
rt'io g L E T T R E
que M. de Voltaire ne vo^dïôit, àÿôèffies mortel
mens-de la NationJuive que fon ChinqSregarde
-avec*tant de mépris.
Quoi qu'il'en foit de ceé prétendra chrohoW
•gies dont iedujet fera amplement difcuté dans des
Lettres fur.Jtes Antiquités Ghinoifes qui paroîtront
•un jour , .fi de-Sei^freur lé permet. M. de- Voltaire
-auroit dû prouver qu&fês obfèr-varions de Pitbeas
Soient il y a deux.mille ans à auffi eXaéVe?Won
prétend que le font celles de M. Je Ghe valîe/ de
L.ou'vtlle&qùe par bonlèquent, il y a réellement
■aujourd hui une'difFérence de vingt minutes dans
*1 angle que forme -i-’E clip tique avec l ’Equateur.
Gela étoit d’autant plus neeelTaire| que Ion a peir
ne à convenir, malgré*desVbfervations les plus
éxàéfes des Aftronomes récens ,f<à'e ia figure de- la
-Terre, beaucoup plus facile à déterminer, puifr
ê£É g ne s agit que de 1a mefiire de la hauteur de
-quelques étoiles-.vues à.une- céitàine diftance”; fil
«gure, au relie, “qui, de quelquellté que Ion décide,
anéantit la prétenduë/période ‘ qui agrée fi
fort à M. de Veltair*. 2
- Tous ceux qui entendent cette-matière , contiendront
, fans doute, s’ifs daignent y faire autant,
d ’attention quélefujetle mérité, qüe la figure de
■notre Globe, foieque ce foit céMe d’un Iphéroïde
allongé , ou celle d’un fphéroïde applati vers les
pôles, s’oppofe également à fon tournoiement au
ÇSSHP i’Q-ccident, .au Nord .& à l’Orient, de
S"ÙR“ tfN PHENOMENE. n s
même.qd’à“fenprétendu’ redreffiement &\abaiiffer'
ment alternatif, tel fgggj g p | | I |
J’oie, oilt^cela, en appellera tous lesPhyfi-1
dens délTmopâTdt'je'les prifedé ju^ris’il leur
paroît qu’un mouvement auffi lent, qu’on auroit
peialfli’appeTcevoir en deux .mille ans , pourroît
changer en limon, pu en vafe prefque liquide , tou-'
tes les parties félidés 1a Terre, en former des
fédimenS-'concentriques en me nuifer 1e r particules
jufqu’à les rendre capables de s* infirmer plus-
ou moins''dans les intèrftiéçs 'de la plupart ,dé|
corps étérogénes, qui font actuellement dans -ces*5
fédËfi’érts-1', SC ’à élever'enfuke. là plus grande partie
de ces rfiatériaux quelques mille pieds au-defius^
du niyeau-de la mer, pour ^ emjormer routés les^
chaînes-des montagnes d’Occident en Orîent, &'
du Midl afi. Septentrion^
| J’pfe^afirî, MESSIEURS ,,appuÿéfurén
phénomène dont nous fommes* v.ous & naoi, auffi
affinés que de notre-exiftence, vousffiaurj Juges de^
là certitude de-ma, conclüfion , contre l'augmentation
du volume* dé la Terre foüpçohnépar M.*
Ney'vfpn*, 8c contre le lqng tournoiement tle cette
mêriieTerré, a^ancégfa.tüitement par M i d e - V '
{àir&cl
Je n’âiqu à ajouter ici l’aflirtancë des voeux très-
fine étés nue je fais pour vétte|confervation, pour
la Kedediélion du Seigneur lùr votre faint Minif-
tére , &ipour la profpérité de-toutes ies perfonnes^
qui vous intérefîent. -