
f§ t D I S C O U R S SUR L’O R IG IN E
que l’eft celle qu’on a découvert depuis peu <1 années
l
IV .
Sifiême nouveau, qui explique frïmiiïve &
1 générale des JPJew.es* i -,
P u i'S;QU* i.l faut abfolument recourir àlathéo-
•rie.de la Terre, pour donner une'explication co-n-
tenable de la formation^des Pierresqui y ont une
liaifon nécejfîàire, je vaispropofer mes penfées là-'
defus , autant que le fujet que je traite me pâroit
l'exiger- -
J e conçois d’abord que le leul. mouvement na--
turei ou primitif le lait en ligne droite, & qu’ilefl;
le premier effet de la réfiftanèe réciproque de tous
les premiers corpuifeuibs produits» des - Elément
quil plutsà D i e u dt^qrgfr pour former le Mond
e , dès. que cette tendance au mouyeinent peut
trouyermoins de réfiftance dans quelque endroit
que .ce doit. a°./;Les cqrpufculesprimitifs , loin
d’être parfaitement femblables, different tousén-
tr eux, bien qu’il y en ait une infinité de même ef-
peCe , qui forment des amas homogènes , comme
feroit une Armée fpff:.bien rangée, mais que L’on
verrait à une allez grande diftance, pour faire dif-
paroître la différence de chaque Soldat d’avec Ion
camarade. 3 °. Le mouvement en ligne droite fit naître
le mouvement circulaire entre tous le$ cor-
pufènles, à caulc des diverfès réfillances qu’ils
D E S P I E R R E S.
rencontrèrent Jes • uris p l’égard des autres.
D e ce mouvement quune 'infinité d e molécules
de même elpéce fe communiquèrent dès leur
èxlftênce, il fe forma de grands tourbillons. Celles
qui étoient les plus adiv.es & en plus grande
quantité^ produifirent de vaftes globes, dont le
mouvement' de turbination fe communiqua auffi
loin queleur.aéff on pût s’étendre. Dans'ces efpaces
plusqu moins ^rànds fis formèrent divers globes
©u plus ^etits*tourbillons, conformémetitàla configuration
de leurs corpy£cules,à leuE quantité, & à
leur facilité àCaâéommodéfaujnouyêment de tur-
bination êtes mattes’ énormes,’aufquelles les centres
de leur, rotationécHjârent.
_ C eft-là" l’origine des fill ernes lolaires pu planétaires,
fi 1 on yeut ; en particulier deéeluide notre
Soleil, Sc confëquemment derla- Terre , q u i àer—
tain eurent liai appartient. Il eft facile de cpncevoir
commentées molécçlès:rde la Terré s arnàffoient
pour former enfemble un Globe particulier, pendant
que ceux dést autres Pianettes & celui du So*
leii fe formoient auffi. La raifbn principale de cette .
origine, que j attribué au Sifféme-.folairejsn général
, & à notre Globe ert particulier vient de ce-
qye les.molécules ,de la matière reçurent a t t e n dance
v ersië’centre principal,, le mouvement y
étant le plu,s violent. ;ç € ^ e n d a i i c e , qui eftee
qu on appelle la p^fànteur, fe trouvàarrêcée à; des
diftances convenables, par le mouvement de la tur-
binatian autour d’autres centres particuliers,, que