WIRTGENIA SCHIMPERI. C. H. Schultz, in pl. Schimp. Abyss., sect. n i,
1441 et 1684.
Var. a : Robusta.
Var. (3 : Gracilis.
W. caule erecto, ramoso 1-2-3-pedali, tereti, strigoso; foliis
petiolatis elliptico-lanceolatis acutis, serratis aut subintegris utrinque
hirtis subasperis ; capitulis axillaribus pedunculatis ; involucri squa-
mis inæqualibus, externis subfoliaceis strigosis, internis tenui-sca-
riosis glabris, receptaculi paleis obovalibus apice denticulatis gla-
bris ; akeniis obovato-oblongis subcompressis sericeo-strigosis apice
abrupte in collum (pappophorum) tenue, breve desinentibus.
Crescit in montosis circa Tchélatchékanné, in convalle fluvii
Taccazé, mense Augusto florens (Schimper).
Observation. — Ce qui distingue surtout cette espèce de la précédente, ce
sont : 1° ses feuilles plus longuement pétiolées, en général plus étroites et plus
longues, non hispides à leur face supérieure ;/2° ses fruits plus comprimés, un
peu cordiformes à leur sommet, se terminant brusquement en un col étroit et
court qui porte l’aigrette.
Les deux variétés indiquées par M. C. H. Schultz méritent à peine ce nom ;
leur seule différence provient de leur taille plus grêle dans l’une, plus forte et
plus rameuse dans l’autre.
WIRTGENIA KOTSCHYI, Höchst., in pi. Schimp. Abyss.,sect. ir , 1422, in,"
1741.
DiPTEROTHECA k o t s c h y i . C. H. Schultz, in p i . Kotsch. nub., 103; ib i d , in
Flor. bot. zeit., XXX, 435.
W. caule erecto bipedali et ultra, ramoso, ramis elongatis nudius-
culis, scabris ; foliis oppositis lanceolatis acutis, margine subintegris,
utrinque hirto-strigosis ; capitulis axillaribus, breviter pedunculatis ;
involucri squamis externis ovali-lanceolatis foliaceis acutis strigosis ;
internis brevioribus, glabris ; flosculis intense purpuréis; receptaculi
paleis lanceolatis acutis akenio longioribus ; akeniis oblongis com-
pressis strigosis ; pappi parte interiore ssepius nulla.
Crescit in locis humidis provincia; Chiré, mense Junio florens
(Quartin Dillon), et in valle Aguar, in provincia Médat, mense
Aprili florens (Schimper).
Observation. — Les deux espèces précédentes ont les fleurs jaunes ; celle-ci
offre des fleurs d’un pourpre foncé ; les écailles externes de son involucre sont
sous la forme de quatre feuilles lancéolées; les paillettes du réceptacle sont
lancéolées, aiguës et plus longues que les fruits; tels sont les caractères principaux
qui distinguent cette espèce, surtout de la Wirtgenia Sehimpen, qui
a aussi ses feuilles quelquefois presque lancéolées.
WURSCHMITTIA. C. H. Schultz, in Walpers, Repert., VI, 161.
WURSCHMITTIA ABYSSINICA. C. H. Schultz, in pi. Schimp. Abyss., sect.
I, 334, m, 1533.
W. caule erecto bipedali, ramoso, subangulato, scabro ; ramis
elongatis : foliis oppositis vix petiolatis elliptico-lanceolatis acutis
margine serratis, superne hispidis scabris, subtus hirtis, capitulis
luteis longe pedunculatis terminalibus solitariis aut 2-4-fasciculatis,
involucri foliolis externis 5-6 ovali-oblongis hirtis ; internis coloratis
angustioribus ; lamina ligularum oblonge obtusa obsolete tridentata
; akeniis oblongo-turbinatis compresso-subtetragonis glabris
apice nudis aut (disci) setis 2 longis denticulatis coronatis.
Crescit circa Arbuti—Enseca et in parte septentrionali montis Sel-
leuda, prope Adoua (Quartin Dillon, Schimper).
Observation — J’avoue que je ne vois pas trop en quoi ce genre diffère du
genre Mélanihera de Rohr et de De Candolle. Il est vrai que toutes les espèces
de ce dernier genre sont originaires d’Amérique ; mais est-ce une raison pour
n’y pas réunir une espèce de l’ancien continent?
HELIANTHÜS. L., Gen., n° 979; DC., Prodr., Y, 585.
HEL1ANTHUS ANNUUS. L., Sp., 1276; DC., Prodr., V, 585.
H. radice fibrosa, caule subsimplici erecto, foliis alternis petiolatis
cordatis seu late ovatis trinerviis grosse serratis, capitulis maxi-
mis cernuis, involucri squamis late ovatis abrupte acuminatis cilia—
tis, paleis subindivisis, akeniis disci subaristatis (DC., I. c.).
Coli tur in hortis urbis Kouaietha, et circa Addi-Theuheub (Quartin
Dillon).
Observation. — Cette plante est cultivée dans les jardins aux environs de
Kouaietha et à Addi-Theuheub. On mange ses fruits et l’on en retire une huile
également employée dans la préparation des aliments et pour l’éclairage. Évidemment
cette plante a été introduite.