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à cauifc de. la quantité de trous qu’on remarque
dans leur ftrùéiuiiè., ,
Les Alcyons font un,genre dé végétal rharin ,
dont la ftmdlure eft beaucoup plus fîmple qüe
celle der champignons deiner, & la'matiérebeaucoup
plus groffiére.. Il y éna de-diverfos efpéces.,
qu’il leroittrôp difficile cfé' rapporter ici', parce
qu’à' moins d en faire une1 deforiptiort particulière:
dè chacune, fön ne diroitrrien que de fort- fuper-
Eciel., Le nom à’Alcyon paroît leur avoir été impo-
fé, pâtée que l’on en ä rëgardé'qüeiques-Hnrebm-
foc dès nids; d’un petit oilëaü' quia le fnême'rtom^
On peut dire, en général,, qu’il y en a de côréa-
te s , de ligneux, & de pietrèux ; les liils fibreux ,■
les autres: tuberculeux , d’autrescaverfieux, d’au;
1res fêmblables à- dés amas dé lentilles, de pois,
& d'autres figures-plus oü.moihs régulières', qu oit
mpt ordinairement entre ies.fexcréïnens de la mer, -
ainfî qubn tes appelle: Ü s’en trouve de routés les
efpéëés pétrifiés fur les montagnes' de Suifle..
JLts Tubulaires ferit des* Plantes* pierrepfos d&:
mer. On lés a auffi rangées«- avec lés champignons.
Elles font un compofey au dégroupés depîufîeurs
tuyaux ronds ou ovales, à divers cööipartimens
longitudinaux ,,.quf forment des’efpéèés d’étoiles -
qui four ont fait donner le nom'df Afirtàtes*' '
. L’^ ^ ' e î l urteàütre-iipéce de champignon;’-
qui reffemblé affez à celùide.tèrre. Maïs cëlui de
mer eft ôrné; dé quantité dé petites étoiies for l’un;
defos-cotés;- :
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te s cariop'biltés 8c-caràpitMoïdes-’/f font comme
des fleuts de-'quelques Plantesaâemer qui reifem-
blentles unes “au clou de gérofle, lésautres àl’oeifo
îet fleur qui a- le même nom en Latin. ïfailleursy.
il paroît qu’une partie àescariophilloïâes- ne font que
le haut'dé-" quelques madrépores rameufèsx, ou' de
quelques grands tuyaux ajfroïtes-,.c[uï fontles feu-*
les Plantes -de mer que.l’omfçache-' dont le .haut
aille en s’èlargiflànt, ainfî que les. champignons-
marins; *
Il n’efl pas nécêflaâe de s’arrêter ada.clafle de£
-Coquilles à- deux valves ou batjansi Tôut\cè’que
io n en diroitfèroit: inutile pqur coup à qùïles €4
gures ne foffifent pasf On les-renvoie -aux, excéda
ientès'PiéCês qui-ont pâru fur’quelqüès’coquilles'
de*ci genre, &-dè CeluPdès Turbihites , ’dans lesr
Mémoires dé- l’Académie Royale des-Sciejnpejv-
On lès fêh-Voiè aufïî à Pinlpeélion des' Cabinets,
des SçaVàhs-dc des-Curieux. Ils peuvent recourir,
S^ils. le veulent- /atü-bel Sc- utile Ouvragé de M..
l’ÀbbéPluche , intitulé, le Speéhcle de-la Naturev
fi connu' dans toute l'Europe I &cquf fo trouve^
prefque entre- les mai'ns detoutle monde; <j,
-Nourne dirons rienynon plusydêlajclafle des*
Turbinites où Efcargots^ plus* ou moins longs, 8ë*
mêmes plats à diverfos volutes* Les figures-foffi—
font à.l&s fairé connoître; Les cornes àt Ammon ^
èhtr’e lefiqu^lles on peutmaettre \e nautile fl l’oo-
veut, qui font desrefeargots plats-,.nfonté^éappel*'
lés ainfi, qtfàxaufe de leur reflemblance- à la corne.