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tran{portés dans Les lieux ou ilsfe trouvent à pré-
fent j.mais iis prefeterit Comme cela êft naturel,
la difficulté qu’il y.a^à- rendre railon d é f é 1 tranf-
pqft /à celle- d expliquer comment dysmorps fi parfaitement
conformes aux plantes'de la mer & aux
coquillages qui £è voient-fur fes: bords a voient pu
£e former fur la.fb.rface de la terre ou dans Ion fein.
Il %ut avouer queda plupart de. ceux qui ôntVfâÜîlu
rendre raifbn du déplacement de ces 'Corps oïk hasardé
bien des^onjeêfures, de forte que pafcdàrîte
fécond fentiment aura pû devenir fulpeél mais ; il
.ffiffit qu entre toufesioes hypothéfesj, il g ê n a it urie
qui s f ceordeiivqc joutes les obfervatio ris, &. qui
n’adrpette; rien de contraire;aux loix du mouvement,
mi aux autiresprincipea de la P h y filp tf er-
fecHonneè, ôc qui'a pour hafelles expèriendÇ&f -Or
;telleed.^commêflêfpéte-dè 1 ©faire voir, celle qui
attribué ce déplacement ôc- ceÆranfpoït â fifre’'inondation
defout notre Gldbeitelle“q u ap& f cteile
Délyge, dont. l’Ecriture'Sairite nous.-,a confetvé
l ’hjlloire,.
| Eque éclaircir cCtle queftioç d’une manière qui
fadsfafiè le s, -Leéfeur-s qui- ne*- ï’auroient?examinée
qudfuperficieilement, & qui rappelle daris l ’èf-
prit dp cçux qui ont approfondi dette matiéreyffes
ÉÉfeMÉÉË observations qui ont étéfaites fur cefu-
eftime qu’il eft néeefiaire ÆétaMird’abord
que msj Pierres ffigùrées fijtjt réellement des co-
quillagejr& d e s ^ tp s originaifes.de; là mer, Ôc-
qu’avant lçuj f pplaççment ils étoient déjà formés
D E S P E T R I F I C A T I O N S . 57
Sc parvenus à la grofieurqu’ils.ont, enfaifàntabC-.
•traélion de la matière terreftre qui s’y eft jointe au
-moins dans plüfieurs. Je m'arrêterai enfùite à prouver
que ce tranfport des coquillages ôc des plantes
maribêsn’a pû fe-faire quepar le bouleverfement
généial que le Délugeii 'produit.
- I. Pour*tóén établir l’état de la première question
, ôc pouf ’écarter toute-équivoque, je diftin-
güëçai'ïdEoig étâtfôùfe trouveriez aéluëllerhént les
côrps dont ilblàgit, Ôc en particulierfes Coquillages.
Il y eri-aqui paroiffent n’avoitëfouffert aucune
altération dans la terre, ôc tels font plufiéUrs de,
■ceux qui fe trouverit-en Angleterre, à-^n juger par
cette defcriptiôn'dé M. Wodward.' » Il y a, en ef-
!?fcfety uneîfhlkitude fi grafide de^ces Coquillages
;|fdans les Pierres'...... y;qui font? entiers ? beaux,
» fans le mélanged’aucun-minéral' ^qu’iis dôivént
-S&être comparés *à-ceux qui fetrouventaujourd’huil
ü fùr'nos rivages, ôc dont ils ne-différent en aucune
% manière» i ôc cëquiLajoûte plus bas, ôc dans quelques
autres endroits, montre qu’il a'voulu parler
des coquillages qui n’ont aucune matière adhérente.
On en trouve auffi en France près de Reims, ôc
ailleûrSjfàns aucune adhéfiondematiémffbkdans
lsintérieuriy fbit dans l ’extéïieürj dont les uns ont
oqnfervé le poli ou le brillant, les? autres font
comme calcinés, fans que la figure de ces coquillages
de leurstraits ayent riemfeuffert. M. Bourguet,
Proféflèur en Philofophie dans cette Ville, en a
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