
T js L E T T R E
iw w m w îS a^ce-quë ITfîffoîrë {aërêê-Sè--profane
nous apprend de Ion antiquité. Pqurpf arrêter
maintenant à un fèui' des phénomènes que les entrailles
de4a tërre notre p ré fè ren t, je débanderai
a M. de 8c aux autres:Eax|i£aps 4g l'opinion
qui promené les eaux de la Ader fur lé Glèbe , dans une
fuite d’un grand nombre defiécles, comment les fque>
dettes des animaux terrëffres peuvent fe trouver,
pêle-mêle avec les dép<$«|f e* â f
dans la terre , à une profondeur confideribfe Çj
dans des couches exactement remplies, 8c liées
avèc- celles qui font au-deffii? par dhs'Vemcs de
des racines d qilëbçoîlëj placées ‘én ë u tb fib ||4@sf
BâBes d un. tuf tfès^diif-dc tf^èompadl / & qui
auront pourderriierë rèèu V ë tt ufe' ai h lit.-He terre
noire ,■ autant pÿ&foiid q tfilpeutF^rë dans lès ré-
gions'du GloBefîttreés dans uiy;clfmât tempéré, de
qüè dès pluies abondantes àtrofêntfv"
Jë prierai eÉs'Medietirs de cdrifidérbrayët
tention P état dès chofès, avant qtie d’en fénir à la
réfutation du fèmiment qu'on leur préfente. Redirai
mémo qu'ils ont bien des rétrârtc heiAënl^ffor^
cef pourdéfëertdrè jufqu’au fort ou jélës âppëÈë^
Le preniief tërfë HoB:l;fré;f
d'ans iâquellëfè forment les végëtauk, & dohlf ê-
paifièur varie "félon là tempéiaturë 8c féJéyatiôp
des lieux, & la quantité du minéral'(jf olle' coti-
Vre ; 8c pqûr ne p’as perdre feurtéms à faire1 de
vaines fuppofitions fur cet article r; )ë îès fupplio
d’examiner les obfèrvations cpiOlaùt Kudbeck,
S » ! qFO S SIL E S. 131
ProfefTeur àtïpmVâ faites ou recueillies dans le
:p êt^^Vqlym^4âjfen Atlantiqueou celles qu’on
péuë avoir obfèrvées plus exactement encore der
puis : ce fera à eux à faire voir qpç cette terre formç
fur lè Globe des^ cçuchëS-dont la profondeur ré-
porid au tems qui Vejit éççulé depuis quç les pla-
ges^fbnVdêyenues terre ferme , de ont reçu les
ppûgs 8c les autres véhicules de jg|g||ragg^j Ces
grands Pfiyliçiensknropt la bonté de ;néusj.explp*
quer erifuitç comment des lits- de cailloux 4 une
poïondeur confidçrablepnfpu Ce former fur des
couches de ty fd ’wéne , d’a i l e ^fde gravier^donç
la' plus baffe 4e celles ou l'on e t parvenu fera 4’un
fable bes^fin, & qui aurafervi de tombeau;,I 4e$
animaux térféftrês, 8c qui feront même tQUt-rà-fÿt
étrangers à|ë^s contrées ,|cgmfne le font, par exemple
, Ps.éléphans à l'Allemagne.^
>rAÎ|.Tô[renverraf dènC‘êës Partifaris d’une antiquité,
qene dirai nas qui furpaife de plufieuf^lfecles celle
que le P. Pe^rarf aep deflèih de rétablir, mais qui
laifïe eneorelbien en arriére les fables Cfiinoifès ;
je les renverrai, dis-je,aux découvertes que l’on
& q ^ ;fon fait encore tousies.jours, des
animaux terrefti4s enfevelis fous de grandes maffes
de dans dos. couches qui renferment auffi, des -co-
quillages^dc des plantes’marines, ou qui fè trou-
Venq même au-defloes; fie celles qui autonÇîété
formées par des, feditnens de* la mer-, félon leur
Opinion : de femme il importejde leur repréfènter
exaélement l’état de ces couches, ouffont deve-
Rij