
ï 3é LETTRE SUR UN ELEPHANT
?» animal dtaffs
M Lire que la pompe pneumatique jouoit, leur per-
** fuada que le défàuç-d’air im^mmbdôit Cftte bê»
” te , &. que^éîpitpir la même r^ifon quelle étoit
« enfin tombée en fincope. Je crois même-que là
« perfiàafipn que produifjt cette nouvelle expé-
« riehçfe né fut entière, qu’après que celui qui fai—
» fioil jouer la machine eut ranimé lé chat, efifai-
» lànt rentrer l’air dans le récipient à la vûe de tout
» le monde. Ç’eft-là à peu près le ça$ des Philfi-
» piens qui entreprennent dé. détruire l’opinion dq
>? ceux qui regardent les coquillages pétrifiés comme
»? des jeux de la Nature, en faifant observer la fi«
»? gure régulière, 'les proportions, Irepnftrucdion
» inténefirede rcqs corps marins. Le volume de-oe?
« objets, leur couleur, les traits qui li^l'.caraétéri-
»»fient ne, font pas allez frapans pour délijjerrlpi
« ^eux;dçs hommes yulgajres ou prévenus* J ’ai
v deflpin, de présenter aux Lecteurs, qui feront de
»> cerordre, un lîijet qui fera bien paroli à un chat
>,» expoléerj-vue fur là,pompe pnQumatiqu,e, dçqyime
» parpît fiuififiant pQur les convaincre,', que.tout ce
v quon trouvé pétrifié
» pas au régné minéral, $; n’eii pas un jeu delà Na«
» turé,
i * Je* m’attendrai cependant à voir,parottxe des
» fuppofiûons & de? cçnjedturqs qui iront à çxpïi-?
» quer comment le fqumette que jq "fars parmtrç
» de nouveau, a pû fe former dans le lit de fable,
fi qùjl futdemrre- L’imagination pperra y çreuiec
P E T R I E l El î 3y
»» üfl moule > plus* àîlëme'àt) fansdbtitë, que dans
» les pkroîs d uhë gfcjttë f^du dâns la maffe qü1 là'
Réouvre.' Quoi qii’il en foîte; fièl hÿpqtéfesferdfit
»»bu originilels- &Mn^ëfiieâfèS,'qù élleSdivfertïrGhC
*‘4ës T^odè^drâiens ^ St pëüï'lêtÉf mé^ië%SpOh-
» dlur/de blbchés, &Jcdux quiTéxércent à mou-
» 1èr 'dëslfiÿdtes;
■ ü J’âi%tiüfyë, M O N ^ IÈU R #-^hiftbire dé
» \{Elél>h‘afrt pétrifié / écH'tôâvec 'tbüte l’exaéütudé
»'pdffibië dans une h etzteh tffîë'd ’'Ernèfî Tentée-
»> hui, Hiftorfographe-1 du Due de Saxe. ’ Elfe eft
»'adtéfiee' aurc’éfebrz Antoine Mdj^itilkïhi, Biblio-
»»’’ÉiîeCâirè(&:Confieiîlêf du’ Grand -DuC'de T ofidàdé',
& imdri'riiéê?à Gotha. L’Auteur', aprèkayoir
»»'"rappérté &'ffin,^’àttàche â montrer que tous les
»'attributs de l’Eiéphanfi'bonvënbiëntfi au
»»•{queletre débduvtert.' Il é'tàblit ènfôite que ce-'
»»m’étoit poirit-là ùri'fdffilé mirierâl , m|îs quetr e-
>»*foii! rééllèrrient un animal pétfifié. Enfin, il ré-
» chélbKé cbmmënt .ce colôfe avbit ptf être tranfr
»»cporté& enlêveli dans cëfe endroit. ŸoîêM’extrait
h d’ê <bèS proîs^Kaé!?& Rhiftaire dedadecoüvéitë
»>'fètitéf!au long? y
».Le fiquelette fut trouvé dans fine montagné vof-
» lifté ;$è Tonnen vViïïage fitùé à quelque,diftanbe
»»d’Ed^ijMàhflè Landgraviat de ThüriMe‘yje[ui fait
»» pàrtîè'délÊtlêl'oïàt dë la mute 5àxer®efbtid dè
» éëdèrhbntagoefJJu plutôt dbcfefeçbiline, éflun
» liiToe îable'firi tf^S-pur & très-blanc, qulfê’tranfij
*> ‘pbrte 'fort loin pour fuïage de divers Ouvriers,