
M j LETTRE SUR UN ELEPHANT
de vous ennuier, epl^ottant quelquas'réflexionS •
Ikr là quantité confidérable d’offemens cle divers*
anirnaux terreftrès , en particulier d'éléphants, »
qu on .a ttou^ésjeïi différens tems, 8c en divers*en-
d-rôits d Allemagne, d’I ta l iede Suifle jdeFran--
cet^ 4es Fm bas ) d'Irlande, de quelques lieux du'-
Nord, 8c fur-tout de'la Sibérie, 8c même de LA-
^ éf%.lSepténtrional*é ; mais avant cela , • il ne'
fera pas mal à propos d'obferver en paflànt, que"
1 énorme grandeur d& ofTemens qu'on Réouvre
en Sibérie, 8c la recourbure des" défdnfès'-qui-le^
^ 9m|Dagûent, 8c qui ont fait dbuFd^I M. de
SirÆenfarç û \fétaient M^os 8ccLes défenfesd’e^
léphans ? parce quece$*o,stlurparoiffent beaucoup'
ttop grands; «ries défenfestrop r e ^ p é s q f o n t '
&ux marques'diflitïéliveÿ qui prouvent
oe dont cet habile Ecrivain doute/-
j S j ëffét | perfonne n'ignbre qp.ç l'eléphant efl le ï
plus grand &le plu* gros animal teîrefïre, 8c qn'e'
par cônfèquent; fës b /d o ^ n r ç t r è “dupe- gran~ -
de'ûr,enoff^xomparés'a ceux deS autfês animaux s
tërteür&r Offljdtàùfflqu’ii nff a f f i l i e r o n t *
qui aitUe'grOflës 8c lôngues'déFenfes’Jreçdurbée's ■ *
mais peuù etre tout lé monde ffé fçait pas"*que les-1
?ƒ 4e* Plus j H B W I éléphans I
^ US { S B | S R | celles des
nés« .’C^efl de que M. de Stràhhhbjfrfr- âf^igrrùre ; 8c
3B jg £H H pmfqae-taut'agç depuis’ celles d'un *
pjed une d ’enviton % - à Meÿ >
P K’T R I F PE’. 149
expoféè chaque jour oüvfieraicôté de laboutique
dun-Marchand qui faifoit travaillerj a divers ou-,
yrag-es d’y voire.- Peut-être l’y v o it on encore àr
prélënt. Il lié s’agit pas ici d&i'echercher la raifon '
phifique de la piiïs"gra?ide£ recdui-bure des plus-
grandes défenfesî, il fùffit qiiela chôfe foit certaine.
J’ai fait cetteme-marqùe pour prévenirl’ob-'
jeffipnqaon -auroit pù' tèf-Or>deêfinahhnberg^
| Je reviens à mes réflexions. La première con-
oetiiëffâ nature des lits qui ©ni envelopéksaffe V
dont j’aifait mention; Ilèfont-ordinairement
d’unèfijffpffee dererre marneufe & calcinée ; d’au-
très,font-d’une elpfoesdë tbc/ÿ nommé' pierre à»
chaux.; un fucbitumineux forme fouvent fur - ces
a$ &'fur l’yvbire en particulier des figures de petits
dentrites. Ifyien'a àuflji où divers fiiçs plus ou
moins-colèr.ési^QWpou'rdife'mieu^piùs'QU moins •
abondais , ont coloré le ro,ci en tbütou.en partie,
de même qiiede;s-,e.s qu’ils renferment ; ç^qulfait
que l’ort en trouëède différentes' couleurs plus ou •
mOfnSi obfeures ; dôuleurs qui-forrflendadafis une
partie' des défènfeè des fquelêtte’s de^iberié, ffèst
figUÎeS fort-bizarres j comme dans lês ggates & lés
marbresde F lo r e n t, qu’on appelle petra citaâina>t
ou citadmejca, , paaqëç que fon y voit; des montagnes',
des rochers1,-"des? Villes, dës maifbns, des
clochers ,des ruMe^dc mille autres fid^uMrités.
Et eommeùl paraît; par ce qui a été ditdans la
Lettrg, fur les P enflons pétrifies, que çes animaux
ont .étéconfervés dans des plaques de çett&efpéce