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Û4 ORDRE I. G E N R E IX. BOUSIERS.
2. LE P E T I T AVALEBRAN.
J e ne fuis pas bien fur que cet InfeSe folt mâle du precedent. Ce qui
ift'en fait douter, c'eil qu'il efl: moins beau, & bien marqué, quoiqu'ordinairement
les mâles le foient davantage que les femmelles.
Il n'eil pas moitié fi grand que l'autre. 11 fe trouve tous deux dans 1»
Boufe.
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N E U V I E M E GENRE.
BOUSIER FJRCEUR PI: 32.
C A R A C T E R E S .
Les ar.tsmes rtpaiffijjiat infetifibkmint informé de majfe, les articles étant fiptris
ieur fmmîté.
La jambe des pattes antérieures tout eft très large.
Il a des cavités à la poitrine S* au ventre, dans les quelles il peut retirer fes pattes.
Les antennes ainfi que celles de la plus part des Scarabés, cmfiftent en peu d'articles
lie différentes cmflruSion (S couleurs. Elles font repréfentées a la Lettre A. Pl. xxxii
N°. I.
LES articles fuperieurs des antennes de cette efpéce, qui dans les troii
précédentes font très raprochés, & forment une forte de maife ,
font en celle-ci feparés, l'un de l'autre , ce qui fait qu'on peut voir diftinûement
le filet qui les réunit.
Les antennes font placés fur le chaperon devant les yenx. Us ont dans le
bec deux Cifeaux paffablement grands. Le caraftere qui les diftingue le plui
des autres claiTes, confille en fix cavités pour pouvoir y retirer leurs pattes,
deux de ces cavités font à la poitrine, & les quatre autres, au ventre, elles
font formées par les annaux écailleux, qui couvrent la poitrine & le
ventre.
L'on ne peut guerre s'empêcher de rire, quant on fuit ces animaux dans
leurs façon naturelle d'agir , ils vivent fouvent dans un terrein fabloneux,
parmi, les Bispreftes, & les fourmies qui les peurfuivent, & les attaquent
pour en faire leur curée. Mais fi-toft qu'ils, fe voient pourfuivis, ou attaqué
, ils retirent leurs antennes, & la plus grande partie de la téte fous
le corcelet, ferant la tête contre la poitrine; en méme-tems ils retirent
leurs pattes, & fe laiflTent tomber ou roule, comme s'ils étoient morts, fe
repofant far la dureté de leur enveloppe, & dans cette pofitlon on auroit de
I3 peine a les difdnguer d'une petite motte de terre.
O R D R E I. G E N R E IX. B O U S I E R S . «5
Premièrement, ils cachent leurs pieds derriere le l=rge df la jambe reprefentée
lettre B. & puis la jambe dans les J j™"
L f u . t e tellement raprochcr tous leurs membres,
Dcuvent être bltffés nulle part dans cet état, ils feignent d etre morts, ot
FeUiffenfemporcer, rouler, & .rainer, par leurs ennemis am n q"'1
veu ent, & quand ceux-ci penfent avoir bien ferre l ™ ®
pent, & s'ils font pourfuivis de nouveau & ratrappes "
me manège , jufqu'a ce qu'ils ayent lallé leurs ennemis, qui voyant quils ont
nprd.i leur tems, & leur peine , les abandonnent. _
^ Quoi que è ffpèce ait des ailes membraneufes, je ne les ai jamais vu
vok", nT^repofer fur quelque herbe, mais toujours courir fur des tertes
arides fabloneufes,
I. L E FOURBE.
Ce petit animal efi tout d'un brun noir, ayant feulement m e tache fauve
au milieu du dos, & à ia partie antérieure des etuis.
En Hollande.
I I . L E t r o m p e u r .
Ce Farceur ala tête & le milieu des étuis gris, le rede eft d'un noir
foncé mais mat. Eu Hollande.
I I I . L E RUSE'.
Il e(l tout brun, mais fa téte & fou dos font d'un bren un peu plus c t o
que le refte, on voit par ci par IK quelques petites taches plus claires irregulièrement
répandues fur fcs étuis. En Hollande.
I V . LE JOUEUR DE GIBECIERE.
Cet Animal finguUer eft pe. i t , c'eft pourquoi j'ai ajouté a fa ^eprefentation
de grandeur naturelle, fa figure groffie à la loupe, fa ràte & fon dos
S v e r t l & d'un brun pie, avec un changeant d'or Ses étuis fon très finer
i t ftrié , & ornés de petites taches vertes & d'un brun fonce, lefquek
s proviennent de touff.s de poils afi^es fermes, il eft tout noir par-defibus.
En Hollande. „ ,, „
V. L' A B U s E U R.
L'Abufeur eft le plus grand que j'aye vu de ce genre, il n'a rien d'extraordinaire
il eft entièrement noir. „
S r i r o u v e bien encore quelques Farceurs qui different plus ou moins,
tant en couleurs, qu'en grandeur des cinq efpèces précédentes. Mais cette
difference n'eft pas alTés fenfible pour en donner une repréfentation, auE
' je ne l'envifage que comme un jeu de la^nature. D E UXI E