
13 3 LETTRE SUR LES POISSONS
p$ti$e Viüçjppÿçni'ée Yïw-hhngpbien, 4» lËptfitpire
■de Fonjr-Jîang-fou.
Ces divers exemples me perfuadent efueiesCtf-
rieux 4é«^yriren$ infailliblement des PoifforiS s
en une infinité çfautrçs endroits jde l’Europe de
l’Afie, de l’Afrique, dcmême de l’Amérique,dés
qu’ils lè donneront la peine de faire chercher comme
il faut, par-tout ou il. y a des ardoifès blanchâtres
, des aoire^Hjdç des métalliques..
_ J)e tqns les Ppiffom dont fai parlé s iin ’y.en a
point quon pniiTe regarder comme àblbiun^ènt
pétrifias, exceptés. ceux qu’ofi trouve dans les ar-
doifès noires de ÇU^isÉ dans les. prdoiies $né-<
talüques des; mines d’Allemagne, La raifon dé pela
eft ,.que les molécules qui ont forme cette forte
dardoifes, font fi bien infinuées dans fa fubftance
d§s Poiffonâ qn elle en a été abforbée, do fortes
néanmoins qu’ayant parfaitement bien retenu la
forme des Poiffbps, on peut les appellera fi l’on
veuti des P&ijfi§ns & métallifies,
. Il n’en eft pas. de même des l>oif&ns qui font
renfermés entre des .plaques de piètre, grifatre.
Ceux-ci ont- été fimpîement fécfoésembaumes
4c dureis, à peu près comme s’ils a voient été mé-
tamofpbofes en une efpece de corne fort dure,
telle que l’eft la fiibRance des Plantes marines,
qu’on nomme cornées qq carntteujis*
La fubftance des Poiftbns qui ont fùbi ce changement,
joint à leur couleur> les fait très-bien
diftinguer de la fùbftaaçe de la pierre qui les
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ferme, t a plùpart font d’une couleur rougeâtre,
d’autres font d’un d’autres font d’un
brun^ùÿéUmGins;fbit;é, d’a u t o enfin font noirs;
mais cette noireéûr' Vî^fc & un fec bitumtineui qui
forme dans- plufieùrS pierres dés figures d©#petits
arbrifTeauX qu’oiPappdle detôrïmi-. Et qmte auÿ
Poilfens qui renfermés entre déspiaques d'an*
to fé s ' métailiqiies ; il y en a fimplemenc de: k
couleur1 de l’ardoifé > auTiêu qued?autr^ ént deS
ééailes, quî relèifent comme 11 elles étaient dteib
d’argent / ou de. quelqu autre métal, âinfi qu’il eft
arrivé aux cornes d’ammon, dont on a parlé dans h
trbifiéme pièce de ce Recùeil.
Tous cés Poiftbns ont fubi, autant que leur con*
fiftence naturelle l’a pu permettre, plufieufs dé-*
rangeméns^gccîdenteîs, pareil» à ceux des cmfiack$
& deg^eftoecées> fij$f Ont 'êtê -renfermés dsem des.
bancs def rbcher, de dans des couches de terre.
En général, tous ces Fdiffonf ont en ktêîeéerfa-
fée ; plufieurs l’on t perdue ; d’autres ont perdu la
queue i lés nageoires 8c les a to o fts ont été tranfpofés
dansquèlque y-un v 5 d’autres ontétécourbés'
en are to n en trouvé pkiiéurs'j- dcmtune partie dm
corps à été comme fefparéë' dé l’antre v II y enr®
dont iî ne réile queléfqaèléner d/aUtresnoatlaifl'
féquédepfragméns î dcse
plaques qui renferment plus d’un pofi&^div'êîfe*- ’
ment fitiflv ; Sc quelquéfo^ ë’eft un amas b i f c ^
d:arêtes-,- SC d? autre» fragmensde di#ë¥eiW poif*
fotiÿ qwe lo n y trouvé.- ;