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qui arrangé la matière* des coquillage! d’une feule
efpéce': Tout de même qu’un‘âvëuglimé pourrait,
former mille 8c mille traits fur le papier $ fans;
qu aucun d’eux reiîc.mt»lât parfaitement a une lettre
hébra ïquebu cta'yonner des milliers de têtës,.
fans.qu'au'euné eût la reffemblance de celle qu’il
iüfoit defféin d'd.delîiner d’après nature.
, Je remarque u n troifiéme ndü/que clnîme*on
ïie perfuadera jamais à . un Naturalifce Phyficién
qu’un fimple vérmiffeaù ou le plus vîldestnfeéfes,
puilfe naître,, comme le vulgaire iê l’irriagme , jjcfe
da putréfaction y ou de quelque matière qüécefbit,
à moins qu’elle ne renferme un oeuf de i’efjpécé ; il
ne ppurra jamais, non plus, par fermêmes principes?
le perluadef que “des coquillages" qui reforment
fuir des corps marins, 8c qui Crüifènt à mè-
ïure'qae^res corps grôiïîlTent, puijfeni'fe former
fêparement .t|e~jpe& animaux ,*& dans’*' une' matière
ou on ne fuppoiè pas même qu’il y^P'une partie
féminalede l’animal ou, de l’ëlpe^el-.AufTi M. Lang
qur a’jfentîce qu’il y avoir d’.ablurclé'à ‘attribuer à
u,n lue pétrifiant fe.ül, ou à une Ijmple yBgéHifdn
la production des coquillages, y fait-il' intervenir
\ ^ S f em in ia .animaux marins, 8c il mdr%rîcbre
Se la partie unef manière de nature p lÿliq ü e^
J ayancetai donc hardiment ici qüe lefcoqu filages
fôiTilês | quelque part qu’ils ayent et e*fër m'es,
font provenus dès oeufs •ou;jfpërmes dès .animaux
marins, fanfqüfbp pufifèeri excepter un feuL II y
aura tb.ûjours entré lescorps terréftresdtceux de
d e s P E T R I F IC A T IO N S . 69
la mer, de> même-qu’entre les efpéces des uns 8c
des*autres-, 'là différence que le fàge 8c libéral Au- [
teur de la Nature y a rnife dès le commencement ;
jamais ^es&femencesydepines ne formeront des
’branchés décorai : des.poules couveront mille 8c
mille forsèdes' oeufs ffe cànfîes, de perdrix, defai-
fa/ides,il nten-pro viendra jamais des poulets. Quelque
part. que. tombe un gland /'il pe praduirafûre-
raentjamais qu’un rarbté'cfe •llefpéc|'de’cëmi qui
l’a porté;./:
Malqufttridme ohfer-vation" fera quelles' germes
lès plus p a rfis .& tle^femences des animaux 8c
des végétaux qurqontiendroient tout*ë'é*qui eftné-
eeiTaire pour prodÉre;d'es|plantes#oûdes..animaux
dp*. leursyèlpeC'és, demeureraient; fans -fécondité,
s ils étaient tranfoortés de leur élément dans un au-
trferj'OjfS ils étaient Amplement déplacés j ou même
fi demeurant-dans l’endroït^uele Créateur: a formé
pour ledévelopement 8c la nutrition 4jès-.ger^ I
mes4& des femerices qui doivent perpétuer cha-v
quètefpécelde plantes -<& d’animaux^ ils ^ o ie n t •
ènipêdhé^oU trop preffésdpar unematiérè'éttan-
gérè; c’éfi ainfi quelles feméncés dujtorail 8C<kfi
aufaes"plantes marines'demeureroient,iinfru6luèuîrl |
fes dans la terre-; que ries'oeufs ,d’oije,aux„.ou d’in-
-fe 61e s; ne p o ur r o ien t pâsréfcfëlre \ s’ilsetoiené trànf-
portes.;hors .dedeurs nids Vuu’placés dans dgsfènb;
drditsioppofés.4 ceux dont les femelles fontéhoixlf
ouffi, la chaleur qui difpofëîla- matière dans l’oeuf
etaifdiminuée dè: quelques’dé^ésj : 8c beaucoup
f