
MÆRUA. Nob.
MÆRUA et NIEBUHRIA. DC.; STREBLOCARPBS. Arnott.
MÆRUA OBLONGIFOLIA. Nob.
n i e b u h r i a OBLONGIFOLIA. DC., Prodr., I, 244; Hochst., in pl. Schimp.
Abyss., sect. h , 616.
c a p p a b i s OBLONGIFOLIA. Forsk., Descrip. 99.
(Tab. V.)
M. glabra; foliis oblongo-lanceolatis, apice obtusissimis, mucro-
nulatis, integris, glaucescentibus, breviter petiolatis, 1 1 ad 2 |
uncias longis, 4-6 lineas latis ; floribus ramulos terminantibus, in
racemum simplicem depressum dispositis ; calycis laciniis ovali-
oblongis apice acuminatis, basi angustatis ; petalis brevioribus
oblongo-linearibus acuminatis.
Crescit in montibus versus fluvium Taccazê, in mense Novembre
florens (Quartin Dillon, Schimper).
Observation. — J’ai acquis la certitude en comparant les échantillons d’Abyssinie
avec un échantillon de l’Inde qui m’a été gracieusement communiqué par
MM. Wight et Arnott, que la plante indienne n’appartient pas à la même espèce
que celle d’Abyssinie. Nous expliquerons en détail dans la seconde partie de
cette publication ce point de synonymie.
La M. oblongifolia estassez voisine de la M. angustifolia, que nous avons décrite
et fi mirée, t. M il, dans la Flore de Sénégambie. Elle en diffère par ses feuilles
beaucoup plus courtes, toujours obtuses, par ses fleurs deux fois plus petites
et par ses pétales linéaires et très-étroits au sommet, qui est longuement aeu-
miné.
MÆRUA TRIPHYLLA. Nob.
(Tab. VI.)
M. ramulis rigidis pubentibus; foliis sæpius trifoliolatis, rarius
simplicibus, brevissime petiolatis, figura variis, foliolis ovalibus, ob-
tusiusculis, mucronulatis, aut acutis, aut obovalibus, integris ,
præsertim subtus puberulis ; floribus parvulis puberulis, longe pe-
dunculatis, racemum simplicem m apice ramulorum efforman-
tibus; petalis 4, calyce dimidio brevioribus spatulato-obovalibus
obtusissimis margine sinuosis ; corona marginali brevi, 4-loba ;
lobis latis margine erosis; fructu......
Crescit in regione Nili Albi ( Lefebvre, Sabatier, Darnaud).
Observation. — Quoique cette plante n’appartienne pas absolument à la région
qui nous occupe, nous avons cru néanmoins devoir en donner la description
ici. Elle nous confirme dans l’opinion que le genre Stréblocarpus proposé
par M. Arnott (Ann. Scient, nat., I I , p. 235) ne diffère en aucune manière du
genre 1Wærua. Seulement il faut admettre que ce dernier genre réunira des
espèces, les unes avec, les autres sans pétales. Nous reviendrons plus en détail
sur ce point dans la deuxième partie, en donnant une description détaillée des
espèces du genre Mærua, figurées dans cet ouvrage.
MÆRUA ANGOLENSIS. DC.,Prodr., I , 254; DeLess., Icon.sel., I I I , 1 .13;
A. Rich., in Fl. Seneg.
mærua lu c id a . Hochst., in pl. Schimp. Abyss., sect. n , 1410.
MÆRUA RETUSA. Hochst., loc. ÇÜ., 905.
M. foliis longe petiolatis, ovalibus obtusis aut lanceolatis acutis
aut ellipticis, retusis, glaberrimis margine integris; floribus apetalis
in corymbum pauciflorum dispositis, fructibus torulosis, forma et
numéro seminum maxime variis.
Crescit in locis calidis provinciæ Chiré; nec non in valle fluvii
Mareub (Quartin Dillon et Ant. Petit) et fluvii Taccazé (Schimper).
Observation. — Il est peu de plantes dans toute la famille des Capparidacées
qui varient autant que celle-ci dans la figure et la grandeur de ses feuilles. J’ai
trouvé, tant sur les échantillons que je possède de la Sénégambie que de
l’Abyssinie, la réunion de toutes les figures de feuilles d’après lesquelles,
M. Hochstetter a établi ses Mærua retusa et Mærua lucida. Nous nous sommes
convaincus que ces deux espèces rentrent dans la Mærua angolensis.
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