiffance ne peuvent
jamais établir le plus léger droit aux honneurs. Le mérite perfonnel
feul peut elever a un rang diftingué. Les talens et la vertu doivent être
1 mdf penfabIe aPPan,agfi detout homme en pkce; fans cette double recommandation,
Copte prétention, qui n’eft appuyée que fur des caufes acciden-
teUes, ou fur des ayeux dluftres, eft écartée fans aucune efpérance de fuccès.