HYPODEMATIUM. Nob.
HYPODEMATIUM SPHÆROSTIGMA. Nob.
m it r a c a r pu s s p h æ r o s t ig m a . Hochstett., in pl. Schimp. Abyss., sect. ,
n° 400.
Var. « : Grandiflora : corollis ampliatis.
H. annuum : caule erecto ramoso, tetragono hirsuto, pedali • foliis
oppositisoblongo-lanceolatis acutis, basi attenuatis, margine scabroeibaiis
utrinque subhirsutis; vagina stipulari hirta; setosa; floribus
densis capitato-verticillatis ; corolla tubulosa infundibuliformi
gracih, 4-fida; capsulæ glabræ lobis calycinis 4 lineari-lanceolatis
ciliatis.
Crescit frequens in locis humidis planitiei provinciæ Chirè, mense
Julio ( Quartin Dillon ), et circa Adoua ( Schimper ).
Observation. - M. Hochstetter a rapporté cette plante et la suivante au genre
Vitracarpum. A notre avis, elles ne lui appartiennent pas. En effet, dans ce
et trlensSenri ’ C,apSU‘e à deux '° ses se PartaSe par une scissure circulaire
et transversale en deux valves superposées: chacune de ces valves reste bi-
1 oculaire, parce que la cloison se coupe aussi à la même hauteur et que ses
portions mfeneure et supérieure testent adhérentes avec ses valves inférieure
reunies ici. Elle est bien a deux loges, contenant chacune une seule graine cv-
ndracee, ascendante, attachée par sa base à la partie la plus in f é r ie u r e
la cloison. A lepoque de la maturité, les deux valves s’enlèvent de la base
de la capsule vers le sommet parallèlement à la cloison, en restant adhérentes
« I » «1. « par leur „„ , upétle„ „ . ^ “ 2
ceptacle offrant a sa partie inférieure et de chaque côté une petite cicatrice
a laquelle les deux graines étaient attachées. C’est donc une déhiscence septi-
trage. Cependant, pour moi, cette cloison n’est rien autre chose que le tro
phosperme sur les bords duquel les bords de chacun des carpelles sont venus
S appliquer. Les deux carpelles ne sont adhérents entre eux que par leur partie
la plus supérieure, celle par laquelle ils restent soudés l’un à l’autre Ce qui
me porte a admettre cette opinion, c’est que les bords de la cloisonne présentent
, après la chute des valves ou carpelles, aucune trace de déchirure • ils sont
nets, mousses et même un peu renflés. Or, dans la déhiscence septifrage vraie
on aperçoit toujours une déchirure sur le bord de la cloison, qui est en générai
formée par les bords repliés des carpelles. La structure de la capsule de nos
deux plantes présente donc beaucoup d’analogie avec celle des siliques des
uciferes. Quoi qu’il en soit de cette opinion, celte structure me paraît éloigner
de beaucoup ces plantes du genre Müracarpum. D’un autre côté, elle les
rapproche du genre Stælia; mais elles en diffèrent par leur calice formé de
quatre grands lobes égau^ e t non de d e u x , p a r leurs deu x valves re stan t réunies
à leu r partie su p é rieu re , e t surtout parce qu’il ne reste aucune partie de ces
valves à la base de la cloison.
J ’ai appelé ce genre Hypodematium ( ii7toSijp.a ) , à cause de la forme de chaque
valve, qui ressemble à une petite chaussure.
HYPODEMATIUM AMPLIATUM- Nob.
m it r a c a r pu s a m p l ia t u s . Hochst., in pl. Schimp. Abyss., sect. i i i , 1721.
H. annuum : caule erecto, parce ramoso sesquipedali et ultra,
subtetragono, piloso ; foliis oppositis lanceolatis, acutis, superne
subtusque hirtellis, in nervo medio ferrugineo -hirtis, vagina stipulari
hirto-pilosa, multiseta ; floribus dense in axilla foliorum aggre-
gatis, subverticillato-capitatis : corolla infundibuliformi ampliata ;
stigmate manifeste bilobo ; limbi calycini laciniis lanceolatis margine
ciliatis, capsula obovoideo-oblonga, parte superiore piloso-
setosa.
Crescit in convalle fluvii Taccazé, prope Tchélatchékanné, mense
Augusto florens et früctifer ( Quartin Dillon, Schimper ).
Observation. — Il existe certainement une trè s-g ra n d e ressemblance e n tre
c e tte espèce et la précédente ; mais on les distingue facilement l’une de l’autre .
Celle-ci (Hypodematium ampliatimi) est de beaucoup plus grande dans toutes
ses parties; ses feuilles sont plus larges e t plus lo n g u e s , leu r n e rv u re moyenne
est lomenteuse et de couleur de rouille; les fleu rs, habituellement plus grandes
même que dans la variété a de l’espèce précédente ; les lobes du calice plus
larges, et la capsule velue e t soyeuse dans sa partie supérieure.
Tribus IV. COFFEACEÆ.
COFFEA. L., Géra., n° 230; DC., Prodr., IV, 498.
COFFEA ARABICA. L., Sp., 245; DC., Prodr., IV, 499.
C. foliis oblongo-ellipticis, acuminatis, basi sensim angustatis,
margine subundulatis, glabris, lævibus; stipula lata, acuta; pe-
dunculis axillaribus aggregatis, brevibus ; corolla alba 5-fida ; laciniis
longis angustis acutissimis, drupis ellipsoideis glabris obtusis,
dipyrenis ; pyrenis carthaceis.
Crescit spontanea in provinciis Enarrea et Kaffa, in regione
ChartrGalla. Colitur in pluribus Abyssiniæ provinciis inter calidiores ;